La Mauritanie est plongée dans une crise multiforme. Sur la base de ce constat, les amis d’Ahmed Ould Daddah, plusieurs fois candidat malheureux à l'élection présidentielle, appellent à un sursaut national pour faire face à la situation dans une déclaration rendue publique vendredi.
L’appel du Rassemblement des forces démocratiques (RDF), un parti de l’opposition s’adresse à toutes les forces vives de la nation «partis politiques, organisations de la société civile, syndicats, mouvements de jeunesse, victimes de toutes les injustices et à tous les patriotes soucieux de l’intérieur supérieur du pays».
Ce parti historique de l’opposition mauritanienne déplore une triste réalité suivant laquelle «la pérennité de l’Etat est en péril, l’unité et la cohésion du peuple sous une même bannière étant mise à rude épreuve. Il s'agit d'une situation alarmante pour les Mauritaniens issus de toutes les franges de la société et tous les amis sincères du pays».
Décrivant le contexte national le RFD présente «une politique à courte vue, fondée sur une gestion patrimoniale des ressources et moyens de la puissance publique, une remise en cause de l’idée de l’Etat et un profond mépris pour ses fondements, les symboles nationaux, pour son histoire, ses institutions politiques, judiciaires, administratives et militaires».
En outre, le RFD accuse le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz de «tourner en dérision toutes les institutions de la République et d’agir à la dislocation du tissus social».
La déclaration reproche également aux autorités de Nouakchott une attitude indifférente coupable face «aux appels à la confrontation communautaire et à la révolte armée, qui se font au grand jour, mettant en péril le peu qui reste de l’unité nationale».
Le débat sur la cohabitation communautaire et la question de «l’esclavage» ou de «séquelles» est récurrent en Mauritanie.
Ce pays traîne également un passif humanitaire issu des années 1989/1991 marquant la crise avec le Sénégal et la mise à nu d'un racisme jusqu'ici somnolent. On compte également plusieurs centaines d’exécutions extrajudiciaires dont les présumés auteurs restent impunis et bénéficient d’une loi d’amnistie fortement contestée, adoptée au mois de mai 1991.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
Source : Le360 (Maroc)
L’appel du Rassemblement des forces démocratiques (RDF), un parti de l’opposition s’adresse à toutes les forces vives de la nation «partis politiques, organisations de la société civile, syndicats, mouvements de jeunesse, victimes de toutes les injustices et à tous les patriotes soucieux de l’intérieur supérieur du pays».
Ce parti historique de l’opposition mauritanienne déplore une triste réalité suivant laquelle «la pérennité de l’Etat est en péril, l’unité et la cohésion du peuple sous une même bannière étant mise à rude épreuve. Il s'agit d'une situation alarmante pour les Mauritaniens issus de toutes les franges de la société et tous les amis sincères du pays».
Décrivant le contexte national le RFD présente «une politique à courte vue, fondée sur une gestion patrimoniale des ressources et moyens de la puissance publique, une remise en cause de l’idée de l’Etat et un profond mépris pour ses fondements, les symboles nationaux, pour son histoire, ses institutions politiques, judiciaires, administratives et militaires».
En outre, le RFD accuse le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz de «tourner en dérision toutes les institutions de la République et d’agir à la dislocation du tissus social».
La déclaration reproche également aux autorités de Nouakchott une attitude indifférente coupable face «aux appels à la confrontation communautaire et à la révolte armée, qui se font au grand jour, mettant en péril le peu qui reste de l’unité nationale».
Le débat sur la cohabitation communautaire et la question de «l’esclavage» ou de «séquelles» est récurrent en Mauritanie.
Ce pays traîne également un passif humanitaire issu des années 1989/1991 marquant la crise avec le Sénégal et la mise à nu d'un racisme jusqu'ici somnolent. On compte également plusieurs centaines d’exécutions extrajudiciaires dont les présumés auteurs restent impunis et bénéficient d’une loi d’amnistie fortement contestée, adoptée au mois de mai 1991.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
Source : Le360 (Maroc)