L’histoire retiendra que le 10 avril 1991 est une date importante sous le régime d’exception de Ould Taya engagé dans une vaste épuration ethnique au sein de la communauté négro-africaine. 50 personnalités politiques, médecins avocats professeurs d’universités enseignants et journalistes bravent l’interdit en interpelant le génocidaire président mauritanien.
Les Mauritaniens n’ont pas oublié que durant l’année 1991, 28 soldats négro-africains ont été pendus à la base militaire d’Inal. Leur seul crime c’est d’être des peulhs. Auparavant en 1986 tous les dirigeants du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie (FLAM) sont arrêtés jugés au forceps avant de connaitre les affres de la prison de Oualata où quatre d’entre eux ne reviendront plus jamais. Leur seul crime c’est d’avoir publié un Manifeste du négro-mauritanien opprimé qui dénonçait le racisme d’Etat en Mauritanie. Et en avril 1989 près de 60000 négro-africains sont déportés au Sénégal et au Mali. Plus d’une centaine de civils sont enterrés dans des fosses communes dans les villages au Sud du pays.
Pour braver ce régime d’exception qui perdure, 50 personnalités d’anciens ministres, des avocats, professeurs d’Universités et enseignants, des médecins et des journalistes interpellent le génocidaire Ould Taya pour dénoncer les traitements inhumains et dégradants infligés à la communauté négro-africaine. Ils s’inquiètent également des nombreuses disparitions. Face à ces graves violations des droits de l’homme uniques dans l’histoire du pays cette élite mauritanienne réclame la vérité sur tous ces événements dans une lettre le 10 avril 1991.
Une date historique et d’actualité 33 ans après avec le régime de continuité de Ould Ghazouani qui est en train de parachever l’arabisation en Mauritanie excluant ainsi la communauté négro-africaine et harratine. La caractéristique principale de ce régime c’est l’instauration d’un système qui procède à des assassinats de citoyens par l’armée et la police toujours avec le mode impunité.
Source : Kassataya
Les Mauritaniens n’ont pas oublié que durant l’année 1991, 28 soldats négro-africains ont été pendus à la base militaire d’Inal. Leur seul crime c’est d’être des peulhs. Auparavant en 1986 tous les dirigeants du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie (FLAM) sont arrêtés jugés au forceps avant de connaitre les affres de la prison de Oualata où quatre d’entre eux ne reviendront plus jamais. Leur seul crime c’est d’avoir publié un Manifeste du négro-mauritanien opprimé qui dénonçait le racisme d’Etat en Mauritanie. Et en avril 1989 près de 60000 négro-africains sont déportés au Sénégal et au Mali. Plus d’une centaine de civils sont enterrés dans des fosses communes dans les villages au Sud du pays.
Pour braver ce régime d’exception qui perdure, 50 personnalités d’anciens ministres, des avocats, professeurs d’Universités et enseignants, des médecins et des journalistes interpellent le génocidaire Ould Taya pour dénoncer les traitements inhumains et dégradants infligés à la communauté négro-africaine. Ils s’inquiètent également des nombreuses disparitions. Face à ces graves violations des droits de l’homme uniques dans l’histoire du pays cette élite mauritanienne réclame la vérité sur tous ces événements dans une lettre le 10 avril 1991.
Une date historique et d’actualité 33 ans après avec le régime de continuité de Ould Ghazouani qui est en train de parachever l’arabisation en Mauritanie excluant ainsi la communauté négro-africaine et harratine. La caractéristique principale de ce régime c’est l’instauration d’un système qui procède à des assassinats de citoyens par l’armée et la police toujours avec le mode impunité.
Source : Kassataya