Les observateurs reviennent cette semaine sur la spoliation des terres agricoles des agriculteurs de la localité R’Kiz par l’Etat. Un accaparement des terres qui s’inscrit dans le cadre de la viabilisation de parcelles dans ce département du Trarza au Sud de la Mauritanie.
Dans ce département au Sud-Ouest du pays où les tribus de Boutilimitt, le fief du père de la nation,détiennent la majeure partie des terres de culture du lac R’Kiz. Parmi les autres tribus existantes figurent celle de Tajakant de descendants d’esclaves dans cette région agricole du Trarza.
Depuis fin janvier dernier, les cultivateurs entendent voler de leurs propres ailes sans partage des terres en friche. Un mouvement qui impacte le chantier en cours de viabilisation des terrains. Cette mobilisation est réprimée par les forces de sécurité. Plus d’une vingtaine de manifestants sont arrêtés. C’est l’esclavage foncier qui est pointée du doigt par les observateurs, un des axes de la politique agricole du gouvernement.
Au delà c’est la répartition du foncier rural discriminatoire de naissance qui est à l’originé de cette contestation. La nouvelle loi de délimitation des périmètres est considérée biaisée dès le départ spoliant ainsi les terres aux descendants d’esclaves , les Harratins dans cette région où ils sont majoritaires, taillables et corvéables.
Avec l’émergence de l’agro-business,en particulier étranger, le peu de propriétaires terriens deviennent des ouvriers agricoles. Dans cette perspective d’une agriculture au contraire exclusive, l’Etat mauritanien ne tire pas des leçons après quatre années de gouvernance.
Et les autorités administratives sont complices de la spoliation des terres en faisant intervenir à chaque manifestation les forces de sécurité qui procèdent à des arrestations.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Dans ce département au Sud-Ouest du pays où les tribus de Boutilimitt, le fief du père de la nation,détiennent la majeure partie des terres de culture du lac R’Kiz. Parmi les autres tribus existantes figurent celle de Tajakant de descendants d’esclaves dans cette région agricole du Trarza.
Depuis fin janvier dernier, les cultivateurs entendent voler de leurs propres ailes sans partage des terres en friche. Un mouvement qui impacte le chantier en cours de viabilisation des terrains. Cette mobilisation est réprimée par les forces de sécurité. Plus d’une vingtaine de manifestants sont arrêtés. C’est l’esclavage foncier qui est pointée du doigt par les observateurs, un des axes de la politique agricole du gouvernement.
Au delà c’est la répartition du foncier rural discriminatoire de naissance qui est à l’originé de cette contestation. La nouvelle loi de délimitation des périmètres est considérée biaisée dès le départ spoliant ainsi les terres aux descendants d’esclaves , les Harratins dans cette région où ils sont majoritaires, taillables et corvéables.
Avec l’émergence de l’agro-business,en particulier étranger, le peu de propriétaires terriens deviennent des ouvriers agricoles. Dans cette perspective d’une agriculture au contraire exclusive, l’Etat mauritanien ne tire pas des leçons après quatre années de gouvernance.
Et les autorités administratives sont complices de la spoliation des terres en faisant intervenir à chaque manifestation les forces de sécurité qui procèdent à des arrestations.
Cherif Kane
Source : Kassataya