Si tout l’appareil d’Etat y compris la sphère économique et financière a exclu les négro-africains, où sont-ils alors?
Les négro-africains de l’intérieur subissent les mêmes affres que les arabo-berbères maures : la pauvreté, l’inculture et le fatalisme.
Mais si une nomenklatura arabo-berbère, une minorité armée et corrompue, occupe les rouages de l’Etat, et la sphère économique et financière, sans partage, c’est parce que l’intelligentsia négro-africaine a fuit le pays.
Cette intelligentsia a trouvé refuge dans les organisations internationales et dans les institutions socio-économiques des pays étrangers et notamment occidentaux (université, recherche etc.)
En effet, réprimés suite aux douloureux événements que l’on connait, suite aux déportations et aux exactions jusque dans leur identité à travers les piteuses politiques de recensement, les négro-mauritaniens se sont constitués en diasporas , loin du pays et on trouvé accueil auprès des pays en tant que « réfugiés », « persécutés », « opposants politiques » etc…
Il a résulté de tout cela un abandon du pays à des régimes militaro-odieux qui ont finit par faire de cette diaspora un ennemi et mis tout en œuvre pour contrebalancer la présence négro-africaine par une politique sélective des élites et une sélection locale de « nègres » asservis recrutés sur place pour étoffer de fictifs postes pour faire croire que les négro-africains sont associés à la gestion du pays.
Si aujourd’hui, le pays est à l’abandon, c’est définitivement parce que ceux qui ont « fui » la répression, ne reviennent pas. Parce qu’ils se sont souvent constitué des nationalités, des familles, des emplois, d’autres pays et que le temps passant , ils ont malgré eux pris racine là où ils sont.
Ce ne sont ni les organisations des diasporas, celles négro-africaines et celles arabo-berbères œuvrant de l’étranger qui serviront à changer les choses, sinon on l’aurait su depuis le temps qu’elles existent.
Ce qui servirait à quelque chose c’est de se battre pied-à-pied sur le terrain face à ces régimes qui ont détruit ce pays , exilé ses enfants et confisqué jusque l’espérance de leur retour.
Mustapha Ely
via Kassataya
Les négro-africains de l’intérieur subissent les mêmes affres que les arabo-berbères maures : la pauvreté, l’inculture et le fatalisme.
Mais si une nomenklatura arabo-berbère, une minorité armée et corrompue, occupe les rouages de l’Etat, et la sphère économique et financière, sans partage, c’est parce que l’intelligentsia négro-africaine a fuit le pays.
Cette intelligentsia a trouvé refuge dans les organisations internationales et dans les institutions socio-économiques des pays étrangers et notamment occidentaux (université, recherche etc.)
En effet, réprimés suite aux douloureux événements que l’on connait, suite aux déportations et aux exactions jusque dans leur identité à travers les piteuses politiques de recensement, les négro-mauritaniens se sont constitués en diasporas , loin du pays et on trouvé accueil auprès des pays en tant que « réfugiés », « persécutés », « opposants politiques » etc…
Il a résulté de tout cela un abandon du pays à des régimes militaro-odieux qui ont finit par faire de cette diaspora un ennemi et mis tout en œuvre pour contrebalancer la présence négro-africaine par une politique sélective des élites et une sélection locale de « nègres » asservis recrutés sur place pour étoffer de fictifs postes pour faire croire que les négro-africains sont associés à la gestion du pays.
Si aujourd’hui, le pays est à l’abandon, c’est définitivement parce que ceux qui ont « fui » la répression, ne reviennent pas. Parce qu’ils se sont souvent constitué des nationalités, des familles, des emplois, d’autres pays et que le temps passant , ils ont malgré eux pris racine là où ils sont.
Ce ne sont ni les organisations des diasporas, celles négro-africaines et celles arabo-berbères œuvrant de l’étranger qui serviront à changer les choses, sinon on l’aurait su depuis le temps qu’elles existent.
Ce qui servirait à quelque chose c’est de se battre pied-à-pied sur le terrain face à ces régimes qui ont détruit ce pays , exilé ses enfants et confisqué jusque l’espérance de leur retour.
Mustapha Ely
via Kassataya