Le débat sur le troisième mandat s'invite en Mauritanie. Plusieurs ministres ont défendu tour à tour ces derniers jours l'idée d'un mandat supplémentaire pour l'actuel chef de l'Etat, qui effectue officiellement son second et dernier mandat. Qu'il s'agisse d'une initiative personnelle ou non, l'opposition désapprouve totalement les propos qui ont été tenus depuis la semaine dernière. Elle l'a fait savoir lors d’une conférence de presse ce jeudi.
C'est à l'Assemblée, la semaine dernière, que le débat a été lancé. Un troisième et pourquoi pas un quatrième mandat pour le chef de l’Etat ? Il faut en tout cas lui accorder plus de temps pour qu'il termine les chantiers qu'il a lancés dans l'intérêt du pays : ce sont les messages passés par le ministre des Finances, mais aussi celui de la Justice.
Des propos jugés inacceptables pour les députés de l'opposition et pour certains parlementaires de la majorité comme Lalla Mint Hassena : « Ce n’est pas dans l’intérêt du peuple, ni dans l’intérêt de la majorité, ni de l’opposition de remettre sur la table, le problème d’un troisième mandat. Il n’y a pas de troisième mandat, nous respectons tous la Constitution. Et nous n’avons pas besoin d’une crise politique de ce genre ».
Les déclarations des ministres ont-elles été faites avec l'aval du chef de l'Etat ? Certains ne voient pas comment il pourrait en être autrement, c’est en tous les cas l’avis de Maitre Bettah, responsable du pôle politique du FNDU, la coalition de l'opposition : « C’est la logique du pouvoir en place, les ministres n’ont aucun avis à donner. S’ils s’expriment publiquement sur un thème aussi dangereux, aussi grave, c’est qu’ils ont obtenu le feu vert du chef de l’Etat. Voilà pourquoi nous disons que c’est manifestement la preuve de l’engagement du pouvoir vers une fuite en avant tendant donc à se maintenir au pouvoir ».
L'opposition a, ce jeudi, décidé de suspendre tous ses contacts avec le pouvoir, tant que celui-ci n'exprimera pas publiquement sa volonté de respecter la Constitution et le nombre de mandats qu'elle prévoit. La seule mise au point officielle a, pour l’instant, été faite par le porte-parole du gouvernement. Mohamed Lemine Ould Cheikh a défendu la liberté des ministres à s'exprimer sur la question du troisième mandat « au nom de la volonté du peuple ».
Source: RFI
C'est à l'Assemblée, la semaine dernière, que le débat a été lancé. Un troisième et pourquoi pas un quatrième mandat pour le chef de l’Etat ? Il faut en tout cas lui accorder plus de temps pour qu'il termine les chantiers qu'il a lancés dans l'intérêt du pays : ce sont les messages passés par le ministre des Finances, mais aussi celui de la Justice.
Des propos jugés inacceptables pour les députés de l'opposition et pour certains parlementaires de la majorité comme Lalla Mint Hassena : « Ce n’est pas dans l’intérêt du peuple, ni dans l’intérêt de la majorité, ni de l’opposition de remettre sur la table, le problème d’un troisième mandat. Il n’y a pas de troisième mandat, nous respectons tous la Constitution. Et nous n’avons pas besoin d’une crise politique de ce genre ».
Les déclarations des ministres ont-elles été faites avec l'aval du chef de l'Etat ? Certains ne voient pas comment il pourrait en être autrement, c’est en tous les cas l’avis de Maitre Bettah, responsable du pôle politique du FNDU, la coalition de l'opposition : « C’est la logique du pouvoir en place, les ministres n’ont aucun avis à donner. S’ils s’expriment publiquement sur un thème aussi dangereux, aussi grave, c’est qu’ils ont obtenu le feu vert du chef de l’Etat. Voilà pourquoi nous disons que c’est manifestement la preuve de l’engagement du pouvoir vers une fuite en avant tendant donc à se maintenir au pouvoir ».
L'opposition a, ce jeudi, décidé de suspendre tous ses contacts avec le pouvoir, tant que celui-ci n'exprimera pas publiquement sa volonté de respecter la Constitution et le nombre de mandats qu'elle prévoit. La seule mise au point officielle a, pour l’instant, été faite par le porte-parole du gouvernement. Mohamed Lemine Ould Cheikh a défendu la liberté des ministres à s'exprimer sur la question du troisième mandat « au nom de la volonté du peuple ».
Source: RFI