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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

MAURITANIE, LE CHAINON MANQUANT (VOIR VIDEO)


MAURITANIE, LE CHAINON MANQUANT (VOIR VIDEO)
Les autorités de l’archipel espagnol des Canaries lancent un SOS. Elles sont débordées par une arrivée massive sur leurs côtes d’émigrants clandestins africains. Mi mai 2006, les mêmes images sur les écrans des télévisions européennes. 1 000 arrivées en trois jours. Du jamais vu aux îles Canaries, nouvelle porte d’entrée vers l’hypothétique Eldorado européen…

Vidéo

Nouadhibou, à l’extrême nord de la Mauritanie. C’est sur ce genre d’embarcations que les candidats tentent leur chance… Entre 30 et 50 hommes sur une pirogue de 20 mètres pour une traversée de 3 à 4 jours. Si la mer n’est pas trop agitée…
De la chance, il en faut pour une odyssée de 1000 kms vers le nord… Beaucoup ne la termine pas puisqu’on estime qu’environ 40% des embarcations sombrent en mer. Le père Jérôme est le prêtre de la paroisse Notre Dame, îlot de chrétienté en cette terre d’Islam. C’est à lui que l’on remet les corps des chrétiens candidats à l’exil, échoués sur les plages de Nouadhibou: « La plupart des tombes, ce sont des Africains qui voulaient tenter la chance. Malheureusement, ils sont morts mais heureusement pour eux, on a trouvé les corps. Parce qu’il y en a plein dont on a pas trouvé les corps ». Chiffres estimatifs : entre 1 000 et 1 500 clandestins auraient ainsi trouvé la mort depuis le début de l’année. Plus de croix sur l’église. En 1991, lors de la première guerre du Golfe, elle avait été arrachée au cours d’une manifestation de protestation. A l’époque, Saddam Hussein était encore bien vu.
Père Jérôme : « Le problème d’immigration ici, c’est pas aujourd’hui qu’il a commencé. Vous voyez, l’année 66 on avait déjà enterré quelqu’un de Guinée Bissau, José Pereira, il est enterré ici dans le cimetière. Celui là, c’est un Nigérian qui est mort en 1986, il est là sur le registre. Pienda Gomis, Guinée Bissau. Kofi, du Ghana qui est là, en 88 ».

Nichée au fond d’une baie, Nouadhibou a toujours été un point de chute ou de transit. On y vient pour travailler sur les bateaux de pêche ou au port. La Mauritanie compte en effet parmi des eaux les plus poissonneuses du monde et 40 000 personnes vivent directement de la pêche. Aujourd’hui pourtant, comme partout ailleurs, les prises diminuent et le quart de la flotte nationale est hors service...
Fin juillet, la Mauritanie doit renégocier des accords de pêche avec la communauté européenne. Seules 10% des prises sont traitées sur place. Alors les candidats au départ traînent au port, déambulent en ville, en quête de petits boulots pour une journée ou une semaine. Il faut bien survivre en attendant l’occasion d’embarquer. D’autres entretiennent leur forme en attendant les transferts d’argent de la famille ou du village qui ont placé tous leurs espoirs en eux.

Espoirs anéantis quand, au moment de partir, la gendarmerie les surprend, prêts à embarquer. Ils sont aussitôt déférés au centre de rétention, une ancienne école à la sortie de la ville. C’est le Croissant Rouge qui prend alors en charge les clandestins attrapés la veille au soir:
- Toi, tu veux te jeter dans la gueule du loup. Moi, mon devoir, c’est de t’empêcher. Essayer de te retenir. C’est pas parce que t’es Sénégalais ou tu es Malien, ou tu es Gambien ou Ivoirien. C’est parce que tu veux te jeter dans la gueule du loup. Parce que nous, nous avons vécu des problèmes très très graves. Nous avons vu des gens ici, qui sont arrivés dans ce centre, ils sont partis à 50 dans un pirogue. Y’a seulement 23 / 24 qui sont revenus, tous les autres sont morts. Ça c’est triste, c’est vrai ou c’est pas vrai ?
- C’est vrai
- Moi on m’a appelé ce matin des îles Canaries. On m’a dit, hier y’a deux pirogues qui sont rentrées. Une, y’avait 105 messieurs dedans. 105 dont 11 mineurs, ils n’ont pas l’âge. On peut aller en Europe, mais sans se suicider, sans mourir ».

