43 ans après les évènements de 1989, la situation des réfugiés mauritaniens au Sénégal est toujours d’actualité. Le groupe de rap mauritanien Diam Min Tekky interpelle cette semaine le président Macky Sall pour résoudre ce passif humanitaire qui continue de diviser les Mauritaniens.
Les rappeurs mauritaniens demandent une audience avec le chef de l’Etat sénégalais pour mieux expliquer cette page sombre de l’histoire avant que Macky Sall ne cède son fauteuil à son successeur en 2024.L’opportunité pour Diam Min Tekky de pointer les conditions difficiles des 14 000 réfugiés restés au pays de la Téranga contre leur gré après le rapatriement de 20000 d’entre eux en 2008 par les autorités de Nouakchott dans le cadre d’un accord tripartite entre le Sénégal, la Mauritanie et le HCR.
Ces réfugiés qui vivent aujourd’hui dans des camps, sont sans papiers et que beaucoup d’enfants qui y sont nés et grandi sont sans identité.
Les observateurs rappellent que le Khalife général des Mourides avait plaidé pour la cause des réfugiés mauritaniens à l’occasion de la journée internationale des réfugiés le 20 juin dernier. L’hypothèse d’octroyer la nationalité sénégalaise aux réfugiés est dans le collimateur des médiateurs sénégalais.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Les rappeurs mauritaniens demandent une audience avec le chef de l’Etat sénégalais pour mieux expliquer cette page sombre de l’histoire avant que Macky Sall ne cède son fauteuil à son successeur en 2024.L’opportunité pour Diam Min Tekky de pointer les conditions difficiles des 14 000 réfugiés restés au pays de la Téranga contre leur gré après le rapatriement de 20000 d’entre eux en 2008 par les autorités de Nouakchott dans le cadre d’un accord tripartite entre le Sénégal, la Mauritanie et le HCR.
Ces réfugiés qui vivent aujourd’hui dans des camps, sont sans papiers et que beaucoup d’enfants qui y sont nés et grandi sont sans identité.
Les observateurs rappellent que le Khalife général des Mourides avait plaidé pour la cause des réfugiés mauritaniens à l’occasion de la journée internationale des réfugiés le 20 juin dernier. L’hypothèse d’octroyer la nationalité sénégalaise aux réfugiés est dans le collimateur des médiateurs sénégalais.
Cherif Kane
Source : Kassataya