Le parquet de Nouakchott a placé en détention provisoire 10 jeunes Mauritaniens, inculpés «d'actes contraire à la morale» après la diffusion d'images d'une cérémonie présentée comme le premier «mariage gay» de cette république islamique d'Afrique du nord-ouest interdisant les comportements homosexuels.
Les 10 jeunes gens avaient participé le 11 janvier à une cérémonie dont les images ont circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse locale et de pays voisins comme le Sénégal, qui évoquaient le premier «mariage gay» de Mauritanie. Ils ont été interpellés une semaine plus tard. La date du procès n'est pas connue.
Une enquête a permis de conclure que cette fête était en fait «la célébration de l'anniversaire d'un homosexuel à laquelle il n'avait invité que ses semblables», a expliqué à la télévision un commissaire de police, Mohamed Ould Nejib.
Arrêtés «pour les besoins de l'enquête», ils sont tous de nationalité mauritanienne et employés comme «travailleurs domestiques» à Nouakchott.
L 'article 308 du code pénal, basé sur la charia, interdit les comportements homosexuels entre musulmans majeurs, qualifiés d'«actes contre-nature», et les punit de mort s'il s'agit de deux hommes.
Mais on «ne connaît aucun cas de personnes emprisonnées ou condamnées à mort en 2018 pour comportement homosexuel», selon l'ONG Human Rights Watch.
Source : Libération
Les 10 jeunes gens avaient participé le 11 janvier à une cérémonie dont les images ont circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse locale et de pays voisins comme le Sénégal, qui évoquaient le premier «mariage gay» de Mauritanie. Ils ont été interpellés une semaine plus tard. La date du procès n'est pas connue.
Une enquête a permis de conclure que cette fête était en fait «la célébration de l'anniversaire d'un homosexuel à laquelle il n'avait invité que ses semblables», a expliqué à la télévision un commissaire de police, Mohamed Ould Nejib.
Arrêtés «pour les besoins de l'enquête», ils sont tous de nationalité mauritanienne et employés comme «travailleurs domestiques» à Nouakchott.
L 'article 308 du code pénal, basé sur la charia, interdit les comportements homosexuels entre musulmans majeurs, qualifiés d'«actes contre-nature», et les punit de mort s'il s'agit de deux hommes.
Mais on «ne connaît aucun cas de personnes emprisonnées ou condamnées à mort en 2018 pour comportement homosexuel», selon l'ONG Human Rights Watch.
Source : Libération