A peine les premiers résultats des élections législatives et municipales connus, Ahmed Ould Daddah du RFD (Rassemblement de forces Démocratiques) en tête des suffrages exprimés appelle à « une réconciliation nationale équitable prenant en compte les droits et intérêts des personnes lésées »Selon lui tout déporté aura ses Droits et touts ses Droits. Ces déportés en questions l’ont été suite au affrontement sanglants entre population sénégalaise et Mauritaniennes en 1989.Cependant cette déclaration laisse incrédule au sein des Forces Africaines de libération de la Mauritanie ainsi que chez les veuves et orphelins de militaires tués suite à ces événements.
Une farce c’est ainsi que les Négro mauritaniens regroupés au sein du mouvement de Libération Africaine de la Mauritanie qualifie les élections législatives et municipales qui viennent d’avoir lieu. Les autorités de mauritanie ont mis la charrue avant les bœufs selon les responsables de la cellule Parisiénne des FLAM.Cet appel d’Ahmed Ould Daddah, le secrétaire National des relations extérieures des Forces africaines de Libération de la Mauritanie n’y croit pas .Pou r la Habsa Banor Sall la question n’est pas de savoir si les déportés doivent rentrer ou pas mais dans quelles conditions. Selon ceux qui sont déjà rentré vivent dans un dénuement total sans aucune assistance du pouvoir en place à Nouakchott. Un pouvoir qui par ailleurs doute de l’identité mauritanienne de ces déportés.
La justice d’abord
On doute également de la sincérité des propos d’Ahmed Ould Daddah au sein de l’Association d’Aide au Veuves et Orphelins de Militaires (AVOMM).Cette association a été créée en decembre1994 par des rescapés des camps de détentions mauritaniens. Selon son président Ousmane Sarr ancien sous officier à l’Etat Major emprisonné de1987 à 1991 à la prison de Walata (Sud Est ) pour tentative de coup d’Etat, le même Ahmed Ould Daddah a déjà fait une déclaration demandant d’oublier purement et simplement toutes les exécutions et tortures dont des centaines de militaires négro mauritaniens ont été victimes. Selon l’ancien sous officier Sarr qui a bénéficié d’une grâce présidentielle après avoir été condamné à 20 ans de travaux forcés, 513 militaires noirs ont été tués dans des casernes de Jreida («35 km de nouckchott), Azlat au sud du pays, N’Beika Au Sud Est et sur l’ensemble du territoire mauritanien en 1990. Un chiffre non exhaustif selon l’Organisation de défense de Droits de l’homme Amnistie International.
Selon les Flam, les 28 militaires ont été pendus haut et court dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 dans la caserne d’Inal située au Nord du pays. Cela pour fêter le 30éme anniversaire de l’indépendance du pays . Les militaires noirs tués dans cette caserne été estimés à 270. De 90 à 91 tous les militaires noirs de l’armée Mauritanienne avaient été démobilisés et interné dans des camps sans raison objective si ce n' est celle de la coloration de leur peau. Aux rescapés il leur a été demandé de la part de l’Etat major de l’Armée d’oublier… et l’oubli ne semble pas de mise pour les veuves et orphelins de militaires morts dans torture pour la majeur partie d’entre eux.
A ce sujet sept cent plaintes ont déjà été déposées auprès du Tribunal Fédéral de Bruxelles (Belgique) par l’AVOMM, cela en vertu de la loi de compétence universelle. Ces ont été jugées recevables et à en croire leur avocat des convocations leurs seront bientôt adressées. Des commissions rogatoires internationales devront aussi bientôt être mises sur pied . Une chose est sûr pour les veuves et orphelins des militaires : C’est l’ancien président Ould Taya et tout son système qui sont responsables des atrocités subies par les militaires négro mauritaniens. Selon Ousmane Sarr, le jour où il aura un Etat Démocratique en Mauritanie, les familles des victimes porteront plainte auprès des tribunaux Mauritaniens.
Avant d’organiser des élections, la priorité pour la Mauritanie aurait été « le règlement du passif humanitaire selon Ibrahima Diallo Chargé de la communication et secrétaire Général de la section Europe de l’ouest des Forces Africaines de libération de la Mauritanie. Cela signifie le jugement des personnes incriminées. « Nous ne pouvons pas oublier parce que les familles des personnes qui ont été pendues n’ont toujours pas les corps des personnes qui ont été pendues haut et court. Dans nos sociétés quand quelqu’un meurt et qu’on ne l’enterre pas selon nos rîtes on ne peut pas faire son deuil. »
Pour lutter contre l’oubli les associations négro mauritaniennes installées en France organisent dans le 18 émé arrondissement de Paris une série de manifestations dont une conférence publique ce 25 novembre sur le thème « les femmes et le combat pour la mémoire ». Une pétition réclamant la restitution à leurs familles des corps des militaires tués à Inal a aussi été ouverte .Pas moins de mille cinq cent personne l’ont déjà signée.
