Nouakchott, (AMI)- " Nous sommes en Mauritanie pour rencontrer les familles des détenus, engager avec les autorités gouvernementales des procédures légales pour le rapatriement de ces derniers afin qu'ils soient jugés dans leur pays suivant un procès équitable", c'est ce qu'a déclaré jeudi après-midi, à l'hôtel El Khater, au cours d'une conférence de presse, M. Cline Stefford Smith, président du collectif d'avocats américains et britanniques en visite actuellement en Mauritanie.
Il a ajouté qu'il est paradoxale que se soient les Etats-Unis d'Amérique qui détiennent, depuis plus de cinq ans, des prisonniers sans jugement, quand bien même, ils se réclament champion de la démocratie à travers le monde et le garant des Droits de l'Homme.
Il a ajouté avoir visité 16 fois la prison de Guantanamo et rencontré, à plusieurs reprises, ses clients Mauritaniens notamment Ahmed Ould Abdel Aziz, dont l'état de santé est fort inquiétant ainsi que Mohamed El Amin. Quant à Mohamed Ould Sellahi, le troisième détenu mauritanien de Guantanamo, le conférencier a noté que sa défense est assurée par une autre partie.
Il a insisté sur le caractère dégradant et inhumain des conditions de détention des prisonniers, notant le procédé d'alimentation forcée aux détenus tentant la grève de la faim, lequel consiste à les nourrir de force par le biais des tubes à alimentation introduits par les narines jusqu'à l'estomac.
M. Cline a révélé que certains pays ont demandé et obtenu le rapatriement de leurs compatriotes détenus à Guantanomo, notamment la Grande Bretagne dont 9 des siens ont regagné le pays et y ont été jugés et libérés.
Pour ce faire, le conférencier engage le gouvernement mauritanien, par voie diplomatique, à demander le rapatriement de ses ressortissants pour les juger en Mauritanie selon les règles internationales.
Le conférencier s'est félicité de la rapidité manifestée à l'égard des visas d'entrée obtenus auprès des autorités nationales, notant que cela augure d'une bonne coopération future du dossier des détenus mauritaniens de Guantanamo entre leur collectif et le gouvernement mauritanien, pour la libération de ces derniers. Des questions posées par les journalistes ont reçu des réponses adéquates. Il est à noter que ce collectif d'avocats bénévoles est composé de deux américains et d'une britannique.
La conférence de presse s'est déroulée en présence de maître Fatimata M'Baye, présidente de l'Association de Défense des Droits de l'Homme, de M. Boubacar Ould Messoud, président de SOS-Esclaves, de M.Hamoud Ould Nabagha, président de l'Initiative pour la Libération des détenus de Guantanamo ainsi que des membres des familles des détenus.
AMI
Il a ajouté qu'il est paradoxale que se soient les Etats-Unis d'Amérique qui détiennent, depuis plus de cinq ans, des prisonniers sans jugement, quand bien même, ils se réclament champion de la démocratie à travers le monde et le garant des Droits de l'Homme.
Il a ajouté avoir visité 16 fois la prison de Guantanamo et rencontré, à plusieurs reprises, ses clients Mauritaniens notamment Ahmed Ould Abdel Aziz, dont l'état de santé est fort inquiétant ainsi que Mohamed El Amin. Quant à Mohamed Ould Sellahi, le troisième détenu mauritanien de Guantanamo, le conférencier a noté que sa défense est assurée par une autre partie.
Il a insisté sur le caractère dégradant et inhumain des conditions de détention des prisonniers, notant le procédé d'alimentation forcée aux détenus tentant la grève de la faim, lequel consiste à les nourrir de force par le biais des tubes à alimentation introduits par les narines jusqu'à l'estomac.
M. Cline a révélé que certains pays ont demandé et obtenu le rapatriement de leurs compatriotes détenus à Guantanomo, notamment la Grande Bretagne dont 9 des siens ont regagné le pays et y ont été jugés et libérés.
Pour ce faire, le conférencier engage le gouvernement mauritanien, par voie diplomatique, à demander le rapatriement de ses ressortissants pour les juger en Mauritanie selon les règles internationales.
Le conférencier s'est félicité de la rapidité manifestée à l'égard des visas d'entrée obtenus auprès des autorités nationales, notant que cela augure d'une bonne coopération future du dossier des détenus mauritaniens de Guantanamo entre leur collectif et le gouvernement mauritanien, pour la libération de ces derniers. Des questions posées par les journalistes ont reçu des réponses adéquates. Il est à noter que ce collectif d'avocats bénévoles est composé de deux américains et d'une britannique.
La conférence de presse s'est déroulée en présence de maître Fatimata M'Baye, présidente de l'Association de Défense des Droits de l'Homme, de M. Boubacar Ould Messoud, président de SOS-Esclaves, de M.Hamoud Ould Nabagha, président de l'Initiative pour la Libération des détenus de Guantanamo ainsi que des membres des familles des détenus.
AMI