Un ressortissant mauritanien résidant en Belgique vient réclamer l’ouverture d’un bureau de vote au niveau de la Belgique. Cheikh Ly, pour ne pas le nommer, qui a joint la rédaction du Calame, ce 15 avril, réitère une vieille revendication venue se greffer sur celle relative à la création d’un centre d’accueil des citoyens mauritaniens vivant dans les pays du BENELUX (Belgique, Nederland et Luxembourg) mais également ceux résidant en Suède et en Finlande.
Pour ce compatriote, les mauritaniens vivant dans cette partie de l’Europe sont comme des oubliés de la République alors que leur pays dispose d’une ambassade à Bruxelles. Pour toutes les formalités administratives (passeport, CNI, actes de naissance ou de mariage…´ nous devons nous rendre à Paris en France, auprès de notre représentation dans ce pays ; notre ambassade en Belgique qui gère les autres pays du BENELUX ne facilite pas la tâche à ces concitoyens, ces derniers ignorent tout de cette représentation’´, affirme Cheikh Ly. Rien d’étonnant donc qu’elle ne fasse rien pour l’ouverture d’un bureau de vote pour les mauritaniens dont le nombre avoisine près de 2500 personnes.
Il faut rappeler qu’à la veille des dernières élections municipales, régionales et législatives, les ressortissants mauritaniens vivant au BENELUX avaient réclamé l’ouverture d’un bureau de vote à Bruxelles pour leur éviter de se déplacer à Paris pour voter. Un véritable calvaire, qu’a raconté ce ressortissant mauritanien dans un cri du cœur publié par le Calame, en mars 2023. « Le déplacement est épuisant, coûteux et long (quitter Bruxelles à 5 heures du matin, faire plus de 5 heures de route) ; une fois à Paris, vers 10 h, l’électeur doit prendre son mal en patience pour faire la queue avec de nombreux compatriotes. Une situation qui finit par dégoûter les votants. »
Pour éviter tous ces désagréments aux ressortissants mauritaniens vivants à l’étranger, M. Ly avait entrepris des démarches personnelles auprès des autorités mauritaniennes et écrit une lettre ouverte au président de la République pour l'interpeller sur cette situation. En vain. Il avait espéré que la situation allait être corrigée pour la présidentielle mais là aussi, peine perdue. Ceux qui voudront voter lors de la présidentielle du 29 juin devront se rendre à Paris avec le calvaire précité.
L’ouverture d’un bureau de vote et d’un centre d’état-civil sont des doléances pressantes des mauritaniens de Belgique et des pays voisins, elle permet, à ajouté Cheikh Ly, de rapprocher l’ambassade de ses ressortissants dans leur diversité. Notre compatriote rappelle au passage que le président Ghazwani, président de tous les mauritaniens, avait pris l’engagement, dans son programme électoral, de rétablir tous les mauritaniens dans leurs droits. « Je pense que ceux d’obtenir des papiers d’état-civil et de voter en font partie », souligne Cheikh résidant à Bruxelles depuis quelques décennies.
Dans un post publié l’an dernier, il reconnaissait les quelques efforts de l’ambassadeur en Belgique qui gère aussi les autres pays, mais regrettait qu’il ne puisse pas trouver des solutions aux questions essentielles qui préoccupent les émigrés mauritaniens dans cette partie de l’Europe. Espérons que ce cri du cœur ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. Comme beaucoup d’autres, hélas !
Source : Le Calame (Mauritanie)
Pour ce compatriote, les mauritaniens vivant dans cette partie de l’Europe sont comme des oubliés de la République alors que leur pays dispose d’une ambassade à Bruxelles. Pour toutes les formalités administratives (passeport, CNI, actes de naissance ou de mariage…´ nous devons nous rendre à Paris en France, auprès de notre représentation dans ce pays ; notre ambassade en Belgique qui gère les autres pays du BENELUX ne facilite pas la tâche à ces concitoyens, ces derniers ignorent tout de cette représentation’´, affirme Cheikh Ly. Rien d’étonnant donc qu’elle ne fasse rien pour l’ouverture d’un bureau de vote pour les mauritaniens dont le nombre avoisine près de 2500 personnes.
Il faut rappeler qu’à la veille des dernières élections municipales, régionales et législatives, les ressortissants mauritaniens vivant au BENELUX avaient réclamé l’ouverture d’un bureau de vote à Bruxelles pour leur éviter de se déplacer à Paris pour voter. Un véritable calvaire, qu’a raconté ce ressortissant mauritanien dans un cri du cœur publié par le Calame, en mars 2023. « Le déplacement est épuisant, coûteux et long (quitter Bruxelles à 5 heures du matin, faire plus de 5 heures de route) ; une fois à Paris, vers 10 h, l’électeur doit prendre son mal en patience pour faire la queue avec de nombreux compatriotes. Une situation qui finit par dégoûter les votants. »
Pour éviter tous ces désagréments aux ressortissants mauritaniens vivants à l’étranger, M. Ly avait entrepris des démarches personnelles auprès des autorités mauritaniennes et écrit une lettre ouverte au président de la République pour l'interpeller sur cette situation. En vain. Il avait espéré que la situation allait être corrigée pour la présidentielle mais là aussi, peine perdue. Ceux qui voudront voter lors de la présidentielle du 29 juin devront se rendre à Paris avec le calvaire précité.
L’ouverture d’un bureau de vote et d’un centre d’état-civil sont des doléances pressantes des mauritaniens de Belgique et des pays voisins, elle permet, à ajouté Cheikh Ly, de rapprocher l’ambassade de ses ressortissants dans leur diversité. Notre compatriote rappelle au passage que le président Ghazwani, président de tous les mauritaniens, avait pris l’engagement, dans son programme électoral, de rétablir tous les mauritaniens dans leurs droits. « Je pense que ceux d’obtenir des papiers d’état-civil et de voter en font partie », souligne Cheikh résidant à Bruxelles depuis quelques décennies.
Dans un post publié l’an dernier, il reconnaissait les quelques efforts de l’ambassadeur en Belgique qui gère aussi les autres pays, mais regrettait qu’il ne puisse pas trouver des solutions aux questions essentielles qui préoccupent les émigrés mauritaniens dans cette partie de l’Europe. Espérons que ce cri du cœur ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd. Comme beaucoup d’autres, hélas !
Source : Le Calame (Mauritanie)