Les observateurs reviennent sur la décoration de l’ordre d’officier de mérite à Boubacar Ould Messaoud, président de l’Organisation SOS Esclaves à l’occasion du 63ème anniversaire de l’indépendance, le 28 novembre dernier.
Cette réhabilitation d’une icône nationale contre l’esclavage et la promotion des droits de l’homme longtemps emprisonné sous le régime de Ould Taya relance sur la scène nationale l’autre diabolisation de Ould Taya à Ould Ghazouani du président des FPC Samba Thiam dont le parti n’est toujours pas reconnu et il est toujours confronté à un refus de la justice de régularisation de sa situation administrative depuis qu’il est rentré en 2012 à Nouakchott après 27 ans d’ exil aux Etats-Unis.
Cette comparaison des observateurs est à juste titre parce que les deux combattants de la liberté et des droits de l’homme ont passé une partie de leur vie en prison et continuent de vivre l’ostracisme depuis l’accession au pouvoir du génocidaire Ould Taya en 1984.
Après quatre années de gouvernance Ould Ghazouani fait un pas important qui s’inscrit dans le cadre de son ouverture à l’élite harratine, son premier cheval de bataille pour la cohésion sociale. Cette politique de discrimination positive semble être influencée par le courant nationaliste arabe extrémiste présent dans l’entourage de la présidence et dans les ministères et qui taxe de raciste le chef historique du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie. Une ligne rouge que son prédécesseur Ould Aziz n’a pas franchi. Le blocage administratif du dossier de Samba Thiam est significatif à cet égard.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cette réhabilitation d’une icône nationale contre l’esclavage et la promotion des droits de l’homme longtemps emprisonné sous le régime de Ould Taya relance sur la scène nationale l’autre diabolisation de Ould Taya à Ould Ghazouani du président des FPC Samba Thiam dont le parti n’est toujours pas reconnu et il est toujours confronté à un refus de la justice de régularisation de sa situation administrative depuis qu’il est rentré en 2012 à Nouakchott après 27 ans d’ exil aux Etats-Unis.
Cette comparaison des observateurs est à juste titre parce que les deux combattants de la liberté et des droits de l’homme ont passé une partie de leur vie en prison et continuent de vivre l’ostracisme depuis l’accession au pouvoir du génocidaire Ould Taya en 1984.
Après quatre années de gouvernance Ould Ghazouani fait un pas important qui s’inscrit dans le cadre de son ouverture à l’élite harratine, son premier cheval de bataille pour la cohésion sociale. Cette politique de discrimination positive semble être influencée par le courant nationaliste arabe extrémiste présent dans l’entourage de la présidence et dans les ministères et qui taxe de raciste le chef historique du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie. Une ligne rouge que son prédécesseur Ould Aziz n’a pas franchi. Le blocage administratif du dossier de Samba Thiam est significatif à cet égard.
Cherif Kane
Source : Kassataya