La promesse du président mauritanien de placer le général à la retraite Ould Menguett à la tête du perchoir est une réalité depuis son élection en juin dernier contestée par les réseaux sociaux et les organisations nationales de droits de l’homme. L’ancien chef d’Etat-major et ancien chef de l’espionnage est présumé tortionnaire dans les années de braise de 1986 à 1992.
Cette présidence qui ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens est une volonté politique de Ould Ghazouani de recaser les hauts gradés de l’armée. Pour le parti INSAF majoritaire au parlement cette élection est la traduction de la promesse du chef de l’Etat.
C’est une opportunité pour les députés nationalistes extrémistes arabes d’exercer une pression pour la levée de l’immunité parlementaire de députés qui franchissent le Rubicon par de propos blasphématoires comme c’est le cas actuellement du député Mohamed Bouya à la suite d’une intervention du ministre de la Justice et du parquet de Nouakchott.
Après plus d’un mois de l’ouverture de la session parlementaire une tension politique règne au sein de l’hémicycle avec une opposition qui dénonce une dérive autoritaire du chef de l’exécutif. En tout cas la présidence controversée de Ould Menguett s’annonce sous de mauvais auspices avec de nouveaux députés qui prennent en pleine figure le retour de la loi pour la protection des symboles de l’Etat. Et également le nouveau président de l’Assemblée nationale n’est pas favorable au retour du français pour les interventions des représentants du peuple.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cette présidence qui ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens est une volonté politique de Ould Ghazouani de recaser les hauts gradés de l’armée. Pour le parti INSAF majoritaire au parlement cette élection est la traduction de la promesse du chef de l’Etat.
C’est une opportunité pour les députés nationalistes extrémistes arabes d’exercer une pression pour la levée de l’immunité parlementaire de députés qui franchissent le Rubicon par de propos blasphématoires comme c’est le cas actuellement du député Mohamed Bouya à la suite d’une intervention du ministre de la Justice et du parquet de Nouakchott.
Après plus d’un mois de l’ouverture de la session parlementaire une tension politique règne au sein de l’hémicycle avec une opposition qui dénonce une dérive autoritaire du chef de l’exécutif. En tout cas la présidence controversée de Ould Menguett s’annonce sous de mauvais auspices avec de nouveaux députés qui prennent en pleine figure le retour de la loi pour la protection des symboles de l’Etat. Et également le nouveau président de l’Assemblée nationale n’est pas favorable au retour du français pour les interventions des représentants du peuple.
Cherif Kane
Source : Kassataya