Le conseil supérieur de la Magistrature vient de nommer 21 juges sortant de l’Ecole Nationale d’Administration de la Magistrature et du Journalisme et intégrés depuis 2020. Pour les observateurs cet élargissement de la famille judiciaire monocolore s’inscrit dans le cadre d’un système judiciaire à plusieurs vitesses.
A travers ce système judiciaire monocolore c’est l’Etat de non droit qui ne date pas d’aujourd’hui et qui est pointé par les observateurs. Le président du conseil supérieur de la justice, le président Ould Ghazouani persiste dans ses nominations monocolores en renforçant les tribunaux avec 21 nouveaux juges sortis de l’Ecole nationale d’Administration de la magistrature et du journalisme de Nouakchott et intégrés depuis 2020.
Ce nouveau contingent de juges intervient dans un contexte de la réforme de la justice qui laisse planer des doutes sur sa feuille de route qui a du mal à convaincre même le premier ministre dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Ce zapping du chef du gouvernement est révélateur de la mauvaise tenue des Etats généraux de la justice.
Pour les observateurs la justice mauritanienne est loin d’être indépendante. C’est Ould Ghazouani qui empiète sur tous les pouvoirs en tant que président du conseil supérieur de la Magistrature. Et son ingérence dans les affaires les plus délicates comme l’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Chouvi Cheine, n’est plus à démontrer.
Ensuite la justice n’est pas encore républicaine parce que toutes les composantes nationales ne sont pas ou mal représentées au sein des organes et institutions de l’Etat. Autrement dit la justice mauritanienne est partiale comme en témoignent les affaires sur l’esclavage avec des tribunaux complaisants.
La dernière condamnation à moitié d’une famille esclavagiste à deux ans de prison fermes par le tribunal de Nouakchott alors que la loi incriminant l’esclavage prévoit de 10 à 20 ans de prison. Un Etat de droit suppose une citoyenneté égale pour tous les Mauritaniens. Le chemin qui reste à parcourir pour une justice citoyenne est encore long dans un pays gouverné par des militaires sous vernis démocratique.
Cherif Kane
Source : Kassataya
A travers ce système judiciaire monocolore c’est l’Etat de non droit qui ne date pas d’aujourd’hui et qui est pointé par les observateurs. Le président du conseil supérieur de la justice, le président Ould Ghazouani persiste dans ses nominations monocolores en renforçant les tribunaux avec 21 nouveaux juges sortis de l’Ecole nationale d’Administration de la magistrature et du journalisme de Nouakchott et intégrés depuis 2020.
Ce nouveau contingent de juges intervient dans un contexte de la réforme de la justice qui laisse planer des doutes sur sa feuille de route qui a du mal à convaincre même le premier ministre dans son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Ce zapping du chef du gouvernement est révélateur de la mauvaise tenue des Etats généraux de la justice.
Pour les observateurs la justice mauritanienne est loin d’être indépendante. C’est Ould Ghazouani qui empiète sur tous les pouvoirs en tant que président du conseil supérieur de la Magistrature. Et son ingérence dans les affaires les plus délicates comme l’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Chouvi Cheine, n’est plus à démontrer.
Ensuite la justice n’est pas encore républicaine parce que toutes les composantes nationales ne sont pas ou mal représentées au sein des organes et institutions de l’Etat. Autrement dit la justice mauritanienne est partiale comme en témoignent les affaires sur l’esclavage avec des tribunaux complaisants.
La dernière condamnation à moitié d’une famille esclavagiste à deux ans de prison fermes par le tribunal de Nouakchott alors que la loi incriminant l’esclavage prévoit de 10 à 20 ans de prison. Un Etat de droit suppose une citoyenneté égale pour tous les Mauritaniens. Le chemin qui reste à parcourir pour une justice citoyenne est encore long dans un pays gouverné par des militaires sous vernis démocratique.
Cherif Kane
Source : Kassataya