« Des personnes honorables, hommes et femmes croupissent devant les banques en attendant un providentiel virement de ce qui s’apparente plus à une aumône qu’à une pension de retraite ». Ce cri du cœur de Bakary Kaloga sur sa page Facebook est un plaidoyer pour ces « Grands silencieux » qui continuent de vivre le calcaire de la fin du mois avec de si petites retraites.
Ce profond chagrin d’un ancien professeur de Mathématiques qui circule cette fin de semaine sur les réseaux sociaux est révélatrice d’une triste réalité de la situation des retraités en Mauritanie notamment les fonctionnaires. Avec les nouvelles mesures du gouvernement de Ould Bilal de prolonger l’âge de la retraite jusqu’à 63 ans, les Mauritaniens demandent plus un plan de carrière pour les fonctionnaires et une augmentation de la grille des salaires pour faire face aux dures réalités de la vie quotidienne.
L’augmentation récente de la pension de retraite par Ould Ghazouani est une réponse partielle donc insuffisante pour un pays considéré très riche en ressources naturelles sur le point d’exploiter le gaz avec les premières bouteilles fin 2023. C’est toute une politique sociale que le président mauritanien devra inventer pour faire face au pouvoir d’achat d’année en année en chute libre. Il s’agira également d’améliorer les circuits de paiement des retraites pour ne pas en arriver à des attentes très longues devant les guichets des banques et au bout la pension n’est pas virée.
Un calvaire même pour ces privilégiés de la fonction publique des anciens professeurs ou instituteurs ou cadres simplement. Et que dire de ceux qui n’appartiennent pas à cette catégorie de crème de la République. Tous ces « Grands silencieux » vivent le calvaire de la fin du mois.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce profond chagrin d’un ancien professeur de Mathématiques qui circule cette fin de semaine sur les réseaux sociaux est révélatrice d’une triste réalité de la situation des retraités en Mauritanie notamment les fonctionnaires. Avec les nouvelles mesures du gouvernement de Ould Bilal de prolonger l’âge de la retraite jusqu’à 63 ans, les Mauritaniens demandent plus un plan de carrière pour les fonctionnaires et une augmentation de la grille des salaires pour faire face aux dures réalités de la vie quotidienne.
L’augmentation récente de la pension de retraite par Ould Ghazouani est une réponse partielle donc insuffisante pour un pays considéré très riche en ressources naturelles sur le point d’exploiter le gaz avec les premières bouteilles fin 2023. C’est toute une politique sociale que le président mauritanien devra inventer pour faire face au pouvoir d’achat d’année en année en chute libre. Il s’agira également d’améliorer les circuits de paiement des retraites pour ne pas en arriver à des attentes très longues devant les guichets des banques et au bout la pension n’est pas virée.
Un calvaire même pour ces privilégiés de la fonction publique des anciens professeurs ou instituteurs ou cadres simplement. Et que dire de ceux qui n’appartiennent pas à cette catégorie de crème de la République. Tous ces « Grands silencieux » vivent le calvaire de la fin du mois.
Cherif Kane
Source : Kassataya