Les témoignages sur les commissions d’enquêtes monocolores du cinquième recensement général de la population et de l’habitat dans les quartiers populaires à Nouakchott inquiètent les observateurs qui redoutent des statistiques biaisées de la population.
Ce sentiment des observateurs résulte d’abord du fait que les tablettes des enquêteurs sont configurées en arabe excluant le français ou les langues nationales. Ensuite des témoignages dignes de foi dans le quartier le plus populaire de la Sebkha pointent un questionnaire à caractère tendancieux sur les langues parlées des Mauritaniens.
Les témoignages des locuteurs des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) convergent vers l’insistance des enquêteurs à arriver au bout de beaucoup de relances à avoir une réponse sur une deuxième langue entre l’arabe et le Hassanya. Et quand des familles arabophones refusent de répondre à des questions libellées en français cela signifie que l’arabisation avance à grands pas.Et la négation des langues nationales n’est plus à démontrer. Et que les enquêteurs non arabophones n’ont pas de place dans ce cinquième recensement général de la population et de l’habitat à connotation politique.
Les observateurs redoutent que l’exploitation des statistiques minimise les données démographiques réelles des Harratines et des Négro-africains qui représentent une partie importante de la population. Du recensement biométrique monocolore aux commissions du recensement général monocolore en passant les nominations monocolores de Ould Ghazouani , la boucle du triptyque de la politique discriminatoire est bouclée.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce sentiment des observateurs résulte d’abord du fait que les tablettes des enquêteurs sont configurées en arabe excluant le français ou les langues nationales. Ensuite des témoignages dignes de foi dans le quartier le plus populaire de la Sebkha pointent un questionnaire à caractère tendancieux sur les langues parlées des Mauritaniens.
Les témoignages des locuteurs des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) convergent vers l’insistance des enquêteurs à arriver au bout de beaucoup de relances à avoir une réponse sur une deuxième langue entre l’arabe et le Hassanya. Et quand des familles arabophones refusent de répondre à des questions libellées en français cela signifie que l’arabisation avance à grands pas.Et la négation des langues nationales n’est plus à démontrer. Et que les enquêteurs non arabophones n’ont pas de place dans ce cinquième recensement général de la population et de l’habitat à connotation politique.
Les observateurs redoutent que l’exploitation des statistiques minimise les données démographiques réelles des Harratines et des Négro-africains qui représentent une partie importante de la population. Du recensement biométrique monocolore aux commissions du recensement général monocolore en passant les nominations monocolores de Ould Ghazouani , la boucle du triptyque de la politique discriminatoire est bouclée.
Cherif Kane
Source : Kassataya