Maitre Bouhoubeyni, président de la CNDH : les discours conflictuels et violents desservent les droits de l’Homme
Le président de la Commission nationale des droits de l'Homme M. Ahmed Salem Ould Bouhoubeni, a fait le point sur la démarche de travail qui a débuté depuis la ville de Nouadhibou il y a près de deux ans et qui a permis la mise en place d’une approche participative et d’une synergie de tous les acteurs pour promouvoir les droits de l’Homme.
Il a appelé les acteurs de la société civile à s’investir davantage dans la promotion et la défense des droits de l’Homme et d’inaugurer une nouvelle ère par une plus forte présence sur cet espace par une activation de tous les segments de la société civile dans le cadre d’une action en rupture complète avec les méthodes dépassées par le temps et qui ne sont plus réalistes ou faisables.
Il les convié à se départir des discours conflictuels et violents et des critiques non constructives qui desservent les objectifs recherchés.
Il a ajouté que la méthode de confrontation peut être autorisée lorsque l'État est fermé et refuse de traiter les revendications des droits de l'Homme, mais ce n'est pas la méthode naturelle pour le travail des droits de l'Homme par la société civile lorsque les autorités sont ouvertes, disposées et engagées en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'homme, comme c'est le cas dans notre pays aujourd'hui et c'est une première.
C'est la revendication stricte, sincère et réfléchie des droits de l'Homme d'une manière apaisée, positive et productive qui doit être de mise dans ce nouveau contexte.
Il a déclaré que les organisations de la société civile sont appelées à travailler ensemble et à unir leurs efforts afin d'attirer l'attention des autorités sur la source du déséquilibre afin de le résoudre dans l'intérêt de toutes les franges de la société afin de consolider la paix civile et la cohésion sociale et préserver l’intérêt suprême du pays.
Le président de la Commission a affirmé que les étapes positives qui ont été franchies sur cette voie constitueront dans les semaines à venir un nouveau modèle de droits de l'Homme que la Mauritanie poursuivra et que tout le monde pourra suivre, et il n'est pas destiné à une entité spécifique, mais est accessible à tous selon une approche sereine et disciplinée, qui permettra aux citoyens d'obtenir leurs droits dans une administration qui leur est ouverte et à l'écoute de leurs revendications.
Il a souligné que le climat de consensus qui prévaut aujourd'hui dans le domaine des droits de l'Homme contribue à rapprocher les Mauritaniens pour faire face aux défis régionaux qui entourent notre pays. Il s’agit aussi, a-t-il dit, de préparer la société civile et accroitre ses capacités d’absorption des ressources financières et de centrer leur action sur la réduction de la pauvreté et de la marginalisation, l’élimination des disparités et la lutte contre l'iniquité.
Source : Agence Mauritanienne d'Information
Le président de la Commission nationale des droits de l'Homme M. Ahmed Salem Ould Bouhoubeni, a fait le point sur la démarche de travail qui a débuté depuis la ville de Nouadhibou il y a près de deux ans et qui a permis la mise en place d’une approche participative et d’une synergie de tous les acteurs pour promouvoir les droits de l’Homme.
Il a appelé les acteurs de la société civile à s’investir davantage dans la promotion et la défense des droits de l’Homme et d’inaugurer une nouvelle ère par une plus forte présence sur cet espace par une activation de tous les segments de la société civile dans le cadre d’une action en rupture complète avec les méthodes dépassées par le temps et qui ne sont plus réalistes ou faisables.
Il les convié à se départir des discours conflictuels et violents et des critiques non constructives qui desservent les objectifs recherchés.
Il a ajouté que la méthode de confrontation peut être autorisée lorsque l'État est fermé et refuse de traiter les revendications des droits de l'Homme, mais ce n'est pas la méthode naturelle pour le travail des droits de l'Homme par la société civile lorsque les autorités sont ouvertes, disposées et engagées en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'homme, comme c'est le cas dans notre pays aujourd'hui et c'est une première.
C'est la revendication stricte, sincère et réfléchie des droits de l'Homme d'une manière apaisée, positive et productive qui doit être de mise dans ce nouveau contexte.
Il a déclaré que les organisations de la société civile sont appelées à travailler ensemble et à unir leurs efforts afin d'attirer l'attention des autorités sur la source du déséquilibre afin de le résoudre dans l'intérêt de toutes les franges de la société afin de consolider la paix civile et la cohésion sociale et préserver l’intérêt suprême du pays.
Le président de la Commission a affirmé que les étapes positives qui ont été franchies sur cette voie constitueront dans les semaines à venir un nouveau modèle de droits de l'Homme que la Mauritanie poursuivra et que tout le monde pourra suivre, et il n'est pas destiné à une entité spécifique, mais est accessible à tous selon une approche sereine et disciplinée, qui permettra aux citoyens d'obtenir leurs droits dans une administration qui leur est ouverte et à l'écoute de leurs revendications.
Il a souligné que le climat de consensus qui prévaut aujourd'hui dans le domaine des droits de l'Homme contribue à rapprocher les Mauritaniens pour faire face aux défis régionaux qui entourent notre pays. Il s’agit aussi, a-t-il dit, de préparer la société civile et accroitre ses capacités d’absorption des ressources financières et de centrer leur action sur la réduction de la pauvreté et de la marginalisation, l’élimination des disparités et la lutte contre l'iniquité.
Source : Agence Mauritanienne d'Information