Ahmedou Ould Haye: « Ça se déplace actuellement. Nous avons la confirmation que les départs s’effectuent du Sénégal actuellement, des côtes sénégalaises. Donc, la Mauritanie qui a rendu ses côtes étanches, qui passe un contrôle assez strict, pousse bien sûr ces gens à trouver encore un coin un peu moins surveillé pour continuer leur chemin ».

Effectivement, depuis quelques semaines – en accord avec les autorités espagnoles – les contrôles maritimes et routiers ont été sérieusement renforcés. D’une centaine d’arrivées par jour, on serait passé à une dizaine… Pour autant, 8 000 émigrés sub-sahariens seraient encore à Nouadibhou, à rêver d’Europe.
Pour autant, tous ne sont pas candidats au suicide. Rotimi, Nigérian de 26 ans, a fait contre mauvaise fortune bon cœur: « Ils m’ont parlé de bateau et moi, en arrivant ici, j’ai découvert que c’était des pirogues. C’est très risqué, très dangereux. Vous savez, il y a les gens qui disent « fais-le ou meurs ». Mon sentiment c’est que, où que tu ailles tu peux faire de l’argent… Je fais des affaires, j’ai un vrai travail. J’achète du poisson, je l’envoie au Nigéria où on le vend pour moi et on me paie en retour… Mon objectif maintenant, c’est d’avoir suffisamment d’argent, de continuer mon business entre ici et le Nigéria et le prochain voyage, ce sera la Norvège pour acheter du poisson ».
Avec la pêche, l’autre grande activité de Nouadhibou c’est le port minéralier et son long tapis roulant que peuvent apercevoir les clandestins, quand ils passent au large avec leurs rêves d’Europe.
Depuis un demi siècle, trois fois par jour, les trains les plus longs du monde (avec leurs 220 wagons) viennent décharger des milliers de tonnes de minerai de fer brut. Actuellement, ce secteur représente 12% du Produit Intérieur Brut.

En repartant, le convoi fait un arrêt à la gare pour charger des passagers. C’est alors un peu chacun pour soi et ceux qui ne peuvent s’offrir un siège grimpent dans les wagons bennes. Il faudra 18 h pour relier la mine à ciel ouvert de Zouerate, à l’est, après un trajet de 650 kms et 6 escales. Sur une carte, c’est un peu plus d’un million de kilomètres carrés de désert qu’offre la Mauritanie, entre Maroc et Sénégal… L’ancienne possession française accède à l’indépendance en 1958, année de la création de sa capitale, Nouakchott. La grande sécheresse des années 70 aboutit à un exode rural massif. Aujourd’hui, la ville accueille péniblement près d’un million d’habitants, soit environ le tiers de la population du pays. Nouakchott grignote chaque jour un peu plus sur le désert, entre cités en devenir pour fonctionnaires gouvernementaux et bidonvilles enracinés pour migrants de l’intérieur.

3 août 2005. Après 21 ans de pouvoir absolu, le colonel Ould Taya est renversé par un « Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie ». Son remplaçant n’est autre que l’ancien chef de la sûreté nationale, le colonel Mohamed Val.
Drôle de militaire qui a depuis, revêtu des habits civils, ramené la période de transition de 2 ans à 1 an et demi et s’est interdit - ainsi qu’à tous les membres de son gouvernement - de se présenter à la présidentielle. Election prévue en mars 2007.

Ely Ould Mohamed VAL : « On ne peut pas apporter des solutions aux problèmes d’un pays, nous pensons, sans alternance politique et l’alternance politique est une obligation. Et pour qu’il y ait alternance politique il fallait partir d’une base de départ saine. Et une base de départ saine consiste à ce que, dans un premier temps, tout ce qui est au pouvoir, tout ce qui est Etat, puisse être neutre. De façon à pouvoir réellement faire venir aux affaires du pays - par une élection transparente où l’administration est neutre, où le pouvoir est neutre, véritablement - des gens qui ont une majorité réelle, et exprimée réellement et en toute liberté par les citoyens mauritaniens. Et par conséquent, c’était l’unique façon de créer une rupture totale avec l’ensemble du système ».

Le président Val parcours actuellement le pays pour expliquer les enjeux du référendum constitutionnel qui aura lieu à la fin du mois. S’il est adopté, il imposera un mandat présidentiel de 5 ans, renouvelable une fois seulement. Après sa révolution de palais, il y a tout juste 10 mois, le pays poursuit ses mutations.

Un autre grand changement perceptible, c’est la mise en service de la trans-saharienne, en octobre dernier. 470 kms pour, enfin, assurer la liaison entre Nouakchott (la capitale politique) et Nouadhibou (la capitale économique)… Au delà, c’est le chaînon manquant qui relie désormais Tanger, au nord du Maroc, à Dakar, au Sénégal…

La route a été construite en trois par des groupes mauritaniens bien sûr mais aussi marocains, tunisiens, égyptiens et chinois. Coût total de l’opération : plus de 60 millions d’euros, financée aux 3/4 par des capitaux d’institutions arabes.

Le « goudron », comme l’appellent les mauritaniens, commence à modifier en profondeur les comportements humains et la donne économique… A 30 kms de Nouakchott par exemple, les camions de terrassement se succèdent en cadence pour alimenter les chantiers d’une capitale rampante. Certains découvrent les joies de l’auto stop, pas toujours couronné de succès d’ailleurs. On voit déjà apparaître des embryons de village où la tente le dispute encore aux premières constructions en parpaings. La trans-saharienne est une promesse d’activités pour des nomades qui se sédentarisent peu à peu.

Ainsi à Tiwilit, un lieu dit à 100 kms de Nouakchott. Posées à quelques kilomètres de la mer, quelques tentes et une cabane qui fait office de cuisine. Une « auberge » comme l’appellent les voyageurs. La route, c’est le progrès pour Hana la cuisinière, installée là depuis les premiers terrassements, il y a deux ans:
« Y’a beaucoup de gens qui s’arrêtent au restaurant ?
- oui, y’a beaucoup de gens
- c’est quoi , des touristes ?
- oui, des touristes. Y’a des mauritaniens »
« Regarde, c’est mon frère Mohamed. Allo ? allo, c’est Mohamed ?
- le téléphone c’est nouveau
- c’est nouveau
- depuis quand ?
- Ça fait maintenant un mois ».

Traditionnellement, les sociétés bédouines reposent sur le matriarcat. Des lieux dits à la capitale, en République Islamique de Mauritanie une femme sur 3 est chef de famille. Bent Feitmat est présidente de « L’Union Mauritanienne des Femmes Entrepreneurs et Commerçantes »… Elle s’occupe, entre autre, d’un centre commercial de 250 emplacements. L’association – qui regroupe 500 femmes à Nouakchott et 230 à Nouadibou - possède 3 mutuelles de micro-crédits. Elles facilitent ainsi l’achat d’une boutique pour les moins argentées:
- Je lui ai donné un joli nom : le centre commercial Chinguetti. Mais les gens de Nouakchott ne l’acceptent pas, il l’appelle le marché des femmes.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas, parce qu’ils savent que c’est pour des femmes

N’Deye Penda Gueye (secrétaire de l’Umafec): « Ca appartient totalement aux femmes, ce sont les femmes qui l’ont créé, qui l’ont construit, et ce sont les femmes qui sont propriétaires définitives du marché… parce que c’est le premier marché mauritanien conçu et fait par des femmes, uniquement des femmes.

Bent Sid Ahmed Feitmat: « L’union fait la force. C’est la solidarité. On est un groupe de femmes, on est très très solidaires et on a créé ce centre commercial sur nos fonds propres. On a payé la banque intégralement et c’est maintenant notre propriété. Cette femme, elle est spécialiste tout ce qui est voiles. Ca, c’est le voile que la femme mauritanienne porte. C’est très très beau comme couleur, c’est très beau ». Nous, on est pas comme les autres pays. La femme mauritanienne a… je ne peux pas l’exprimer… « Mouar al Mauritania hara » : « la femme mauritanienne est libre »… C’est une femme musulmane mais, dans notre société, on est aussi très libéral. Elle a le droit de voyager, de traiter ses affaires, mais d’un autre côté elle a sa famille, elle a son mari, elle a ses enfants, elle s’occupe de son ménage, elle s’occupe de sa famille, mais elle a le droit d’exercer n’importe quel métier, comme l’homme ».

Le nouveau régime a imposé un quota de 20% de femmes sur toutes les listes électorales, en vue des élections municipales et législatives prévues à l’automne.

Retour au village de Tiwilit… Hana, la cuisinière, est fière de montrer son téléphone. Ahmed Ould Abdelouadou : « Tu vois, avant, personne ne téléphonait ici. Maintenant, la dame elle peut téléphoner. D’ici, je crois qu’il y a 140 kms jusqu’à Nouakchott. Avant, y avait pas de téléphone, rien du tout.
- ça a tout changé
- tout changé. Avant, y’avait pas d’auberge ici, y’avait que des pêcheurs c’est tout, avec les bergers, les bergers de chameaux ».

