Le gouvernement mauritanien va réaliser un nouveau port dans la commune de N’Diago (250 kilomètres au Sud de Nouakchott). Cette localité se trouve à une quinzaine de kilomètres de la ville de Saint-Louis du Sénégal.
La première pierre de la nouvelle infrastructure a été posée mardi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Financé par l’Etat mauritanien pour une enveloppe de 352 millions de dollars, ce port sera réalisé par la société chinoise «Polytechnology» dans un délai qui n’a pas été précisé.
Le nouveau port de N’Diago «va permettre le désenclavement de la zone et favoriser la possibilité d’ouvrir une ligne pour le transport fluvial sur le fleuve Sénégal pour approvisionner les villes situées le long du fleuve jusqu’au Mali», soulignent les autorités mauritaniennes qui justifient cette option économique par le moindre coût et la plus grande sûreté qu'offre le transport fluvial.
Le futur port abritera «des bâtiments militaires, des navires de pèche, des navires de commerce et de servitude pour les opérations de ravitaillement, de chargement et de déchargement, avec des possibilités de maintenance, entretien et de réparation du matériel».
Le nouveau port de Ndiago revêt un caractère «stratégique à la fois du point défense et sécurité» et «au plan économique», selon les autorités mauritaniennes, pour un pays qui dispose d'une façade maritime de 700 km de long sur l'Océan Atlantique.
Ainsi, il regroupera plusieurs composantes «un port militaire à quai accostable des 2 bords et une base navale. Un port de pèche composé de 7 quais de débarquement. Un chantier naval d’une capacité de 70 navires par an. Un quai de commerce pouvant recevoir des bateaux de 180 mètres de long. Un point de débarquement pour la pèche artisanale», selon les explications fournies par le ministre de la Défense, Diallo Mamadou Bathia.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
La première pierre de la nouvelle infrastructure a été posée mardi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Financé par l’Etat mauritanien pour une enveloppe de 352 millions de dollars, ce port sera réalisé par la société chinoise «Polytechnology» dans un délai qui n’a pas été précisé.
Le nouveau port de N’Diago «va permettre le désenclavement de la zone et favoriser la possibilité d’ouvrir une ligne pour le transport fluvial sur le fleuve Sénégal pour approvisionner les villes situées le long du fleuve jusqu’au Mali», soulignent les autorités mauritaniennes qui justifient cette option économique par le moindre coût et la plus grande sûreté qu'offre le transport fluvial.
Le futur port abritera «des bâtiments militaires, des navires de pèche, des navires de commerce et de servitude pour les opérations de ravitaillement, de chargement et de déchargement, avec des possibilités de maintenance, entretien et de réparation du matériel».
Le nouveau port de Ndiago revêt un caractère «stratégique à la fois du point défense et sécurité» et «au plan économique», selon les autorités mauritaniennes, pour un pays qui dispose d'une façade maritime de 700 km de long sur l'Océan Atlantique.
Ainsi, il regroupera plusieurs composantes «un port militaire à quai accostable des 2 bords et une base navale. Un port de pèche composé de 7 quais de débarquement. Un chantier naval d’une capacité de 70 navires par an. Un quai de commerce pouvant recevoir des bateaux de 180 mètres de long. Un point de débarquement pour la pèche artisanale», selon les explications fournies par le ministre de la Défense, Diallo Mamadou Bathia.
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya