La fin de l’enrôlement le 31 décembre prochain ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens. Des citoyens sont descendus cette semaine dans la rue avant de se rassembler devant le centre d’enrôlement de la Polyclinique de la capitale.
Les manifestants protestent contre les difficultés des opérations d’enrôlement dans les centres dans les régions. Ce sont les régions du Gorgol du Brakna et du Trarza et de Nouakchott qui sont pointées du doigt où les citoyens ont l’impression depuis la campagne ouverte par l’agence nationale de registre des populations et des titres sécurisées que c’est un simulacre de recensement.
Des milliers de citoyens de la vallée ne sont pas encore recensés. Beaucoup risquent d’être des apatrides et des sans-papiers chez eux après le 31 décembre prochain date de la fin de l’enrôlement en Mauritanie. Les observateurs ne sont dupes. La reprise des opérations de l’enrôlement sur tout le territoire est un signal d’accélération du génocide biométrique engagé depuis 2019 sous le régime de l’ex-président Ould Abdel Aziz.
Derrière les injonctions de Ould Ghazouani pour l’accès à l’Etat-civil de tous les citoyens se cache une politique de dé négrification qui date du régime du génocidaire Ould Taya de 1984à 2005. La mobilisation des citoyens devant le centre d’enrôlement de la Polyclinique de Nouakchott s’inscrit dans une démarche d’interpeller également Ould Ghazouani des 15 000 réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Les manifestants protestent contre les difficultés des opérations d’enrôlement dans les centres dans les régions. Ce sont les régions du Gorgol du Brakna et du Trarza et de Nouakchott qui sont pointées du doigt où les citoyens ont l’impression depuis la campagne ouverte par l’agence nationale de registre des populations et des titres sécurisées que c’est un simulacre de recensement.
Des milliers de citoyens de la vallée ne sont pas encore recensés. Beaucoup risquent d’être des apatrides et des sans-papiers chez eux après le 31 décembre prochain date de la fin de l’enrôlement en Mauritanie. Les observateurs ne sont dupes. La reprise des opérations de l’enrôlement sur tout le territoire est un signal d’accélération du génocide biométrique engagé depuis 2019 sous le régime de l’ex-président Ould Abdel Aziz.
Derrière les injonctions de Ould Ghazouani pour l’accès à l’Etat-civil de tous les citoyens se cache une politique de dé négrification qui date du régime du génocidaire Ould Taya de 1984à 2005. La mobilisation des citoyens devant le centre d’enrôlement de la Polyclinique de Nouakchott s’inscrit dans une démarche d’interpeller également Ould Ghazouani des 15 000 réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali.
Cherif Kane
Source : Kassataya