Cheikh Dia-Journaliste
L' Hebdo
Une farce c’est ainsi que les Négro mauritaniens regroupés au sein du mouvement de Libération Africaine de la Mauritanie qualifie les élections législatives et municipales qui viennent d’avoir lieu. Les autorités de mauritanie ont mis la charrue avant les bœufs selon les responsables de la cellule Parisiénne des FLAM.Cet appel d’Ahmed Ould Daddah, le secrétaire National des relations extérieures des Forces africaines de Libération de la Mauritanie n’y croit pas .Pou r la Habsa Banor Sall la question n’est pas de savoir si les déportés doivent rentrer ou pas mais dans quelles conditions. Selon ceux qui sont déjà rentré vivent dans un dénuement total sans aucune assistance du pouvoir en place à Nouakchott. Un pouvoir qui par ailleurs doute de l’identité mauritanienne de ces déportés.
La justice d’abord
On doute également de la sincérité des propos d’Ahmed Ould Daddah au sein de l’Association d’Aide au Veuves et Orphelins de Militaires (AVOMM).Cette association a été créée en decembre1994 par des rescapés des camps de détentions mauritaniens. Selon son président Ousmane Sarr ancien sous officier à l’Etat Major emprisonné de1987 à 1991 à la prison de Walata (Sud Est ) pour tentative de coup d’Etat, le même Ahmed Ould Daddah a déjà fait une déclaration demandant d’oublier purement et simplement toutes les exécutions et tortures dont des centaines de militaires négro mauritaniens ont été victimes. Selon l’ancien sous officier Sarr qui a bénéficié d’une grâce présidentielle après avoir été condamné à 20 ans de travaux forcés, 513 militaires noirs ont été tués dans des casernes de Jreida («35 km de nouckchott), Azlat au sud du pays, N’Beika Au Sud Est et sur l’ensemble du territoire mauritanien en 1990. Un chiffre non exhaustif selon l’Organisation de défense de Droits de l’homme Amnistie International.
Selon les Flam, les 28 militaires ont été pendus haut et court dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 dans la caserne d’Inal située au Nord du pays. Cela pour fêter le 30éme anniversaire de l’indépendance du pays . Les militaires noirs tués dans cette caserne été estimés à 270. De 90 à 91 tous les militaires noirs de l’armée Mauritanienne avaient été démobilisés et interné dans des camps sans raison objective si ce n' est celle de la coloration de leur peau. Aux rescapés il leur a été demandé de la part de l’Etat major de l’Armée d’oublier… et l’oubli ne semble pas de mise pour les veuves et orphelins de militaires morts dans torture pour la majeur partie d’entre eux.
A ce sujet sept cent plaintes ont déjà été déposées auprès du Tribunal Fédéral de Bruxelles (Belgique) par l’AVOMM, cela en vertu de la loi de compétence universelle. Ces ont été jugées recevables et à en croire leur avocat des convocations leurs seront bientôt adressées. Des commissions rogatoires internationales devront aussi bientôt être mises sur pied . Une chose est sûr pour les veuves et orphelins des militaires : C’est l’ancien président Ould Taya et tout son système qui sont responsables des atrocités subies par les militaires négro mauritaniens. Selon Ousmane Sarr, le jour où il aura un Etat Démocratique en Mauritanie, les familles des victimes porteront plainte auprès des tribunaux Mauritaniens.
Avant d’organiser des élections, la priorité pour la Mauritanie aurait été « le règlement du passif humanitaire selon Ibrahima Diallo Chargé de la communication et secrétaire Général de la section Europe de l’ouest des Forces Africaines de libération de la Mauritanie. Cela signifie le jugement des personnes incriminées. « Nous ne pouvons pas oublier parce que les familles des personnes qui ont été pendues n’ont toujours pas les corps des personnes qui ont été pendues haut et court. Dans nos sociétés quand quelqu’un meurt et qu’on ne l’enterre pas selon nos rîtes on ne peut pas faire son deuil. »
Pour lutter contre l’oubli les associations négro mauritaniennes installées en France organisent dans le 18 émé arrondissement de Paris une série de manifestations dont une conférence publique ce 25 novembre sur le thème « les femmes et le combat pour la mémoire ». Une pétition réclamant la restitution à leurs familles des corps des militaires tués à Inal a aussi été ouverte .Pas moins de mille cinq cent personne l’ont déjà signée.
Cheikh Dia-Journaliste
L' Hebdo