L'instauration de la transition avait suscité de réels espoirs au sein de la presse. L'éclosion d'une presse qualitative avait été perçue par nombres d'observateurs de la vie politique. Les reformes annoncés au lendemain du 3 Août 2005 favorisaient l'entretien de tels espoirs.
Aujourd'hui, l'on doit s'accorder à reconnaître l'évidente illusion que l'on s'est nourri des temps durant .L'émergence d'une presse de qualité n'a pas eu lieu. La presse dans son ensemble, comme pour emprunter
La direction que lui indique la transition s'est embourbée dans une marre d'ignominies désinvoltes. N'est ce pas là la volonté occulte de ceux là même, gestateurs d'une loi, bien que liberticide en divers point, mais promulguée? Son objectif disait-on, était de créer une presse responsable et capable de relever le défit.
Il faut dire que selon les praticiens, cette loi est une avancée considérable en matière d'organisation du secteur c'est-à-dire la profession elle même, mais rétrograde en matière de liberté du journaliste. Donc, le paradoxal est que cette loi autorise l'emprisonnement des
journalistes. Une grande première dans l'histoire du pays. On se demande alors comment cette loi a pu être admise sans l'opposition des organisations de la presse nationale et avec la félicitation de RSF alors qu'une semblable a été combattue et retirée en Egypte. Quel défit peut-on relever en jetant les journalistes en prison? Bizarre altitude de RSF !
Ce qui est beaucoup plus bizarre, c'est encore l'hypocrisie des bailleurs de fonds, qui ont financés une partie de la presse sans critères objectives lors du referendum constitutionnel alors que les élections les plus importantes dans l'histoire politique de la Mauritanie n'ont pas eux la même couverture financière. Pourtant, répondant à la question d'un journaliste à ce sujet, le ministre secrétaire général à la présidence avait précisé qu'une enveloppe était prévue par les bailleurs de fond pour le financement de la presse pendant ces élections, tandis que rien n'a été perçu jusqu'à présent.
Un autre point saignant à signaler, c'est le financement de la presse dans le cadre de la transition et en cette période aussi cruciale en l'occurrence les élections. On ne comprend pas pourquoi la société civile et les partis politiques ont été subventionné dans le même cadre, alors que la presse qui, dans l'ensemble, vivant d'énormes difficultés et en avait grand besoin pour sa probité, en soit privée. Quelle presse responsable compte-t-on obtenir ainsi?
Il y a aussi les allocations d'aide accordées à la presse par les entreprises para publiques et les départements ministériels sous le couvert " abonnements ". Ces allocations qui constituaient une bouffé d'oxygène aux seins des différentes rédactions sont difficilement accessibles. Les autorités ont fermé le robinet d'une main et de l'autre l'ouvrent comme dessous de table à la presse d'éloge au détriment d'une autre crédible et qui croit en ce qu'elle fait. Comprenez donc au passage le motif de la prolifération des quotidiens dans vos kiosques. On se demande alors pourquoi prône-t-on la promotion d'une presse responsable et s'adonner à de tels pratiques ? N'est-ce pas là une façon élégance pou museler la presse ?
La transition veut faire le ménage de son affaire en maître absolu. Elle choisit donc la solution du musellement déguisé de la presse avant-gardiste. D'ailleurs les propos vinerants tenus par le chef de l'état récemment à l'encontre de la presse, démontrent qu'il y a un mécontentement du pourvoir par apport cette presse avant-gardiste. Peut-on réellement s'imposer aujourd'hui par le bâillonnement ? Cet habile musellement n'est-il pas le signe avant-coureur d'une dictature en gestation ? Un danger qui se profile à l'horizon et qui n'est nullement perçu par nombres de confrères pour s'irriguer en de véritables griots dans une indolence suspecte. On oublie très souvent dans ce métier que la cécité intellectuelle avilisse.
