L’Observatoire Mauritanien des Droits de l’Homme (OMDH) a dénoncé aujourd’hui dimanche sur Al Jazeera la nouvelle vague d’arrestations opérée par les autorités dans les rangs du courant salafiste, la qualifiant d’illégale.
Selon une déclaration à Al Jazeera donnée par Ahmedou Vall Ould Dine responsable de la communication au sein de cet organisme, les autorités ont procédé hier à une nouvelle campagne d’arrestations qui s’est étendue à un groupe de salafistes dont l’éminent imam activiste Abou Bekrine Ould Abderrahmane qui conduit la prière à la mosquée « Al Ihsan » d’El Mina dans le sud de la capitale Nouakchott, et qui a été arrêté deux fois auparavant dans le cadre de la même campagne lancée contre le courant salafiste.
Le responsable en question a aussi déclaré à Al Jazeera que pas moins de cinq femmes ont été arrêtées avec l’imam en question dont fait partie son épouse.
Le responsable a aussi déclaré que ses informations ont été recueillies par son organisme à travers des renseignements donnés par les familles et proches des personnes arrêtées et aussi des témoignages oculaires, qui ont affirmé que les forces de l’ordre ont cueilli à la faveur de la surprise les personnes en question et les ont conduit dans un endroit inconnu.
Ould Dine a aussi ajouté que ces arrestations viennent s’inscrire dans le cadre traditionnel des méthodes extrajudiciaires opérées au nom de ce qui est désormais appelé « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux ». Il faut rappeler que cette nouvelle vague d’arrestation intervient moins d’une semaine après l’arrestation à Nouakchott de trois prétendus membres du GSPC algérien qui viendraient de faire leur entrée clandestinement dans le pays.
Dans la même activité fébrile, le prisonnier Sidine Ould Isselmou qui séjourne à la prison civile depuis bientôt deux ans avec ses compagnons, a été amené de sa cellule par la police pour un interrogatoire, avant d’y être à nouveau ramené quelques jours plus tard.
source : SaharaMedia via cridem
Selon une déclaration à Al Jazeera donnée par Ahmedou Vall Ould Dine responsable de la communication au sein de cet organisme, les autorités ont procédé hier à une nouvelle campagne d’arrestations qui s’est étendue à un groupe de salafistes dont l’éminent imam activiste Abou Bekrine Ould Abderrahmane qui conduit la prière à la mosquée « Al Ihsan » d’El Mina dans le sud de la capitale Nouakchott, et qui a été arrêté deux fois auparavant dans le cadre de la même campagne lancée contre le courant salafiste.
Le responsable en question a aussi déclaré à Al Jazeera que pas moins de cinq femmes ont été arrêtées avec l’imam en question dont fait partie son épouse.
Le responsable a aussi déclaré que ses informations ont été recueillies par son organisme à travers des renseignements donnés par les familles et proches des personnes arrêtées et aussi des témoignages oculaires, qui ont affirmé que les forces de l’ordre ont cueilli à la faveur de la surprise les personnes en question et les ont conduit dans un endroit inconnu.
Ould Dine a aussi ajouté que ces arrestations viennent s’inscrire dans le cadre traditionnel des méthodes extrajudiciaires opérées au nom de ce qui est désormais appelé « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux ». Il faut rappeler que cette nouvelle vague d’arrestation intervient moins d’une semaine après l’arrestation à Nouakchott de trois prétendus membres du GSPC algérien qui viendraient de faire leur entrée clandestinement dans le pays.
Dans la même activité fébrile, le prisonnier Sidine Ould Isselmou qui séjourne à la prison civile depuis bientôt deux ans avec ses compagnons, a été amené de sa cellule par la police pour un interrogatoire, avant d’y être à nouveau ramené quelques jours plus tard.
source : SaharaMedia via cridem