Face aux citoyens déboutés de l’enrôlement dans le Gorgol, le Brakna le Guidimaka et le Trarza qui devra prendre fin le 31 décembre prochain, le ministre de l’Intérieur multiplie les possibilités pour faciliter l’accès aux documents civils avec l’application « My ID » mais non donner les chances à tous pour accéder à l’état civil .
Pour les observateurs cette accélération pour l’inscription des citoyens sur le registre des documents sécurisés y compris pour l’acquisition des passeports et des cartes d’identité s’inscrit dans le cadre d’un enrôlement toujours sélectif des milliers de Mauritaniens dans les régions du Sud. L’application »My ID » n’est pas un support pratique pour la plupart des demandeurs très nombreux qui ne maîtrisent pas cette nouvelle technologie pour se faire enrôler.
Cette parade du ministre de l’Intérieur pour camoufler l’échec de la campagne d’enrôlement risque de faire de la vallée, un bastion d’apatrides et de sans-papiers après le 31 décembre prochain. C’est contraire à la constitution. Tout Mauritanien a le droit d’avoir un état civil. Certes les nouvelles technologies sont fiables et ont l’avantage d’éviter les longues files d’attente mais le grand souci c’est au niveau du traitement des données par l’agence nationale de registre des populations et des titres sécurisés.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Pour les observateurs cette accélération pour l’inscription des citoyens sur le registre des documents sécurisés y compris pour l’acquisition des passeports et des cartes d’identité s’inscrit dans le cadre d’un enrôlement toujours sélectif des milliers de Mauritaniens dans les régions du Sud. L’application »My ID » n’est pas un support pratique pour la plupart des demandeurs très nombreux qui ne maîtrisent pas cette nouvelle technologie pour se faire enrôler.
Cette parade du ministre de l’Intérieur pour camoufler l’échec de la campagne d’enrôlement risque de faire de la vallée, un bastion d’apatrides et de sans-papiers après le 31 décembre prochain. C’est contraire à la constitution. Tout Mauritanien a le droit d’avoir un état civil. Certes les nouvelles technologies sont fiables et ont l’avantage d’éviter les longues files d’attente mais le grand souci c’est au niveau du traitement des données par l’agence nationale de registre des populations et des titres sécurisés.
Cherif Kane
Source : Kassataya