Enfin, comme dirait l'autres, il n'est jamais tard pour bien faire. Cela n'est possible que dans une prise de conscience collective. Le journalisme nourrit son homme si l'on respecte les normes régissant le métier
Moulay Najim Ould Moulay Zeine Moulay Brahim
Note: © Copyright Points Chauds
Aujourd'hui, l'on doit s'accorder à reconnaître l'évidente illusion que l'on s'est nourri des temps durant .L'émergence d'une presse de qualité n'a pas eu lieu. La presse dans son ensemble, comme pour emprunter
La direction que lui indique la transition s'est embourbée dans une marre d'ignominies désinvoltes. N'est ce pas là la volonté occulte de ceux là même, gestateurs d'une loi, bien que liberticide en divers point, mais promulguée? Son objectif disait-on, était de créer une presse responsable et capable de relever le défit.
Il faut dire que selon les praticiens, cette loi est une avancée considérable en matière d'organisation du secteur c'est-à-dire la profession elle même, mais rétrograde en matière de liberté du journaliste. Donc, le paradoxal est que cette loi autorise l'emprisonnement des
journalistes. Une grande première dans l'histoire du pays. On se demande alors comment cette loi a pu être admise sans l'opposition des organisations de la presse nationale et avec la félicitation de RSF alors qu'une semblable a été combattue et retirée en Egypte. Quel défit peut-on relever en jetant les journalistes en prison? Bizarre altitude de RSF !
Ce qui est beaucoup plus bizarre, c'est encore l'hypocrisie des bailleurs de fonds, qui ont financés une partie de la presse sans critères objectives lors du referendum constitutionnel alors que les élections les plus importantes dans l'histoire politique de la Mauritanie n'ont pas eux la même couverture financière. Pourtant, répondant à la question d'un journaliste à ce sujet, le ministre secrétaire général à la présidence avait précisé qu'une enveloppe était prévue par les bailleurs de fond pour le financement de la presse pendant ces élections, tandis que rien n'a été perçu jusqu'à présent.
Un autre point saignant à signaler, c'est le financement de la presse dans le cadre de la transition et en cette période aussi cruciale en l'occurrence les élections. On ne comprend pas pourquoi la société civile et les partis politiques ont été subventionné dans le même cadre, alors que la presse qui, dans l'ensemble, vivant d'énormes difficultés et en avait grand besoin pour sa probité, en soit privée. Quelle presse responsable compte-t-on obtenir ainsi?
Il y a aussi les allocations d'aide accordées à la presse par les entreprises para publiques et les départements ministériels sous le couvert " abonnements ". Ces allocations qui constituaient une bouffé d'oxygène aux seins des différentes rédactions sont difficilement accessibles. Les autorités ont fermé le robinet d'une main et de l'autre l'ouvrent comme dessous de table à la presse d'éloge au détriment d'une autre crédible et qui croit en ce qu'elle fait. Comprenez donc au passage le motif de la prolifération des quotidiens dans vos kiosques. On se demande alors pourquoi prône-t-on la promotion d'une presse responsable et s'adonner à de tels pratiques ? N'est-ce pas là une façon élégance pou museler la presse ?
La transition veut faire le ménage de son affaire en maître absolu. Elle choisit donc la solution du musellement déguisé de la presse avant-gardiste. D'ailleurs les propos vinerants tenus par le chef de l'état récemment à l'encontre de la presse, démontrent qu'il y a un mécontentement du pourvoir par apport cette presse avant-gardiste. Peut-on réellement s'imposer aujourd'hui par le bâillonnement ? Cet habile musellement n'est-il pas le signe avant-coureur d'une dictature en gestation ? Un danger qui se profile à l'horizon et qui n'est nullement perçu par nombres de confrères pour s'irriguer en de véritables griots dans une indolence suspecte. On oublie très souvent dans ce métier que la cécité intellectuelle avilisse.
Enfin, comme dirait l'autres, il n'est jamais tard pour bien faire. Cela n'est possible que dans une prise de conscience collective. Le journalisme nourrit son homme si l'on respecte les normes régissant le métier
Moulay Najim Ould Moulay Zeine Moulay Brahim
Note: © Copyright Points Chauds