DAKAR, 14 mai 2006 (AFP) - Les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM), un mouvement négro-mauritanien en exil, ont appelé dimanche dans un communiqué parvenu à l'AFP, au boycott des élections prévues en Mauritanie en 2006 et 2007 dans le cadre de la transition démocratique.
Les FLAM "appellent au boycott du référendum constitutionnel du (25) juin prochain ainsi que des élections législatives et présidentielle" prévues en 2006 et 2007, indique l'organisation.
Selon les FLAM, "si le coup d'Etat du 3 août 2005 avait suscité l'espoir, les dernières sorties publiques du colonel-président (le président mauritanien Ely Ould Mohamed Vall) sont là pour dissiper toutes les illusions".
En tournée de vendredi à dimanche dans le sud mauritanien, le colonel Vall, chef de la junte qui a renversé le président Maaouiya Ould Taya le 3 août 2005, a promis de résoudre la question des réfugiés "entre Mauritaniens" et appelé au pardon pour régler le passif humanitaire du régime du président Maaouiya Ould Taya.
Il a notamment demandé à ce qu'un "début de solution" soit trouvé avant la fin du processus électoral en 2007.
Le régime de Ould Taya est accusé d'être responsable des incidents intercommunautaires en Mauritanie et au Sénégal en 1989, ayant notamment abouti à la déportation de 120.000 négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali, selon les FLAM.
Le processus électoral engagé par la junte militaire au pouvoir dans le cadre d'une transition démocratique débutera avec un référendum constitutionnel en juin 2006 et devrait s'achever après une présidentielle en mars 2007.
mrb/jlh
Les FLAM "appellent au boycott du référendum constitutionnel du (25) juin prochain ainsi que des élections législatives et présidentielle" prévues en 2006 et 2007, indique l'organisation.
Selon les FLAM, "si le coup d'Etat du 3 août 2005 avait suscité l'espoir, les dernières sorties publiques du colonel-président (le président mauritanien Ely Ould Mohamed Vall) sont là pour dissiper toutes les illusions".
En tournée de vendredi à dimanche dans le sud mauritanien, le colonel Vall, chef de la junte qui a renversé le président Maaouiya Ould Taya le 3 août 2005, a promis de résoudre la question des réfugiés "entre Mauritaniens" et appelé au pardon pour régler le passif humanitaire du régime du président Maaouiya Ould Taya.
Il a notamment demandé à ce qu'un "début de solution" soit trouvé avant la fin du processus électoral en 2007.
Le régime de Ould Taya est accusé d'être responsable des incidents intercommunautaires en Mauritanie et au Sénégal en 1989, ayant notamment abouti à la déportation de 120.000 négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali, selon les FLAM.
Le processus électoral engagé par la junte militaire au pouvoir dans le cadre d'une transition démocratique débutera avec un référendum constitutionnel en juin 2006 et devrait s'achever après une présidentielle en mars 2007.
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