Des activistes et militants des droits de l’homme ont manifesté, ce lundi matin, contre l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale Mohamed Ould Meguett.
Les manifestants accusent Ould Meguett d’avoir participé aux exactions des soldats noirs dans les années 1990-1991. Ils demandent la poursuite de tous les assassins et tortionnaire y compris Ould Meguett.
Ould Meguett a nié toute accusation durant la campagne électorale.
Rappelons qu’en Mauritanie, des différentes tueries et tortures avaient eu lieu dans plusieurs camps militaires Azlat, Jreiida, Sory Malé, Wothie, Walata, dans toute la vallée et des fosses communes dans toute l’étendue du territoire national.
En novembre 1990, 250 prisonniers sont conduits à Inal, mais seuls 96 auront la chance d’en repartir. Au total, des centaines de militaires mauritaniens noirs sont tués entre 1989 et 1991 dans le pays. Les tortionnaires ne seront jamais punis, et une loi d’amnistie adoptée en 1993 finit même par clore en quelque sorte ce dossier brûlant. Entre-temps, l’escalade de la répression a fait des milliers de déplacés et d’exilés mauritaniens tout simplement renvoyés dans des pays voisins comme le Sénégal ou le Mali. En 1989, quelque 70 000 Négro-Mauritaniens étaient expulsés de leurs terres.
Source : Senalioune.com - Le 19 juin 2023
Les manifestants accusent Ould Meguett d’avoir participé aux exactions des soldats noirs dans les années 1990-1991. Ils demandent la poursuite de tous les assassins et tortionnaire y compris Ould Meguett.
Ould Meguett a nié toute accusation durant la campagne électorale.
Rappelons qu’en Mauritanie, des différentes tueries et tortures avaient eu lieu dans plusieurs camps militaires Azlat, Jreiida, Sory Malé, Wothie, Walata, dans toute la vallée et des fosses communes dans toute l’étendue du territoire national.
En novembre 1990, 250 prisonniers sont conduits à Inal, mais seuls 96 auront la chance d’en repartir. Au total, des centaines de militaires mauritaniens noirs sont tués entre 1989 et 1991 dans le pays. Les tortionnaires ne seront jamais punis, et une loi d’amnistie adoptée en 1993 finit même par clore en quelque sorte ce dossier brûlant. Entre-temps, l’escalade de la répression a fait des milliers de déplacés et d’exilés mauritaniens tout simplement renvoyés dans des pays voisins comme le Sénégal ou le Mali. En 1989, quelque 70 000 Négro-Mauritaniens étaient expulsés de leurs terres.
Source : Senalioune.com - Le 19 juin 2023