Après le tsunami politique-militaire qui s’est déchaînée sur lui pendant plus de deux mois, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) veut effacer la haine et la rancœur, afin de refaire son unité. En tout cas, telle semble être la nouvelle volonté affichée par sa direction. Elle vient de sortir un communiqué dans lequel le président du Mfdc, l’Abbé Diamacoune Senghor, porte à la connaissance du public casamançais qu’une réunion sera organisée, le dimanche 28 mai 2006, au Centre des œuvres
catholiques de Ziguinchor. Objectif : refaire l’unité au sein du mouvement. Cette nouvelle dynamique d’unité apparaît comme la résultante d’efforts entrepris par des responsables du Mfdc, depuis près d’un an pour s’asseoir autour d’une table et harmoniser leurs positions avant d’affronter le gouvernement du Sénégal.
C’est ce qui ressort des propos de Daniel Diatta, bras-droit de Jean-Marie Biagui, secrétaire général du Mfdc. Celui qui se présente comme le coordonnateur des activités autour de l’abbé Diamacoune indique que cette rencontre vise principalement à restaurer l’unité au Mfdc. «Nous avons estimé qu’il faut d’abord sceller l’unité au sein de l’aile politique, car c’est cela qui nous donnera beaucoup plus de chance, pour arriver à l’unité du maquis, en ce sens que chaque responsable de l’aile politique y a une parcelle d’influence. Donc, s’il n’y a pas l’unité d’abord au niveau de l’aile politique, toutes les initiatives prises en direction du maquis n’auront aucune chance d’aboutir», explique l’homme de confiance de M. Biagui.
Ainsi, pour mettre toutes les chances de succès de leur côté, Daniel Diatta indique : «Nous avons tenu à ce que toutes les parties prenantes de celle-ci soient présentes à la réunion de dimanche. C’est pourquoi nous avons pris contact et discuté du sujet avec tous les camps, notamment ceux de Abdoulaye Diédhiou et Abdou Elinkine Diatta, pour éviter de les mettre devant le fait accompli comme on se l’accusait à chaque fois qu’une des parties initiait une démarche.» M. Diatta qui explique que c’est la raison pour laquelle un ordre du jour n’a pas été fixé à la réunion : «Nous préférons le discuter et le définir ensemble». Mais, il s’empresse de préciser que si des contacts ont effectivement eu lieu avec Abdou Elinkine Diatta et ses hommes, qui ont tous donné leur accord de principe, tel n’a pas encore été le cas avec Abdoulaye Diédhiou. «Nous avons cherché, à maintes reprises, à rencontrer notre frère Abdoulaye Diédhiou, mais du fait de ses activées intenses, nous n’avons pas encore réussi à mettre la main sur lui. Nous ne désespérons pas de pouvoir le faire avant dimanche.
D’ailleurs, nous avons déjà rencontré ses proches qui sont tous dans de bonnes dispositions de participer à la réunion», s’est-il encore félicité. Cette rencontre verra également la participation de tous les membres et sympathisants du mouvement éparpillés dans les différents villages de la Casamance naturelle et au-delà. Ces derniers, souligne Daniel Diatta, ont aussi un rôle à jouer dans le processus de paix en Casamance. «Dans ce contexte actuel du processus de paix, mais aussi de la guerre qui mine le maquis depuis plus de deux mois, nous avons besoin de l’intervention de tous pour aboutir à une solution heureuse et durable», plaide le bras droit du secrétaire général du Mfdc. Il affiche un optimisme fondé par la mission entreprise, depuis quelque temps, par des sages influents des villages casamançais au nom de la direction du mouvement et en direction des combattants du maquis.
Auteur: Aliou CISSE
catholiques de Ziguinchor. Objectif : refaire l’unité au sein du mouvement. Cette nouvelle dynamique d’unité apparaît comme la résultante d’efforts entrepris par des responsables du Mfdc, depuis près d’un an pour s’asseoir autour d’une table et harmoniser leurs positions avant d’affronter le gouvernement du Sénégal.
C’est ce qui ressort des propos de Daniel Diatta, bras-droit de Jean-Marie Biagui, secrétaire général du Mfdc. Celui qui se présente comme le coordonnateur des activités autour de l’abbé Diamacoune indique que cette rencontre vise principalement à restaurer l’unité au Mfdc. «Nous avons estimé qu’il faut d’abord sceller l’unité au sein de l’aile politique, car c’est cela qui nous donnera beaucoup plus de chance, pour arriver à l’unité du maquis, en ce sens que chaque responsable de l’aile politique y a une parcelle d’influence. Donc, s’il n’y a pas l’unité d’abord au niveau de l’aile politique, toutes les initiatives prises en direction du maquis n’auront aucune chance d’aboutir», explique l’homme de confiance de M. Biagui.
Ainsi, pour mettre toutes les chances de succès de leur côté, Daniel Diatta indique : «Nous avons tenu à ce que toutes les parties prenantes de celle-ci soient présentes à la réunion de dimanche. C’est pourquoi nous avons pris contact et discuté du sujet avec tous les camps, notamment ceux de Abdoulaye Diédhiou et Abdou Elinkine Diatta, pour éviter de les mettre devant le fait accompli comme on se l’accusait à chaque fois qu’une des parties initiait une démarche.» M. Diatta qui explique que c’est la raison pour laquelle un ordre du jour n’a pas été fixé à la réunion : «Nous préférons le discuter et le définir ensemble». Mais, il s’empresse de préciser que si des contacts ont effectivement eu lieu avec Abdou Elinkine Diatta et ses hommes, qui ont tous donné leur accord de principe, tel n’a pas encore été le cas avec Abdoulaye Diédhiou. «Nous avons cherché, à maintes reprises, à rencontrer notre frère Abdoulaye Diédhiou, mais du fait de ses activées intenses, nous n’avons pas encore réussi à mettre la main sur lui. Nous ne désespérons pas de pouvoir le faire avant dimanche.
D’ailleurs, nous avons déjà rencontré ses proches qui sont tous dans de bonnes dispositions de participer à la réunion», s’est-il encore félicité. Cette rencontre verra également la participation de tous les membres et sympathisants du mouvement éparpillés dans les différents villages de la Casamance naturelle et au-delà. Ces derniers, souligne Daniel Diatta, ont aussi un rôle à jouer dans le processus de paix en Casamance. «Dans ce contexte actuel du processus de paix, mais aussi de la guerre qui mine le maquis depuis plus de deux mois, nous avons besoin de l’intervention de tous pour aboutir à une solution heureuse et durable», plaide le bras droit du secrétaire général du Mfdc. Il affiche un optimisme fondé par la mission entreprise, depuis quelque temps, par des sages influents des villages casamançais au nom de la direction du mouvement et en direction des combattants du maquis.
Auteur: Aliou CISSE