Le premier ministre mauritanien a surpris les nouveaux députés en leur demandant de respecter la fonction du président de la République dans leurs critiques. Ould Ghazouani n’est pas responsable devant le parlement. Ce retour aux symboles de l’Etat par Ould Bilal est un rappel de la loi controversée considérée liberticide par les observateurs.
La loi pour la protection des symboles de l’Etat revient à l’Assemblée nationale sous la forme d’une injonction du premier ministre aux nouveaux députés les appelant à la retenue pour les critiques contre le président de la République.
Deux ans après l’adoption de loi, Ould Bilal actualise la criminalisation de l’atteinte à l’aura de l’Etat et du citoyen dans sa réponse aux parlementaires de l’opposition qualifiant leurs propos de dangereux pour la démocratie. C’est un rappel à l’ordre dont la première conséquence est la suspension de quatre séances d’un député pour ses propos considérés comme une offense au chef de l’Etat.
Cette tension politique est mal venue dans un contexte de post-élections entachées de fraudes. Et un contexte politique marqué par les dessous de l’affaire Chouvi Cheine sur la scène médiatique avec en toile fond la mesure d’éloignement du juge d’instruction chargé de l’instruction. Ces dérives de l’Etat éclaboussent le chef de l’exécutif qui empiète sur le
troisième pouvoir, la justice. Ould Ghazouani n’est pas au-dessus des lois c’est le premier magistrat du pays. Cette communication du chef du gouvernement intervient en même temps que la suppression par la HAPA de l’intervention d’un autre parlementaire considérée comme une insulte présumée à l’égard du prophète Mohamed ( PSL).
Cherif Kane
Source : Kassataya
La loi pour la protection des symboles de l’Etat revient à l’Assemblée nationale sous la forme d’une injonction du premier ministre aux nouveaux députés les appelant à la retenue pour les critiques contre le président de la République.
Deux ans après l’adoption de loi, Ould Bilal actualise la criminalisation de l’atteinte à l’aura de l’Etat et du citoyen dans sa réponse aux parlementaires de l’opposition qualifiant leurs propos de dangereux pour la démocratie. C’est un rappel à l’ordre dont la première conséquence est la suspension de quatre séances d’un député pour ses propos considérés comme une offense au chef de l’Etat.
Cette tension politique est mal venue dans un contexte de post-élections entachées de fraudes. Et un contexte politique marqué par les dessous de l’affaire Chouvi Cheine sur la scène médiatique avec en toile fond la mesure d’éloignement du juge d’instruction chargé de l’instruction. Ces dérives de l’Etat éclaboussent le chef de l’exécutif qui empiète sur le
troisième pouvoir, la justice. Ould Ghazouani n’est pas au-dessus des lois c’est le premier magistrat du pays. Cette communication du chef du gouvernement intervient en même temps que la suppression par la HAPA de l’intervention d’un autre parlementaire considérée comme une insulte présumée à l’égard du prophète Mohamed ( PSL).
Cherif Kane
Source : Kassataya