A l’occasion de la 64ème session du Comité contre la torture (CAT) qui examinera à Genève la situation de la Mauritanie entre le 23 et le 26 juillet 2018, sept associations mauritaniennes de défense des droits de l’Homme, avec l’appui de l’ACAT, publient un rapport sur la situation de la torture dans le pays avec 43 recommandations adressées aux autorités mauritaniennes.
Entre janvier 2016 et mars 2018, une quinzaine d’allégations de torture et de mauvais traitements ont été documentées et l’ensemble des établissements pénitentiaires de Nouakchott ont été visités, à plusieurs reprises, afin de s’enquérir des conditions de détention et de traitement des détenus : « Bien que l’usage de la torture ait diminué en Mauritanie depuis les années 1990, la torture demeure encore largement utilisée à l’encontre des détenus de droit commun et des personnes arrêtées pour des raisons politiques et de lutte contre le terrorisme. L’usage de la torture se fait au moment de l’arrestation, du transport de la personne arrêtée vers le premier lieu de détention et, particulièrement lors de la garde à vue, ou encore lors de transfèrements. Obtenir des aveux sous la contrainte reste encore une pratique généralisée comme méthode d’enquête des forces de sécurité et ces aveux continuent à être utilisés devant la justice nationale. A contrario, les allégations de torture ne font pas l’objet d’enquêtes et de sanctions judiciaires ».
Une mission de l’ACAT, avec deux partenaires mauritaniens, se rendra à Genève pour la session du CAT. Elle présentera le rapport et ses recommandations aux instances onusiennes et aux participants.
Télécharger le rapport en français
Entre janvier 2016 et mars 2018, une quinzaine d’allégations de torture et de mauvais traitements ont été documentées et l’ensemble des établissements pénitentiaires de Nouakchott ont été visités, à plusieurs reprises, afin de s’enquérir des conditions de détention et de traitement des détenus : « Bien que l’usage de la torture ait diminué en Mauritanie depuis les années 1990, la torture demeure encore largement utilisée à l’encontre des détenus de droit commun et des personnes arrêtées pour des raisons politiques et de lutte contre le terrorisme. L’usage de la torture se fait au moment de l’arrestation, du transport de la personne arrêtée vers le premier lieu de détention et, particulièrement lors de la garde à vue, ou encore lors de transfèrements. Obtenir des aveux sous la contrainte reste encore une pratique généralisée comme méthode d’enquête des forces de sécurité et ces aveux continuent à être utilisés devant la justice nationale. A contrario, les allégations de torture ne font pas l’objet d’enquêtes et de sanctions judiciaires ».
Une mission de l’ACAT, avec deux partenaires mauritaniens, se rendra à Genève pour la session du CAT. Elle présentera le rapport et ses recommandations aux instances onusiennes et aux participants.
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