12 août 2006 : A trois semaines de la clôture des inscriptions sur les listes électorales en août Mauritanie : Seuls les Sénégalais de Nouakchott se sont inscrits
Si à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, les inscriptions sur les listes électorales se passent à merveille, dans les autres centres prévus, notamment Rosso et Nouadhibou, aucun Sénégalais n'a pu s'inscrire. Une situation que les autorités consulaires du Sénégal en Mauritanie expliquent par le fait que les autorités mauritaniennes n’ont toujours pas donné le feu vert aux membres de la Commission d'inscription pour qu'ils puissent se déplacer vers ces zones à forte concentration de Sénégalais.
Des milliers de Sénégalais établis en Mauritanie risquent de ne pas s’inscrire sur les listes électorales et, par conséquent, de ne pas bénéficier des nouvelles cartes d’identité numérisées. Parce qu'à moins de vingt jours de l’arrêt des inscriptions, les membres de la Délégation extérieure de la Cena (Decena) n’ont toujours pas obtenu la carte blanche des autorités mauritanienne devant leur permettre de se déplacer vers Nouadhibou et Rosso, des zones situées respectivement à 480 km et à 200 km de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Des zones à forte concentration de Sénégalais.
En fait, les autorités mauritaniennes chargées de leur faciliter la tâche n’ont toujours pas donné de feu vert, malgré la demande d’autorisation déposée sur la table du Conseil militaire pour la démocratie et la justice (Cmdj), depuis le mois d’avril dernier.
Toujours est-il que de l’avis l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, Mahmoudou Cheikh Kane, cette situation est bien compréhensible. L’argument avancé par le diplomate est qu'‘aussi bien la période à laquelle la demande d’autorisation est déposée que celle à laquelle nous nous trouvons est exceptionnelle pour les Mauritaniens qui vivent une transition et travaillent pour la tenue d’une série d’élections, en un temps record’. C'est ainsi que ‘le 27 juin dernier, c’était le référendum, au mois d’octobre, ce seront les législatives, en novembre, place aux sénatoriales pour ensuite faire cap sur la présidentielle prévues au mois de mars 2007’. Une travail de titan qui n’empêche, selon M. Kane, ‘le gouvernement mauritanien de faire beaucoup d’effort pour agencer son calendrier afin de donner une réponse positive à notre requête’.
Le point de vue de l’ambassadeur du Sénégal à Nouakchott est partagé par les membres de la Délégation extérieure de la Cena en Mauritanie. Aussi bien pour le président de la commission Alassane Ndoye que pour le contrôleur de la Decena, Mamadou I. Wane, l’attitude du gouvernement mauritanien est bien compréhensible, eu égard aux situations dans lesquelles se trouve ce pays.
Mais est-ce une raison pour sacrifier des milliers de Sénégalais en les empêchant de s’inscrire sur les listes électorales ? Les membres de la Commission, logée à l’intérieur de l’ambassade, ne voient pas péril en la demeure. A les en croire, malgré le peu de temps qui reste, ils pourront atteindre leur objectif d’inscrire tous les Sénégalais. Cette conviction, ils la puisent dans leur condition de travail qu’ils jugent bonne, mais aussi dans la volonté déjà manifestée par les Sénégalais résidant en Mauritanie. Pour preuve, explique un des membres de la Commission, certains quittent des zones reculées du pays pour venir s’inscrire à Nouakchott et repartir. Un engouement qui fait que ‘nous avons triplé le nombre d’inscrits en 2000’, s’enorgueillit-il. Lors de notre passage dans les locaux de la Commission, ils étaient au nombre de 9 702 Sénégalais à s’être inscrits sur les listes électorales alors qu’en ‘2000, la liste était barrée à 3000’.
Même s’ils sont au nombre de 7 921 Sénégalais recensés par les services de l’ambassade (d'après les statistiques de 2004, 2005 et du mois d’août 2006), il reste que le total de Sénégalais vivant en Mauritanie est estimé à quelque soixante mille. Aussi, au-delà de les inscrire sur les listes électorales, les autorités consulaires du Sénégalais établies à Nouakchott considèrent-elles l’opération une aubaine pour réussir le pari d'avoir le cœur net sur le nombre exact de Sénégalais vivant en Mauritanie.
Lors de notre passage à la commission d'inscription, il n'y avait aucun représentant des partis politique. Ce que les membres de la Commission ont expliqué par le fait que ‘les choses se passent bien et aucun heurt n’est survenu. Alors, les représentants des partis, notamment du Pds, du Ps, de l'Urd, de l'Afp et d'Aj/Pads ne passent que de temps en temps’.
