Le "oui" l'emporterait très largement au référendum dimanche sur un nouveau projet de Constitution prônant une alternance démocratique en Mauritanie, avec un chiffre compris entre 80 et 90%, selon des indications diffusées en milieu de nuit par le ministère de l'Intérieur mauritanien.
Ce chiffre provisoire doit encore être confirmé, a précisé le ministère.
De même source, on indique que le taux de participation à ce scrutin a été, selon une fourchette provisoire, de 65 à 73% mais devait attendre une confirmation d'ici le milieu de la nuit.
Selon des résultats partiels publiés lundi, le projet de nouvelle Constitution a été plébiscité à plus de 95% dans les deux plus grandes villes de Mauritanie, Nouakchott et Nouadhibou, qui regroupent environ un quart de la population du pays.
Nouakchott, la capitale mauritanienne a voté pour le projet de constitution à 95,27%, contre 2,93% de non et 1,8% de vote nul, selon des résultats du ministère de l'intérieur communiqués dans la matinée par la Radio nationale. Le taux de participation dans la capitale a été de 77,3%, selon ces chiffres. A Nouadhibou (nord-ouest), la capitale économique, le résultat a été de 96,4% de oui, 2,2% de non et 1,3% de votes nuls, avec un taux de participation de 77,4%.
Un référendum constitutionnel avait lieu ce dimanche en Mauritanie pour l'adoption d'un projet de nouvelle Constitution garantissant l'alternance au pouvoir et amender l'ancien texte datant de 1991.
La classe politique locale et la presse ont exprimé ces jours derniers des craintes sur le taux de participation au référendum, en raison notamment de la désaffection face à la politique après la longue période au pouvoir du président déposé en août dernier, Maaouiya Ould Taya, ou de difficultés matérielles que pourraient rencontrer des électeurs enregistrés loin de leurs lieux de résidence.
D'autre part, le ministère de l'Intérieur a indiqué samedi dans un communiqué que des "listes complémentaires" pourraient être dressées par des commissions administratives en faveur des personnes recensées et omises par la liste électorale.
Des observateurs représentant les Nations Unies, l'Union Africaine et l'Organisation internationale de la Francophonie étaient sur place pour superviser les élections.
La nouvelle Constitution a reçu l'approbation de la quasi-totalité de la classe politique et des ONG locales. Selon la junte au pouvoir depuis août dernier, elle vise à mettre fin à "plus de 20 ans de pouvoir despotique".
Avec ce référendum, la Mauritanie entame un long processus électoral qui doit s'achever par une présidentielle en mars 2007. Les membres de la junte au pouvoir se sont engagés à ne pas se présenter aux futures élections.
L'ancien président, Maaouiya Ould Taya, se trouvait à la tête du pays depuis un coup d'Etat en décembre 1984. Il avait ensuite été élu trois fois.
Le chef de l'Etat mauritanien, Ely Ould Mohamed Vall, a pour sa part assuré que le projet de Constitution serait "massivement voté", après avoir accompli ses devoirs électoraux près de la Présidence de la République au centre de Nouakchott. Le colonel Ould Vall, dirigeant du Comité militaire pour la justice et la Démocratie (CMJD), la junte au pouvoir depuis août dernier, a déclaré: "C'est un très grand jour et une renaissance pour la Mauritanie (...), je suis certain que tous les Mauritaniens ont le même sentiment, et que, de ce fait, la Constitution sera massivement votée". Il a ajouté: "Quel que soit le résultat, je respecterai mes engagements (de remettre le pouvoir aux civils en 2007 après des consultations électorales).
Selon le ministère de l'Intérieur, les résultats définitifs au niveau national devraient être rendus publics lundi avant midi (locales et GMT).
Ce chiffre provisoire doit encore être confirmé, a précisé le ministère.
De même source, on indique que le taux de participation à ce scrutin a été, selon une fourchette provisoire, de 65 à 73% mais devait attendre une confirmation d'ici le milieu de la nuit.
Selon des résultats partiels publiés lundi, le projet de nouvelle Constitution a été plébiscité à plus de 95% dans les deux plus grandes villes de Mauritanie, Nouakchott et Nouadhibou, qui regroupent environ un quart de la population du pays.
Nouakchott, la capitale mauritanienne a voté pour le projet de constitution à 95,27%, contre 2,93% de non et 1,8% de vote nul, selon des résultats du ministère de l'intérieur communiqués dans la matinée par la Radio nationale. Le taux de participation dans la capitale a été de 77,3%, selon ces chiffres. A Nouadhibou (nord-ouest), la capitale économique, le résultat a été de 96,4% de oui, 2,2% de non et 1,3% de votes nuls, avec un taux de participation de 77,4%.
Un référendum constitutionnel avait lieu ce dimanche en Mauritanie pour l'adoption d'un projet de nouvelle Constitution garantissant l'alternance au pouvoir et amender l'ancien texte datant de 1991.
La classe politique locale et la presse ont exprimé ces jours derniers des craintes sur le taux de participation au référendum, en raison notamment de la désaffection face à la politique après la longue période au pouvoir du président déposé en août dernier, Maaouiya Ould Taya, ou de difficultés matérielles que pourraient rencontrer des électeurs enregistrés loin de leurs lieux de résidence.
D'autre part, le ministère de l'Intérieur a indiqué samedi dans un communiqué que des "listes complémentaires" pourraient être dressées par des commissions administratives en faveur des personnes recensées et omises par la liste électorale.
Des observateurs représentant les Nations Unies, l'Union Africaine et l'Organisation internationale de la Francophonie étaient sur place pour superviser les élections.
La nouvelle Constitution a reçu l'approbation de la quasi-totalité de la classe politique et des ONG locales. Selon la junte au pouvoir depuis août dernier, elle vise à mettre fin à "plus de 20 ans de pouvoir despotique".
Avec ce référendum, la Mauritanie entame un long processus électoral qui doit s'achever par une présidentielle en mars 2007. Les membres de la junte au pouvoir se sont engagés à ne pas se présenter aux futures élections.
L'ancien président, Maaouiya Ould Taya, se trouvait à la tête du pays depuis un coup d'Etat en décembre 1984. Il avait ensuite été élu trois fois.
Le chef de l'Etat mauritanien, Ely Ould Mohamed Vall, a pour sa part assuré que le projet de Constitution serait "massivement voté", après avoir accompli ses devoirs électoraux près de la Présidence de la République au centre de Nouakchott. Le colonel Ould Vall, dirigeant du Comité militaire pour la justice et la Démocratie (CMJD), la junte au pouvoir depuis août dernier, a déclaré: "C'est un très grand jour et une renaissance pour la Mauritanie (...), je suis certain que tous les Mauritaniens ont le même sentiment, et que, de ce fait, la Constitution sera massivement votée". Il a ajouté: "Quel que soit le résultat, je respecterai mes engagements (de remettre le pouvoir aux civils en 2007 après des consultations électorales).
Selon le ministère de l'Intérieur, les résultats définitifs au niveau national devraient être rendus publics lundi avant midi (locales et GMT).