Les Forces de libération africaines de Mauritanie (Flam) ont lancé un appel au boycott du référendum constitutionnel mauritanien de juin prochain, affirmant que les conditions de son organisation ne sont pas réunies.
Dans un communiqué rendu public, hier, à Paris, les Flam affirment que le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (Cmjd, junte au pouvoir) «n’a pas apporté les changements en profondeur attendus par le peuple mauritanien après le coup d’Etat du 3 août 2005».
«Le changement en Mauritanie devra passer par l’apaisement du climat social, suivi d’un débat national sur la question de la cohabitation et de l’esclavage. C’est alors seulement que devraient suivre le référendum et les élections offrant une égalité de chance à tous», estiment les dirigeants des Flam.
Ils considèrent que «procéder autrement ne reviendrait ni plus ni moins qu’à perpétuer le système de domination en cours».
La Mauritanie n’est pas raciste, mais les chefs d’Etat et leurs «gouvernements, le Cmjd inclus, mènent depuis l’indépendance du pays, en 1960, des politiques à caractère raciste, poursuit le communiqué, appelant à la poursuite de la lutte jusqu’à la destruction totale du système oppresseur».
Principale force de l’opposition aux différents régimes mauritaniens, les Flam ont connu une scission en février dernier après le départ de certains de leurs dirigeants qui ont estimé que le moment était venu de participer au dialogue politique en Mauritanie.
Le Cmjd, qui dirige le pays depuis le coup d’Etat du 3 août, devrait remettre le pouvoir à un régime civil au terme d’une transition de 19 mois qui sera marquée par l’organisation d’un référendum constitutionnel en juin.
Le calendrier électoral prévoit également l’organisation des élections législatives et municipales en 2007.
PANA
Dans un communiqué rendu public, hier, à Paris, les Flam affirment que le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (Cmjd, junte au pouvoir) «n’a pas apporté les changements en profondeur attendus par le peuple mauritanien après le coup d’Etat du 3 août 2005».
«Le changement en Mauritanie devra passer par l’apaisement du climat social, suivi d’un débat national sur la question de la cohabitation et de l’esclavage. C’est alors seulement que devraient suivre le référendum et les élections offrant une égalité de chance à tous», estiment les dirigeants des Flam.
Ils considèrent que «procéder autrement ne reviendrait ni plus ni moins qu’à perpétuer le système de domination en cours».
La Mauritanie n’est pas raciste, mais les chefs d’Etat et leurs «gouvernements, le Cmjd inclus, mènent depuis l’indépendance du pays, en 1960, des politiques à caractère raciste, poursuit le communiqué, appelant à la poursuite de la lutte jusqu’à la destruction totale du système oppresseur».
Principale force de l’opposition aux différents régimes mauritaniens, les Flam ont connu une scission en février dernier après le départ de certains de leurs dirigeants qui ont estimé que le moment était venu de participer au dialogue politique en Mauritanie.
Le Cmjd, qui dirige le pays depuis le coup d’Etat du 3 août, devrait remettre le pouvoir à un régime civil au terme d’une transition de 19 mois qui sera marquée par l’organisation d’un référendum constitutionnel en juin.
Le calendrier électoral prévoit également l’organisation des élections législatives et municipales en 2007.
PANA