Le village de Donaye (Sud), et la ville de Oualata (Est) symbolisent "la résistance" des Noirs de Mauritanie "contre l’injustice", selon Djibril Diaw, réalisateur mauritanien de « Retour sans cimetière», un film documentaire qui a reçu le prix spécial du Jury au Festival Docs Afrique en France.
Le village de Donaye est devenu, selon Djibril Diaw, le symbole d’une injustice qui perdure contre les Noirs depuis les «événements de 1989». Le réalisateur qui était interviewé par RFI a estimé que personne parmi les Noirs mauritaniens qui ont été déportés au Sénégal suite à ces événements n’a récupéré son champ et même le cimetière a été transformé par un propriétaire terrien maure en un vaste champ agricole.
«Oualata est toujours une ville symbolique par rapport à la question du passif humanitaire, a-t-il ajouté. Des intellectuels noirs ont croupi dans les geôles d’Oualata. Aujourd’hui, quand je parle d’Oualata, c’est plutôt dans le sens d’un travail de mémoire sur ce qui a été fait, ce qui a été infligé à ces Mauritaniens (…) malheureusement, c’est quelque chose qui aujourd’hui encore fait que les gens n’en parlent pas très souvent.. »
Ce film projeté samedi dernier aux Rencontres Afrique en Docs à Lille en France a été censuré en Mauritanie a dénoncé le réalisateur. « C’étaient des parties de film très essentielles qui ont été coupées, parce qu’elles relataient un peu les événements du mouvement des années 1960, suite à l’apparition du Manifeste du Négro-Mauritanien opprimé…».
Source: Alakhbar
Le village de Donaye est devenu, selon Djibril Diaw, le symbole d’une injustice qui perdure contre les Noirs depuis les «événements de 1989». Le réalisateur qui était interviewé par RFI a estimé que personne parmi les Noirs mauritaniens qui ont été déportés au Sénégal suite à ces événements n’a récupéré son champ et même le cimetière a été transformé par un propriétaire terrien maure en un vaste champ agricole.
«Oualata est toujours une ville symbolique par rapport à la question du passif humanitaire, a-t-il ajouté. Des intellectuels noirs ont croupi dans les geôles d’Oualata. Aujourd’hui, quand je parle d’Oualata, c’est plutôt dans le sens d’un travail de mémoire sur ce qui a été fait, ce qui a été infligé à ces Mauritaniens (…) malheureusement, c’est quelque chose qui aujourd’hui encore fait que les gens n’en parlent pas très souvent.. »
Ce film projeté samedi dernier aux Rencontres Afrique en Docs à Lille en France a été censuré en Mauritanie a dénoncé le réalisateur. « C’étaient des parties de film très essentielles qui ont été coupées, parce qu’elles relataient un peu les événements du mouvement des années 1960, suite à l’apparition du Manifeste du Négro-Mauritanien opprimé…».
Source: Alakhbar