MAURITANIE: L’infiltration du GSPC : Grande alerte dans la capitale par moulay

Selon des sources concordantes considérées généralement biens informées, les services chargés de la sécurité avaient observé une grande alerte à Nouakchott au point que tous les états-majors ont refusé aux soldats de rentrer chez eux. Rien encore n’a été dit sur cette mobilisation de l’armée et de la police dont certaines patrouilles se sont déployées dans les centres névralgiques de la ville sous les regards consternés des habitants ; lesquels pensent toujours dans des circonstances pareilles qu’un coup d’Etat se prépare ou se déjoue. Toujours selon ces sources, les mêmes services de sécurité auraient reçu des informations quasi certaines sur l’infiltration d’éléments du

courant salafiste jihadi dans la capitale il y a quelques jours et que d’intenses recherches sont menées pour la poursuite de ces éléments appartenant à des groupes islamistes extrémistes proches du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat. A titre de rappel notons que les autorités détiennent depuis une année certaines personnes accusées d’appartenance au courant salafiste et le recours à la force et à la déstabilisation de l’Etat.
De l’autre côté, les autorités refusent de donner la moindre information sur ce qui se passe alors que des dizaines de soldats sont consignés dans leur caserne depuis cinq jours sans que les motifs de cette mesure inédite ne soient éclaircies. Sur un autre plan, la Direction de la Sûreté a instauré mercredi soir des mesures draconiennes de sécurité tout autour du complexe comprenant le ministère de l’intérieur, des postes et télécommunications, la direction de la sûreté nationale. D’autres voitures de la police ont été placées dans les principales artères et carrefours de la capitale menant à ces lieux alors plusieurs policiers avaient formé un cercle autour du dit complexe où se tenait une réunion de haut niveau pour l’examen de la situation. En attendant de savoir plus, notons que la situation reste encore confuse tant que les autorités chargées de la sécurité du pays n’ont pas donné des explications et éclaircissements sur ce qui se passe ; ce que d’aucuns estiment peu plausible.



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