Des islamistes candidats indépendants aux élections législatives et municipales du 19 novembre en Mauritanie ont demandé dimanche que les mosquées, "au caractère impartial et sacré", soient tenues à l'écart du jeu politique lors de la campagne électorale qui se déroule.
Jemil Ould Mensour, dirigeant du courant dit "islamiste modéré" et dont la formation est connue sous l'appellation "Groupe des réformateurs centristes", a dénoncé une "volonté de certains d'impliquer les mosquées dans la campagne électorale" ouverte le 4 novembre pour deux semaines.
"Certains membres de l'Association des Mosquées ont annoncé, au nom de cette association, leur soutien à une liste indépendante. Nous condamnons cela et continuons à estimer que la mosquée appartient à tous et qu'elle ne saurait être impliquée dans le jeu politique", a déclaré M. Ould Mensour lors d'une conférence de presse.
Il a exhorté les autorités à intervenir pour faire respecter "le caractère impartial et sacré des mosquées en les maintenant à l'écart des joutes et des manoeuvres politiques".
Il s'est également réjoui de la transparence et la neutralité de l'administration dans le déroulement de la campagne, mais a regretté que les autorités aient refusé à son mouvement de se constituer en parti politique.
Jemil Ould Mensour a par ailleurs confirmé l'appartenance de son mouvement à "l'école modérée des Frères musulmans" d'Egypte, en précisant cependant qu'il ne se "(reconnaissait) pas dans leurs expériences de gouvernement, chaque pays ayant sa spécificité".
Si les islamistes modérés obtiennent une "présence significative au Parlement" à l'issue des législatives, ils réclameront la rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël, "l'ennemi sioniste", a-t-il ajouté.
Ils demanderont aussi le développement des relations de partenariat avec l'Europe, "sans oublier d'oeuvrer pour une certaine coopération avec les Etats-Unis", a-t-il promis.
Le mouvement islamiste présente 64 listes pour les 216 communes et en aligne 30 autres aux législatives pour 85 sièges à pourvoir.
Près de 1,7 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour ces scrutins couplés le 19 novembre, selon la commission électorale.
source : via flamnet
Jemil Ould Mensour, dirigeant du courant dit "islamiste modéré" et dont la formation est connue sous l'appellation "Groupe des réformateurs centristes", a dénoncé une "volonté de certains d'impliquer les mosquées dans la campagne électorale" ouverte le 4 novembre pour deux semaines.
"Certains membres de l'Association des Mosquées ont annoncé, au nom de cette association, leur soutien à une liste indépendante. Nous condamnons cela et continuons à estimer que la mosquée appartient à tous et qu'elle ne saurait être impliquée dans le jeu politique", a déclaré M. Ould Mensour lors d'une conférence de presse.
Il a exhorté les autorités à intervenir pour faire respecter "le caractère impartial et sacré des mosquées en les maintenant à l'écart des joutes et des manoeuvres politiques".
Il s'est également réjoui de la transparence et la neutralité de l'administration dans le déroulement de la campagne, mais a regretté que les autorités aient refusé à son mouvement de se constituer en parti politique.
Jemil Ould Mensour a par ailleurs confirmé l'appartenance de son mouvement à "l'école modérée des Frères musulmans" d'Egypte, en précisant cependant qu'il ne se "(reconnaissait) pas dans leurs expériences de gouvernement, chaque pays ayant sa spécificité".
Si les islamistes modérés obtiennent une "présence significative au Parlement" à l'issue des législatives, ils réclameront la rupture des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël, "l'ennemi sioniste", a-t-il ajouté.
Ils demanderont aussi le développement des relations de partenariat avec l'Europe, "sans oublier d'oeuvrer pour une certaine coopération avec les Etats-Unis", a-t-il promis.
Le mouvement islamiste présente 64 listes pour les 216 communes et en aligne 30 autres aux législatives pour 85 sièges à pourvoir.
Près de 1,7 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour ces scrutins couplés le 19 novembre, selon la commission électorale.
source : via flamnet