Elh Saidou Nourou DIA
Note: Info source : Walfadjri (Sénégal)
Si à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, les inscriptions sur les listes électorales se passent à merveille, dans les autres centres prévus, notamment Rosso et Nouadhibou, aucun Sénégalais n'a pu s'inscrire. Une situation que les autorités consulaires du Sénégal en Mauritanie expliquent par le fait que les autorités mauritaniennes n’ont toujours pas donné le feu vert aux membres de la Commission d'inscription pour qu'ils puissent se déplacer vers ces zones à forte concentration de Sénégalais.
Des milliers de Sénégalais établis en Mauritanie risquent de ne pas s’inscrire sur les listes électorales et, par conséquent, de ne pas bénéficier des nouvelles cartes d’identité numérisées. Parce qu'à moins de vingt jours de l’arrêt des inscriptions, les membres de la Délégation extérieure de la Cena (Decena) n’ont toujours pas obtenu la carte blanche des autorités mauritanienne devant leur permettre de se déplacer vers Nouadhibou et Rosso, des zones situées respectivement à 480 km et à 200 km de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Des zones à forte concentration de Sénégalais.
En fait, les autorités mauritaniennes chargées de leur faciliter la tâche n’ont toujours pas donné de feu vert, malgré la demande d’autorisation déposée sur la table du Conseil militaire pour la démocratie et la justice (Cmdj), depuis le mois d’avril dernier.
Toujours est-il que de l’avis l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, Mahmoudou Cheikh Kane, cette situation est bien compréhensible. L’argument avancé par le diplomate est qu'‘aussi bien la période à laquelle la demande d’autorisation est déposée que celle à laquelle nous nous trouvons est exceptionnelle pour les Mauritaniens qui vivent une transition et travaillent pour la tenue d’une série d’élections, en un temps record’. C'est ainsi que ‘le 27 juin dernier, c’était le référendum, au mois d’octobre, ce seront les législatives, en novembre, place aux sénatoriales pour ensuite faire cap sur la présidentielle prévues au mois de mars 2007’. Une travail de titan qui n’empêche, selon M. Kane, ‘le gouvernement mauritanien de faire beaucoup d’effort pour agencer son calendrier afin de donner une réponse positive à notre requête’.
Le point de vue de l’ambassadeur du Sénégal à Nouakchott est partagé par les membres de la Délégation extérieure de la Cena en Mauritanie. Aussi bien pour le président de la commission Alassane Ndoye que pour le contrôleur de la Decena, Mamadou I. Wane, l’attitude du gouvernement mauritanien est bien compréhensible, eu égard aux situations dans lesquelles se trouve ce pays.
Mais est-ce une raison pour sacrifier des milliers de Sénégalais en les empêchant de s’inscrire sur les listes électorales ? Les membres de la Commission, logée à l’intérieur de l’ambassade, ne voient pas péril en la demeure. A les en croire, malgré le peu de temps qui reste, ils pourront atteindre leur objectif d’inscrire tous les Sénégalais. Cette conviction, ils la puisent dans leur condition de travail qu’ils jugent bonne, mais aussi dans la volonté déjà manifestée par les Sénégalais résidant en Mauritanie. Pour preuve, explique un des membres de la Commission, certains quittent des zones reculées du pays pour venir s’inscrire à Nouakchott et repartir. Un engouement qui fait que ‘nous avons triplé le nombre d’inscrits en 2000’, s’enorgueillit-il. Lors de notre passage dans les locaux de la Commission, ils étaient au nombre de 9 702 Sénégalais à s’être inscrits sur les listes électorales alors qu’en ‘2000, la liste était barrée à 3000’.
Même s’ils sont au nombre de 7 921 Sénégalais recensés par les services de l’ambassade (d'après les statistiques de 2004, 2005 et du mois d’août 2006), il reste que le total de Sénégalais vivant en Mauritanie est estimé à quelque soixante mille. Aussi, au-delà de les inscrire sur les listes électorales, les autorités consulaires du Sénégalais établies à Nouakchott considèrent-elles l’opération une aubaine pour réussir le pari d'avoir le cœur net sur le nombre exact de Sénégalais vivant en Mauritanie.
Lors de notre passage à la commission d'inscription, il n'y avait aucun représentant des partis politique. Ce que les membres de la Commission ont expliqué par le fait que ‘les choses se passent bien et aucun heurt n’est survenu. Alors, les représentants des partis, notamment du Pds, du Ps, de l'Urd, de l'Afp et d'Aj/Pads ne passent que de temps en temps’.
Elh Saidou Nourou DIA
Note: Info source : Walfadjri (Sénégal)