Les rebelles touaregs ont annoncé mardi leur rejet de l’idée d’un dialogue direct entre les parties maliennes en vue de la paix et la réconciliation proposée par le président du conseil militaire au pouvoir au Mali, le colonel Assimi Goïta dimanche dernier dans son discours à l’occasion du nouvel an.
Dans ce discours, Goïta avait proposé un dialogue direct entre les maliens en vue de la paix et la réconciliation afin d’éradiquer les racines des conflits sociaux et claniques et pour donner la priorité nationale à l’opération de la paix.
Il a cependant précisé que l’unité du pays, sa laïcité et l’unité de son territoire ne seront pas posées lors de ce dialogue, réaffirmant que la guerre contre les groupes armés terroristes dans lesquels le conseil militaire inclus les rebelles touaregs, se poursuivra jusqu’à la pacification totale de tout le pays.
Les rebelles touaregs considèrent que l’idée d’un dialogue direct est destinée à mettre fin définitivement à l’accord de paix, allusion à l’accord conclu entre eux et Bamako en 2015.
Le porte-parole du mouvement de libération des touaregs, Mohamed El Maouloud Ramadan a déclaré que cette proposition est destinée à enterrer définitivement l’accord de paix et à fermer la porte à toute médiation internationale.
Pour rappel les affrontements entre Bamako et les rebelles touaregs ont repris en aout dernier après une trêve de 8 ans, à la lumière de leur rivalité pour le contrôle des terres et des casernes militaires évacuées par les forces de maintien de la paix de la mission des Nations Unies expulsées par Bamako.
Le pouvoir malien a réussi à occuper la ville de Kidal, une victoire symbolique face aux mouvements armés largement saluée dans le pays mais les rebelles n’ont pas déposés leurs armes et se sont répartis dans cette vaste zone désertique et montagneuse.
Source : Saharamedias.net (Mauritanie)
Dans ce discours, Goïta avait proposé un dialogue direct entre les maliens en vue de la paix et la réconciliation afin d’éradiquer les racines des conflits sociaux et claniques et pour donner la priorité nationale à l’opération de la paix.
Il a cependant précisé que l’unité du pays, sa laïcité et l’unité de son territoire ne seront pas posées lors de ce dialogue, réaffirmant que la guerre contre les groupes armés terroristes dans lesquels le conseil militaire inclus les rebelles touaregs, se poursuivra jusqu’à la pacification totale de tout le pays.
Les rebelles touaregs considèrent que l’idée d’un dialogue direct est destinée à mettre fin définitivement à l’accord de paix, allusion à l’accord conclu entre eux et Bamako en 2015.
Le porte-parole du mouvement de libération des touaregs, Mohamed El Maouloud Ramadan a déclaré que cette proposition est destinée à enterrer définitivement l’accord de paix et à fermer la porte à toute médiation internationale.
Pour rappel les affrontements entre Bamako et les rebelles touaregs ont repris en aout dernier après une trêve de 8 ans, à la lumière de leur rivalité pour le contrôle des terres et des casernes militaires évacuées par les forces de maintien de la paix de la mission des Nations Unies expulsées par Bamako.
Le pouvoir malien a réussi à occuper la ville de Kidal, une victoire symbolique face aux mouvements armés largement saluée dans le pays mais les rebelles n’ont pas déposés leurs armes et se sont répartis dans cette vaste zone désertique et montagneuse.
Source : Saharamedias.net (Mauritanie)