Il y a encore quelques mois, en voiture il fallait compter une bonne journée de piste pour relier Nouakchott à Nouadibou…et deux jours pour les camions qui ravitaillaient la capitale en fruits et légumes, importés au prix fort du Maroc. A condition de n’avoir ni panne, ni crevaisons…. Désormais, la liaison s’effectue en 5 heures en moyenne…

Début d’après midi. Ahmed le chauffeur s’arrête. Peu importe la chaleur, c’est l’heure de la grande prière en ce vendredi. Ici, c’est un islam séculaire, celui du désert, celui des pauvres et de la tolérance. A Nouakchott, certains évoquent pourtant une progression rampante de l’islam radical dans les quartiers les plus pauvres. Et si tous les prisonniers politiques ont été libérés, une vingtaine d’islamistes radicaux demeurent toujours en prison.

De jour comme de nuit, les camions de marchandises, de poissons ou de fruits et légumes font la navette entre Nouadhibou et Nouakchott. Actuellement, une seule station service existe sur la trans-saharienne mais elle n’est pas approvisionné. Nouvel arrêt. Cette fois pour ravitailler notre voiture. Chaque véhicule part avec un ou deux gros bidons pour couvrir les 470 kms de liaison. Paradoxe : l’essence a augmenté de 20% il y a quelques mois alors que la Mauritanie vient d’entrer dans le club très fermé des producteurs africains de pétrole.

Fin février, un premier gisement - celui de Chinguetti à 80 kms au large de Nouakchott - est entré en production, grâce à cette immense barge de forage. 50 à 60 000 barils/jour, pas de quoi rivaliser avec le voisin algérien ou le cousin libyen, mais 3 autres gisements entreront bientôt en production. Soit 20 années d’exploitation en prévision... Outre le pétrole il y a aussi du gaz. Une manne inespérée donc pour un des pays les plus pauvres du monde. Reste l’éternelle question : comment sera géré ce don du sol ?

Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed (ministre du pétrole): « Nous nous sommes engagés sur deux choses. La première de ces actions a été l’adhésion de la Mauritanie à l’initiative de transparence des industries extractives. Et nous avons mis en place, par loi, un fonds national des hydrocarbures qui va recevoir toutes les recettes pétrolières du pays. Et qui va nous permettre, et qui va permettre à tout le monde de pouvoir suivre la traçabilité de ces recettes pétrolières. De telle manière à ce qu’on sache combien la Mauritanie a reçu en recettes pétrolières et ce qu’elle en a fait.

Ce compte va être audité internationalement. La manne pétrolière va servir en priorité à lutter, à lutter et à lutter et à combattre et à gagner la victoire contre la pauvreté : Certes, grâce à l’or noir, le PIB augmentera de plus de 25% cette année… mais il y a tellement à faire pour cette nation classée dans le club peu envieux des « pays les moins avancés », avec un revenu moyen de 330 euros par an et par habitant: L’inconvénient, et le danger, d’une route en plein désert, c’est le vent de sable, l’Harmattan venu du Sahara. Pour l’instant, les filets de retenue pour les dunes ne sont guère efficaces. Arrivée sur Nouadhibou au soleil couchant, avec le sentiment que l’histoire s’accélère dans ce pays si contrasté…

Cheikh Saad Bouh Kamara, sociologue : « Assurément, la Mauritanie est à un tournant. Les choses vont vite dans un certain nombre de sens. Quand on voit que les mauritaniens ont maintenant le téléphone portable, quand on voit le nombre d’antennes paraboliques, quand on voit le nombre d’hommes et de femmes qui voyagent à l’extérieur, quand on voit le nombre de produits de consommation qui sont importés, on peut le penser. Mais d’autre part, les mauritaniens restent très attachés à la tradition. ‘’L’homo mauritanicus’’ reste encore un homme musulman enraciné dans sa tradition, sa culture. Un homme qui, des fois, troque le boubou pour le costume, mais qui revient au boubou ou revient au costume.. Je pense que c’est ça qu’il faut conserver du mauritanien. Un va et vient où il s’adapte assez facilement. Et je pense aussi que le monde est een, train de changer. Maintenant, à quel rythme ? Cela, c’est la question qu’il faut se poser ».

Un putsch… les premiers barils de pétrole… une route qui relie enfin les deux grandes villes du pays… la pêche, le minerai de fer, l’or bientôt… En 10 mois, la Mauritanie a subi peut-être plus de changements qu’en 50 années d’indépendance. « Honneur, Fraternité, Justice »… telle est la devise de la Mauritanie. Elle semble avoir tout en mains pour y répondre. Les mauritaniens suivront-ils ? c’est la question.

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