Des gendarmes mauritaniens ont découvert il y a un mois des squelettes dont 9 sont ligotés aux pieds et aux mains et des crânes humains de 15 personnes dans la zone de Benamira au Nord de la Mauritanie.L’existence de ce charnier est révélée cette semaine par la presse nationale.Les observateurs s’interrogent sur le silence des autorités de Nouakchott pour la recherche de la vérité.
Au lendemain de la journée de la réconciliation nationale la découverte d’un charnier au Nord du pays ne peut s’apparenter à un simple accident encore moins à des cas isolés. Ce n’est pas le premier charnier dans l’histoire de la Mauritanie.Des cas similaires après les événements de 89 des fosses communes ont été découvertes à Sori Malé et à Wothie au Sud du pays. Les crânes humains et des squelettes de 15 personnes dont 9 ligotés aux mains et aux pieds attestent bien l’existence d’un charnier, découvert il y a un mois dans la zone de Benamira et gardé en secret jusqu’à la révélation de la presse nationale cette semaine à Nouakchott.
L’histoire retiendra que 28 soldats noirs ont été assassinés en 91 à Inal. Les veuves attendent toujours de pouvoir enfin faire leur deuil.Cette découverte pourrait se révéler déterminante quant aux identités des victimes. Malheureusement le silence jusqu’ici des autorités de Nouakchott qui font écran pour l’instant à toute enquête. Cette posture n’est pas pour rassurer les familles des victimes. Les observateurs ne s’attendent pas à une évolution de la situation. Ce troisième charnier met en évidence la culture de l’impunité des régimes de Nouakchott depuis 84 l’ère de Ould Taya aujourd’hui exilé au Qatar.
Bakala Kane
souce/ Kassataya
Au lendemain de la journée de la réconciliation nationale la découverte d’un charnier au Nord du pays ne peut s’apparenter à un simple accident encore moins à des cas isolés. Ce n’est pas le premier charnier dans l’histoire de la Mauritanie.Des cas similaires après les événements de 89 des fosses communes ont été découvertes à Sori Malé et à Wothie au Sud du pays. Les crânes humains et des squelettes de 15 personnes dont 9 ligotés aux mains et aux pieds attestent bien l’existence d’un charnier, découvert il y a un mois dans la zone de Benamira et gardé en secret jusqu’à la révélation de la presse nationale cette semaine à Nouakchott.
L’histoire retiendra que 28 soldats noirs ont été assassinés en 91 à Inal. Les veuves attendent toujours de pouvoir enfin faire leur deuil.Cette découverte pourrait se révéler déterminante quant aux identités des victimes. Malheureusement le silence jusqu’ici des autorités de Nouakchott qui font écran pour l’instant à toute enquête. Cette posture n’est pas pour rassurer les familles des victimes. Les observateurs ne s’attendent pas à une évolution de la situation. Ce troisième charnier met en évidence la culture de l’impunité des régimes de Nouakchott depuis 84 l’ère de Ould Taya aujourd’hui exilé au Qatar.
Bakala Kane
souce/ Kassataya