La Mauritanie a un nouveau drapeau et un nouvel hymne à la suite d’une révision constitutionnelle sous le régime de Ould Abdel Aziz en 2017. Ces nouveaux symboles ne laissent pas indifférents le président Ould Ghazouani dès son accession au pouvoir en 2019 conscient des imperfections de ce changement qui ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens.
Le nouveau drapeau qui se distingue de l’ancien par le rajout de deux bandes rouges symbolisant le sang des martyrs de la résistance au début du XXème siècle à la colonisation française ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens qui ont le sentiment que c’est une vision tronquée qui vise à satisfaire la pression des activistes nationalistes arabes pour éliminer le français en Mauritanie. Les paroles du nouvel hymne vont dans ce sens avec une réécriture par une commission de poètes choisie par l’ancien président Ould Aziz pour insuffler un nouvel amour de la patrie.
Des changements symboliques contre gré des Mauritaniens et qui ne répondent pas à l’esprit et à la lettre de la constitution dont la devise est honneur, fraternité et justice. La troisième référence est constamment bafouée par tous les régimes depuis 1978. Ould Ghazouani ne fait pas exception.
Le peuple mauritanien est profondément divisé. Les différentes composantes vivent en chien de faïence depuis plus d’un demi-siècle. La suspicion remplace la fraternité et le mensonge à l’honneur de la classe politique dirigeante. Après quatre années de gouvernance, le président mauritanien ne manifeste pas encore un courage politique pour une réforme constitutionnelle.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Le nouveau drapeau qui se distingue de l’ancien par le rajout de deux bandes rouges symbolisant le sang des martyrs de la résistance au début du XXème siècle à la colonisation française ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens qui ont le sentiment que c’est une vision tronquée qui vise à satisfaire la pression des activistes nationalistes arabes pour éliminer le français en Mauritanie. Les paroles du nouvel hymne vont dans ce sens avec une réécriture par une commission de poètes choisie par l’ancien président Ould Aziz pour insuffler un nouvel amour de la patrie.
Des changements symboliques contre gré des Mauritaniens et qui ne répondent pas à l’esprit et à la lettre de la constitution dont la devise est honneur, fraternité et justice. La troisième référence est constamment bafouée par tous les régimes depuis 1978. Ould Ghazouani ne fait pas exception.
Le peuple mauritanien est profondément divisé. Les différentes composantes vivent en chien de faïence depuis plus d’un demi-siècle. La suspicion remplace la fraternité et le mensonge à l’honneur de la classe politique dirigeante. Après quatre années de gouvernance, le président mauritanien ne manifeste pas encore un courage politique pour une réforme constitutionnelle.
Cherif Kane
Source : Kassataya