Les électeurs mauritaniens se sont pressés dimanche dès les premières heures de la matinée dans les bureaux de vote du pays pour des scrutins législatif et municipal donnant le coup d'envoi d'une transition démocratique engagée par la junte militaire au pouvoir depuis 2005.
Quelque 1,07 million d'électeurs ont commencé à voter pour élire 219 conseils municipaux et les 95 députés de l'Assemblée nationale dans les 2.336 bureaux de vote de cette République islamique principalement désertique de 3 millions d'habitants. Après l'adoption de la nouvelle Constitution en juin, ces élections constituent le premier d'une série de scrutins destinés à rendre le pouvoir aux civils au terme d'une transition engagée par la junte qui a déposé le 3 août 2005 l'ex-président Maaouiya Ould Taya.
Dès l'ouverture des bureaux à 07H00 (locales et GMT), une forte affluence était visible dans plusieurs quartiers de la capitale Nouakchott, notamment dans les arrondissements populaires sablonneux de El Mina et Teyrett et le quartier résidentiel de Teivregh Zeina (centre-ville). "Les bureaux de vote ont ouvert à l'heure pour la plupart et on note déjà une forte mobilisation à l'intérieur du pays. Tout est calme", a indiqué Cheikh Saad Bouh Kamara, membre de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni).
A Nouadhibou (nord-est), la capitale économique, un journaliste local a rapporté une mobilisation importante mais intervenue un peu plus tard, les files d'attentes ayant commencé à se former avant 09H00 à l'extérieur des bureaux.
Dans le département de Tintane (sud-est), des habitants ont indiqué que de nombreux inscrits s'étaient déplacés dès l'aube dans les bureaux de vote installés pour la plupart dans des écoles. "L'organisation est pour l'instant satisfaisante, les trois quarts des bureaux ont ouvert à temps et le matériel essentiel était disponible à 97%", a annoncé Marie-Anne Isler Beguin, chef de la mission d'observation de l'Union européenne, qui a déployé 87 observateurs dans le pays.
Elle s'est également déclarée "impressionnée par la cohabitation entre électeurs, représentants des listes et personnel électoral dans les bureaux de vote". Après avoir accompli son devoir électoral dans le centre-ville de la capitale, le président Ely Ould Mohamed Vall s'est déclaré "satisfait de voir les Mauritaniens lancés sur la voie de la démocratie et par conséquent sur la voie du développement économique et de la stabilité politique".
"Toutes les garanties de transparence sont réunies (...) le jeu se déroule comme dans un château de verre", a poursuivi le chef de la junte dont les membres ont garanti leur neutralité dans le processus démocratique. "Il est impossible de tromper la vigilance de tous ces observateurs", a-t-il estimé en référence aux 500 observateurs, dont 200 étrangers, déployés dans les 13 régions du pays. Avec une trentaine de formations reconnues et de nombreuses listes indépendantes en lice, les observateurs estiment qu'aucune majorité solide ne devrait se dégager.
Selon eux, la plupart des voix devraient toutefois revenir à l'ancienne opposition, dont le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), l'Alliance populaire progressiste (APP) et l'Union des forces du progrès (UFP), à l'ancien parti au pouvoir, le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR) et aux islamistes modérés, pour la première fois autorisés à se présenter sous la bannière indépendante.
Les bureaux de vote devaient fermer à 19H00 (locales et GMT) et les premiers résultats globaux sont attendus lundi soir.
Le deuxième tour des législatives est prévu le 3 décembre.
Note: Info source : RTL (France)
Quelque 1,07 million d'électeurs ont commencé à voter pour élire 219 conseils municipaux et les 95 députés de l'Assemblée nationale dans les 2.336 bureaux de vote de cette République islamique principalement désertique de 3 millions d'habitants. Après l'adoption de la nouvelle Constitution en juin, ces élections constituent le premier d'une série de scrutins destinés à rendre le pouvoir aux civils au terme d'une transition engagée par la junte qui a déposé le 3 août 2005 l'ex-président Maaouiya Ould Taya.
Dès l'ouverture des bureaux à 07H00 (locales et GMT), une forte affluence était visible dans plusieurs quartiers de la capitale Nouakchott, notamment dans les arrondissements populaires sablonneux de El Mina et Teyrett et le quartier résidentiel de Teivregh Zeina (centre-ville). "Les bureaux de vote ont ouvert à l'heure pour la plupart et on note déjà une forte mobilisation à l'intérieur du pays. Tout est calme", a indiqué Cheikh Saad Bouh Kamara, membre de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni).
A Nouadhibou (nord-est), la capitale économique, un journaliste local a rapporté une mobilisation importante mais intervenue un peu plus tard, les files d'attentes ayant commencé à se former avant 09H00 à l'extérieur des bureaux.
Dans le département de Tintane (sud-est), des habitants ont indiqué que de nombreux inscrits s'étaient déplacés dès l'aube dans les bureaux de vote installés pour la plupart dans des écoles. "L'organisation est pour l'instant satisfaisante, les trois quarts des bureaux ont ouvert à temps et le matériel essentiel était disponible à 97%", a annoncé Marie-Anne Isler Beguin, chef de la mission d'observation de l'Union européenne, qui a déployé 87 observateurs dans le pays.
Elle s'est également déclarée "impressionnée par la cohabitation entre électeurs, représentants des listes et personnel électoral dans les bureaux de vote". Après avoir accompli son devoir électoral dans le centre-ville de la capitale, le président Ely Ould Mohamed Vall s'est déclaré "satisfait de voir les Mauritaniens lancés sur la voie de la démocratie et par conséquent sur la voie du développement économique et de la stabilité politique".
"Toutes les garanties de transparence sont réunies (...) le jeu se déroule comme dans un château de verre", a poursuivi le chef de la junte dont les membres ont garanti leur neutralité dans le processus démocratique. "Il est impossible de tromper la vigilance de tous ces observateurs", a-t-il estimé en référence aux 500 observateurs, dont 200 étrangers, déployés dans les 13 régions du pays. Avec une trentaine de formations reconnues et de nombreuses listes indépendantes en lice, les observateurs estiment qu'aucune majorité solide ne devrait se dégager.
Selon eux, la plupart des voix devraient toutefois revenir à l'ancienne opposition, dont le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), l'Alliance populaire progressiste (APP) et l'Union des forces du progrès (UFP), à l'ancien parti au pouvoir, le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR) et aux islamistes modérés, pour la première fois autorisés à se présenter sous la bannière indépendante.
Les bureaux de vote devaient fermer à 19H00 (locales et GMT) et les premiers résultats globaux sont attendus lundi soir.
Le deuxième tour des législatives est prévu le 3 décembre.
Note: Info source : RTL (France)