Le chef de l'Etat mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall a démenti les allégations de torture contre les personnalités proches de l'ancien président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya incarcérées depuis 15 jours pour "complot contre l'ordre constitutionnel".
"La torture, c'est comme l'esclavage. Toute personne déférée après une période de garde à vue prétend avoir été torturée. Ceux qui sont accusés de cette infamie ont leur honneur, leurs enfants, leurs femmes. Un jour ou l'autre, leurs accusateurs devront en répondre", a affirmé le chef de la junte au pouvoir à Nouakchott, lors d'une conférence de presse, dans une allusion aux allégations répétées de plusieurs ONG selon lesquelles des pratiques esclavagistes persisteraient toujours en Mauritanie.
"Dans cette affaire d'atteinte à l'ordre constitutionnel, il n'y a pas (eu) besoin de torturer puisque les mis en cause ont donné de façon volontaire les déclarations et reconnu les faits. Les preuves étaient réunies par les enquêteurs avant même leur arrestation", s'est défendu le colonel Mohamed Vall, qui a qualifié les allégations de torture "de mode souvent brandie par la défense".
On rappelle que les avocats de la défense des cinq personnalités proches de l'ancien président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya récemment arrêtées pour "complot contre l'Etat" avaient, dimanche dernier, accusé la police mauritanienne d'avoir torturé leurs clients pour leur extorquer des aveux.
"La torture, c'est comme l'esclavage. Toute personne déférée après une période de garde à vue prétend avoir été torturée. Ceux qui sont accusés de cette infamie ont leur honneur, leurs enfants, leurs femmes. Un jour ou l'autre, leurs accusateurs devront en répondre", a affirmé le chef de la junte au pouvoir à Nouakchott, lors d'une conférence de presse, dans une allusion aux allégations répétées de plusieurs ONG selon lesquelles des pratiques esclavagistes persisteraient toujours en Mauritanie.
"Dans cette affaire d'atteinte à l'ordre constitutionnel, il n'y a pas (eu) besoin de torturer puisque les mis en cause ont donné de façon volontaire les déclarations et reconnu les faits. Les preuves étaient réunies par les enquêteurs avant même leur arrestation", s'est défendu le colonel Mohamed Vall, qui a qualifié les allégations de torture "de mode souvent brandie par la défense".
On rappelle que les avocats de la défense des cinq personnalités proches de l'ancien président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya récemment arrêtées pour "complot contre l'Etat" avaient, dimanche dernier, accusé la police mauritanienne d'avoir torturé leurs clients pour leur extorquer des aveux.