Nouakchott, 05 Nov (AMI) - Le climat de liberté et de propagande que connaît le pays, au 2ème jour de la campagne électorale pour les législatives et municipales du 19 novembre prochain, a donné libre cours, à Nouakchott, aux haut-parleurs et aux klaxons des véhicules.
Ces deux modes de propagande, autorisés juridiquement parlant, même en dehors des campagnes, sont pourtant détestés par une grande partie des habitants de la capitale qui y voient tout simplement un abus de liberté. Selon eux, qui que ce soit peut déclencher son magnétophone doté d'un haut parleur ou appuyer sur le klaxon de son véhicule, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit.
Ils y trouvent un comportement d'autant plus dérangeant que les lieux de campagnes émettant tantôt de la musique, tantôt des déclarations des candidats, sont juxtaposés les uns aux autres. Le résultat, expliquent-ils, est une sorte de "brouhaha assourdissant, rivalisant avec les appels des muezzins et compromettant le sommeil des paisibles citoyens, pendant les dernières heures de la nuit".
Le calme et la sérénité sont tout autant perturbés, pendant cette campagne, par les klaxons des voitures dont les conducteurs roulent souvent à des vitesses inquiétantes. Les défilés alignant des nombres élevés de véhicules, activant tous leurs klaxons, font légion ces jours-ci à Nouakchott, s'ingéniant à passer par toutes les rues de la ville, comme pour prendre tout le monde pour témoin. Les hôpitaux, les centres de santé et les écoles souffrent en premier lieu de ces pratiques étant donné la vulnérabilité de leurs occupants comme les malades et les enfants en bas âge. La moughataa de Teyarett ne déroge pas à ce malheureux constat. Avec 22 listes candidates, ses places publiques regorgent de tentes et de centres de propagande on ne peut plus bruyants. Là aussi, les sons des haut-parleurs crachant toutes sortes de musiques, de poésie ou des extraits du programme électoral d'un candidat ou d'un autre s'entremêlent à tel point que les messages sensés être diffusés deviennent tout simplement insaisissables.
Quant aux engagements donnés par les candidats, ils "relèvent purement de la propagande", ont assuré au correspondant de l'AMI la plupart des personnes interrogées.
AMI
Ces deux modes de propagande, autorisés juridiquement parlant, même en dehors des campagnes, sont pourtant détestés par une grande partie des habitants de la capitale qui y voient tout simplement un abus de liberté. Selon eux, qui que ce soit peut déclencher son magnétophone doté d'un haut parleur ou appuyer sur le klaxon de son véhicule, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit.
Ils y trouvent un comportement d'autant plus dérangeant que les lieux de campagnes émettant tantôt de la musique, tantôt des déclarations des candidats, sont juxtaposés les uns aux autres. Le résultat, expliquent-ils, est une sorte de "brouhaha assourdissant, rivalisant avec les appels des muezzins et compromettant le sommeil des paisibles citoyens, pendant les dernières heures de la nuit".
Le calme et la sérénité sont tout autant perturbés, pendant cette campagne, par les klaxons des voitures dont les conducteurs roulent souvent à des vitesses inquiétantes. Les défilés alignant des nombres élevés de véhicules, activant tous leurs klaxons, font légion ces jours-ci à Nouakchott, s'ingéniant à passer par toutes les rues de la ville, comme pour prendre tout le monde pour témoin. Les hôpitaux, les centres de santé et les écoles souffrent en premier lieu de ces pratiques étant donné la vulnérabilité de leurs occupants comme les malades et les enfants en bas âge. La moughataa de Teyarett ne déroge pas à ce malheureux constat. Avec 22 listes candidates, ses places publiques regorgent de tentes et de centres de propagande on ne peut plus bruyants. Là aussi, les sons des haut-parleurs crachant toutes sortes de musiques, de poésie ou des extraits du programme électoral d'un candidat ou d'un autre s'entremêlent à tel point que les messages sensés être diffusés deviennent tout simplement insaisissables.
Quant aux engagements donnés par les candidats, ils "relèvent purement de la propagande", ont assuré au correspondant de l'AMI la plupart des personnes interrogées.
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