Le comité de sages propriétaires terriens mauritaniens estime qu’il est ‘’temps d’arrêter toute mesure foncière ou agraire qui soit porteuse de conflit et source de division des mauritaniens’’.
Lors d’une conférence de presse tenue, lundi 13 mai au siège du Fonadh, le directoire de cette structure a indiqué qu’il est temps de mettre un terme à une ordonnance (de 1983 sur la réforme foncière)prise sous un régime d’exception et juge qu’il est temps d’un retour au droit coutumier islamique qui a régi le foncier mauritanien depuis des siècles.
Le comité demande ‘’avec véhémence que l’Etat fasse un cadastre réactualisant la propriété terrienne chacun par un titre foncier’’. Et que chacun mauritanien puisse accéder à la terre chez lui
Le Comité sollicite l’Etat et les bailleurs afin d’aider ‘’chacun à rester dans son terroir et qu’ils l’aident à mettre en valeur sa terre pour qu’il gagne sa vie, et mieux, qu’il soit compétitif au niveau du marché national’’.
Aussi, le Comité plaide pour la mise en œuvre de la politique de l’Accord tripartite gagnant entre le propriétaire terrien, l’Etat et le bailleur national et /ou étranger.
Le Comité attend de l’Etat qu’il joue « son rôle régalien et veille aux intérêts des citoyens dans le respect du droit et dans l’impartialité ».
Par ailleurs, pour ne pas revêtir un caractère politique, le Comité a jugé nécessaire de ne pas rencontrer les candidats à la présidentielle préférant mener des actions de sensibilisation et de lobbying auprès du gouvernement par le biais du ministère de l’agriculture et des agglomérations. Dans le cadre de son plan d’action, le Comité projette d’organiser la société civile pour que les potentiels bailleurs au niveau local aient des répondants.
Source : Le Calame (Mauritanie)
Lors d’une conférence de presse tenue, lundi 13 mai au siège du Fonadh, le directoire de cette structure a indiqué qu’il est temps de mettre un terme à une ordonnance (de 1983 sur la réforme foncière)prise sous un régime d’exception et juge qu’il est temps d’un retour au droit coutumier islamique qui a régi le foncier mauritanien depuis des siècles.
Le comité demande ‘’avec véhémence que l’Etat fasse un cadastre réactualisant la propriété terrienne chacun par un titre foncier’’. Et que chacun mauritanien puisse accéder à la terre chez lui
Le Comité sollicite l’Etat et les bailleurs afin d’aider ‘’chacun à rester dans son terroir et qu’ils l’aident à mettre en valeur sa terre pour qu’il gagne sa vie, et mieux, qu’il soit compétitif au niveau du marché national’’.
Aussi, le Comité plaide pour la mise en œuvre de la politique de l’Accord tripartite gagnant entre le propriétaire terrien, l’Etat et le bailleur national et /ou étranger.
Le Comité attend de l’Etat qu’il joue « son rôle régalien et veille aux intérêts des citoyens dans le respect du droit et dans l’impartialité ».
Par ailleurs, pour ne pas revêtir un caractère politique, le Comité a jugé nécessaire de ne pas rencontrer les candidats à la présidentielle préférant mener des actions de sensibilisation et de lobbying auprès du gouvernement par le biais du ministère de l’agriculture et des agglomérations. Dans le cadre de son plan d’action, le Comité projette d’organiser la société civile pour que les potentiels bailleurs au niveau local aient des répondants.
Source : Le Calame (Mauritanie)