La sécurité a été renforcée dans la capitale malienne avec, notamment, depuis samedi 21 novembre, des patrouilles nocturnes menées conjointement par les forces de sécurité maliennes et par les casques bleus des Nations unies, précisément par la police onusienne.
Jusqu'à présent, il n'y avait que dans le nord du pays que les forces maliennes et les casques bleus de la Minusma menaient des patrouilles conjointes. Mais après l'attaque de l'hôtel Radisson, ce dispositif a été introduit dans la capitale Bamako.
« Ils nous apportent un appui. Il y a des échanges. Ça renforce aussi les liens entre tous ces compagnons d'armes. L'objectif c'est d'abord de rassurer la population. Créer de la confiance. Montrer que nous sommes là. Cette menace, on va la braver !», explique Moussa Ag Infahi, directeur général de la police du Mali.
L'objectif de ces patrouilles n'est pas spécifiquement la lutte antiterroriste, il ne s'agit pas de traquer d'éventuels complices de l'attaque du Radisson, mais bien d'être présents et visibles pour rassurer, et dissuader tout acte de délinquance.
« C'est quelque chose qu'on demandait depuis très longtemps, surtout après les évènements de la Terrasse. Le gouvernement à l'époque n'en avait pas senti le besoin. Cette fois-ci, ils nous ont demandé notre soutien et c'est normal que nous soyons là, à leurs côtés avec nos moyens, blindés et avec nos personnels, nous couvrons et appuyons nos camarades maliens qui effectuent des contrôles de personnes », souligne le colonel Christophe, le chef des opérations d'UNPOL, la police des Nations unies. Selon la police malienne, ces patrouilles conjointes à Bamako dureront « le temps nécessaire ».
Source: RFI
Jusqu'à présent, il n'y avait que dans le nord du pays que les forces maliennes et les casques bleus de la Minusma menaient des patrouilles conjointes. Mais après l'attaque de l'hôtel Radisson, ce dispositif a été introduit dans la capitale Bamako.
« Ils nous apportent un appui. Il y a des échanges. Ça renforce aussi les liens entre tous ces compagnons d'armes. L'objectif c'est d'abord de rassurer la population. Créer de la confiance. Montrer que nous sommes là. Cette menace, on va la braver !», explique Moussa Ag Infahi, directeur général de la police du Mali.
L'objectif de ces patrouilles n'est pas spécifiquement la lutte antiterroriste, il ne s'agit pas de traquer d'éventuels complices de l'attaque du Radisson, mais bien d'être présents et visibles pour rassurer, et dissuader tout acte de délinquance.
« C'est quelque chose qu'on demandait depuis très longtemps, surtout après les évènements de la Terrasse. Le gouvernement à l'époque n'en avait pas senti le besoin. Cette fois-ci, ils nous ont demandé notre soutien et c'est normal que nous soyons là, à leurs côtés avec nos moyens, blindés et avec nos personnels, nous couvrons et appuyons nos camarades maliens qui effectuent des contrôles de personnes », souligne le colonel Christophe, le chef des opérations d'UNPOL, la police des Nations unies. Selon la police malienne, ces patrouilles conjointes à Bamako dureront « le temps nécessaire ».
Source: RFI