Si dans la mémoire de bon nombre de militaires négro-mauritaniens cette date est symbolique, il nous revient, nous rescapés, de faire en sorte que survivent éternellement les principes et idéaux pour lesquels des hommes étaient prêts à payer de leur vie ce 22 octobre 1987.
Cette date est, dans l'histoire de notre armée, le jour où des officiers et s /officiers comme un seul homme, décidèrent de dire non à l'injustice et à l'arbitraire en Mauritanie, ils furent trahis.
Ce jour là, des patriotes voulaient dire halte à la barbarie et au système injuste, inhumain qui veut qu'un noir mauritanien soit insignifiant...
Je ne veux pas m'étendre ici sur l'origine du 22 octobre 1987, mais comme une source, sa naissance fut multiple, encore aujourd'hui le sytème ignore beaucoup de choses du 22 octobre 1987 qui reste la plus cinglante défaite de nos services de renseignements …
En ce jour anniversaire, il convient d'évoquer des noms pour les graver dans nos cœurs : Capitaine Sy Bocar, Lt Bâ Abdoul koudouss, Lieutenant Sy Saidou, Lieutenant Bâ Seydi, Lieutenant Sarr Amadou, Adjt Bâ Alassane Oumar, et tant d’autres, ces hommes que nous avons côtoyés, nous pouvons l’affirmer, respectaient la vie humaine et ne faisaient aucune différence entre maures et négro-mauritaniens, ils étaient convaincus des principes et idéaux de justice, d’humanité, d’ équité; pour ces valeureux fils du fouta et de la Mauritanie, leur pays ne pouvait et ne devrait exclure un seul de ses fils, comble d'ironie, accusés de racisme, trois d’ entre eux furent exécutés le 06/12/1987, six jours avant l’ anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président O/ TAYA. Les autres condamnés à de lourdes peines et déportés avec les dirigeants des Flam à Oualata pour y être tués. (...)
L’esprit du 22 octobre doit nous inspirer. L’exigence de justice, de démocratie, et de vérité doivent être notre sacerdoce.
En attendant, prions pour nos morts et pour tous ceux qui souffrent encore aujourd'hui du système TAYA, faisons qu’un vent d’octobre souffle à nouveau sur les enfants du fleuve, cette fois-ci, espérons le, avec la loyale collaboration des hommes du désert et que les nôtres refusent de trahir.
Ousmane Abdoul Sarr
Cette date est, dans l'histoire de notre armée, le jour où des officiers et s /officiers comme un seul homme, décidèrent de dire non à l'injustice et à l'arbitraire en Mauritanie, ils furent trahis.
Ce jour là, des patriotes voulaient dire halte à la barbarie et au système injuste, inhumain qui veut qu'un noir mauritanien soit insignifiant...
Je ne veux pas m'étendre ici sur l'origine du 22 octobre 1987, mais comme une source, sa naissance fut multiple, encore aujourd'hui le sytème ignore beaucoup de choses du 22 octobre 1987 qui reste la plus cinglante défaite de nos services de renseignements …
En ce jour anniversaire, il convient d'évoquer des noms pour les graver dans nos cœurs : Capitaine Sy Bocar, Lt Bâ Abdoul koudouss, Lieutenant Sy Saidou, Lieutenant Bâ Seydi, Lieutenant Sarr Amadou, Adjt Bâ Alassane Oumar, et tant d’autres, ces hommes que nous avons côtoyés, nous pouvons l’affirmer, respectaient la vie humaine et ne faisaient aucune différence entre maures et négro-mauritaniens, ils étaient convaincus des principes et idéaux de justice, d’humanité, d’ équité; pour ces valeureux fils du fouta et de la Mauritanie, leur pays ne pouvait et ne devrait exclure un seul de ses fils, comble d'ironie, accusés de racisme, trois d’ entre eux furent exécutés le 06/12/1987, six jours avant l’ anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président O/ TAYA. Les autres condamnés à de lourdes peines et déportés avec les dirigeants des Flam à Oualata pour y être tués. (...)
L’esprit du 22 octobre doit nous inspirer. L’exigence de justice, de démocratie, et de vérité doivent être notre sacerdoce.
En attendant, prions pour nos morts et pour tous ceux qui souffrent encore aujourd'hui du système TAYA, faisons qu’un vent d’octobre souffle à nouveau sur les enfants du fleuve, cette fois-ci, espérons le, avec la loyale collaboration des hommes du désert et que les nôtres refusent de trahir.
Ousmane Abdoul Sarr