L’Association Tabital Pulaagu International pour la Promotion de la Culture Peule (TPI) demande que le Conseil de sécurité des Nations Unies prenne toutes les dispositions qui s’imposent pour une saisine de la CPI en ce qui concerne "les massacres et crimes contre l’humanité perpétrés au Centre du Mali".
Dans un communiqué reçu à Alakhbar, l’Association demande également aux gouvernements malien et burkinabé d’ouvrir des enquêtes crédibles et neutres afin que les véritables responsables "des ignobles massacres contre des populations civiles répondent de leurs forfaits devant la justice".
Selon TPI, "les tragiques évènements survenus au Centre du Mali depuis 2012 prennent la dimension d’un génocide planifié contre les membres de l’ethnie peule. Les massacres perpétrés dans plusieurs endroits, notamment à Koumaga et ailleurs durant toute l’année 2018 ne constituent que la consécration de la mise en œuvre d’un plan macabre qui vise les peuls".
L’association ajoute que "le carnage de Koulogon Peul qui a coûté la vie à 37 personnes au moins dans la nuit du 1er au 02 janvier 2019, ainsi que les exactions commises contre quatre villages de la Commune de Dialassagou, notamment Sangara, Tireh, Doukoro et Kourkanda, en disent long sur le caractère génocidaire de ces actes".
"Le fallacieux prétexte que les peuls de cette zone sont des « jihadistes » a très vite démontré, au grand jour, que la véritable raison de ces violences, commanditées à plus haut niveau, se trouvent ailleurs. En instrumentalisant la milice communautaire dogon, Dan Nan Ambassougou, l’objectif est tout simplement de nettoyer la zone de ces habitants peuls", indique TPI.
Tabital Pulaagu International déplore, par ailleurs, "l’incapacité des partenaires internationaux présents sur le terrain des opérations et des représentants de la communauté internationale (Nations Unies, Union africaine, G5 Sahel, Union européenne, la France, etc.) d’assurer la sécurité et la protection des populations civiles prises entre le marteau de la 'lutte contre le terrorisme' et l’enclume des affrontements intercommunautaires orchestrés".
Source : Alakhbar
Dans un communiqué reçu à Alakhbar, l’Association demande également aux gouvernements malien et burkinabé d’ouvrir des enquêtes crédibles et neutres afin que les véritables responsables "des ignobles massacres contre des populations civiles répondent de leurs forfaits devant la justice".
Selon TPI, "les tragiques évènements survenus au Centre du Mali depuis 2012 prennent la dimension d’un génocide planifié contre les membres de l’ethnie peule. Les massacres perpétrés dans plusieurs endroits, notamment à Koumaga et ailleurs durant toute l’année 2018 ne constituent que la consécration de la mise en œuvre d’un plan macabre qui vise les peuls".
L’association ajoute que "le carnage de Koulogon Peul qui a coûté la vie à 37 personnes au moins dans la nuit du 1er au 02 janvier 2019, ainsi que les exactions commises contre quatre villages de la Commune de Dialassagou, notamment Sangara, Tireh, Doukoro et Kourkanda, en disent long sur le caractère génocidaire de ces actes".
"Le fallacieux prétexte que les peuls de cette zone sont des « jihadistes » a très vite démontré, au grand jour, que la véritable raison de ces violences, commanditées à plus haut niveau, se trouvent ailleurs. En instrumentalisant la milice communautaire dogon, Dan Nan Ambassougou, l’objectif est tout simplement de nettoyer la zone de ces habitants peuls", indique TPI.
Tabital Pulaagu International déplore, par ailleurs, "l’incapacité des partenaires internationaux présents sur le terrain des opérations et des représentants de la communauté internationale (Nations Unies, Union africaine, G5 Sahel, Union européenne, la France, etc.) d’assurer la sécurité et la protection des populations civiles prises entre le marteau de la 'lutte contre le terrorisme' et l’enclume des affrontements intercommunautaires orchestrés".
Source : Alakhbar