Mauritanie - Lô Abdoul Gourmo charge Tawassoul et révèle : « de l’argent a été volé », au sein de l’Institution de l’Opposition Démocratique

Je pèse bien mes mots : de l’argent a été volé » : le vice-président de l’Union des Forces du Progrès (UFP), Lo Abdoul Gourmo, a invité, mercredi 3 janvier, l’Inspection Générale d’Etat et la Cour des Comptes à braquer leurs projecteurs sur la gestion de l’Institution de l’Opposition Démocratique « qui n’a jamais existé ».

Lô Gourmo Abdoul n’a pas manqué de rappeler les crocs-en-jambe de Tawassoul quand il s’est agit de partager les postes au sein de l’Institution de l’Opposition Démocratique, après les élections législatives de 2018.

L’Institution de l’Opposition Démocratique, « est devenue une institution budgétivore », a martelé Lô Abdoul Gourmo.

« Nous-mêmes qui devions avoir, le secrétariat général, on nous a refusé [le poste]. C’était Tawassoul qui était chef de file de l’Opposition. Ils nous ont refusé le secrétariat général, alors que nous étions le deuxième parti de l’opposition. Le 3e parti de l’opposition, c’était le RFD. Refus également par Tawassoul de voir le RFD occuper le poste qu’aujourd’hui, les autres occupent à l’intérieur de cette institution. C’est une institution qui n’a jamais existé, qui nous a boycottés systématiquement», a rappelé le vice-président de l’UFP, à l’occasion d’une rencontre organisée par l’UFP, avec les médias.

Cette figure du parti UFP a affirmé que « ceux qui ont occupé ces fonctions, à l’intérieur de cette institution, ont bouffé de l’argent qui, théoriquement, est l’argent du Trésor public et normalement, l’IGE ou la Cour des Comptes devrait s’intéresser à ça car de l’argent a été volé ».

« Je pèse mes mots : de l’argent a été piqué. Parce que ceux qui devaient l’avoir ne l’ont pas eu. Je dis bien qu’il y’a eu de l’argent piqué au niveau de cette institution. Aujourd’hui, encore, on leur a refusé d’avoir leurs sous. Le problème devrait même être posé au niveau du conseil constitutionnel », a assuré le vice-président de l’UFP.

Par la rédaction de Cridem

Source : Cridem