PHOTO SIDI ET DADDAH
APA - Nouakchott (Mauritanie) Le candidat à l’élection présidentielle en Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdellahi, a rejeté, mercredi au cours d’une conférence de presse à Nouakchott, les rumeurs le présentant comme le candidat des militaires, actuellement au pouvoir.
« J’ai décidé moi-même de briguer les suffrages de mes concitoyens, sans consulter personne », a-t-il affirmé, précisant qu’il « accueille tout de même à bras ouverts, tous ceux qui partagent » avec lui, les grandes lignes de son programme électoral.
Ould Cheikh Abdellahi est accusé de servir de « marionnette » au Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD, au pouvoir) qui aurait mobilisé pour son soutien, les partis de l’ancienne majorité présidentielle.
La Mauritanie se trouve aujourd’hui à « un tournant décisif » de son histoire politique et « a besoin de la conjugaison des efforts de tous ses fils » pour consolider l’unité nationale et construire un Etat de droit, a ajouté le candidat.
Selon Ould Cheikh Abdellahi, sa candidature proclamée en juillet 2006 est dictée par sa « conscience du besoin urgent » pour la Mauritanie d’un homme capable de maintenir la paix sociale et d’aider à construire un Etat démocratique où tous cohabitent.
Evoquant les rapports avec l’Etat d’Israel, un thème brûlant de la campagne, Sidi Ould Cheikh Abdellahi a estimé que les relations diplomatiques entre Nouakchott et Tel-Aviv n’étaient pas politiquement justifiées.
Mais, a-t-il expliqué par ailleurs, cette affaire ne peut pas être tranchée « pendant une conférence de presse ou par une décision individuelle ».
Il faut que le peuple se concerte là-dessus en toute liberté, eu égard aux intérêts internes et externes de la nation, a-t-il ajouté.
L’élection présidentielle pour laquelle 20 candidats ont postulé, aura lieu le 11 mars prochain et mettra fin au régime militaire qui a découlé du renversement de l’ex président Maaouya Ould Taya, le 3 août 2005.
MOO/ib/APA
31-01-2007
« J’ai décidé moi-même de briguer les suffrages de mes concitoyens, sans consulter personne », a-t-il affirmé, précisant qu’il « accueille tout de même à bras ouverts, tous ceux qui partagent » avec lui, les grandes lignes de son programme électoral.
Ould Cheikh Abdellahi est accusé de servir de « marionnette » au Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD, au pouvoir) qui aurait mobilisé pour son soutien, les partis de l’ancienne majorité présidentielle.
La Mauritanie se trouve aujourd’hui à « un tournant décisif » de son histoire politique et « a besoin de la conjugaison des efforts de tous ses fils » pour consolider l’unité nationale et construire un Etat de droit, a ajouté le candidat.
Selon Ould Cheikh Abdellahi, sa candidature proclamée en juillet 2006 est dictée par sa « conscience du besoin urgent » pour la Mauritanie d’un homme capable de maintenir la paix sociale et d’aider à construire un Etat démocratique où tous cohabitent.
Evoquant les rapports avec l’Etat d’Israel, un thème brûlant de la campagne, Sidi Ould Cheikh Abdellahi a estimé que les relations diplomatiques entre Nouakchott et Tel-Aviv n’étaient pas politiquement justifiées.
Mais, a-t-il expliqué par ailleurs, cette affaire ne peut pas être tranchée « pendant une conférence de presse ou par une décision individuelle ».
Il faut que le peuple se concerte là-dessus en toute liberté, eu égard aux intérêts internes et externes de la nation, a-t-il ajouté.
L’élection présidentielle pour laquelle 20 candidats ont postulé, aura lieu le 11 mars prochain et mettra fin au régime militaire qui a découlé du renversement de l’ex président Maaouya Ould Taya, le 3 août 2005.
MOO/ib/APA
31-01-2007