Mauritanie: début samedi de la campagne pour le référendum constitutionnel :
En dehors des FLAM (Forces de Libération Africaines de Mauritanie), un mouvement négro-mauritanien en exil, l'ensemble de la classe politique est favorable à la nouvelle Constitution.
NOUAKCHOTT -AFP: La campagne pour le référendum constitutionnel prévu le 25 juin en Mauritanie débutera samedi et s'achevera le 23 juin, a annoncé vendredi la presse officielle.
Selon l'Agence Mauritanienne d'Information (AMI, officielle), un rassemblement du président du conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD, junte au pouvoir) et chef de l'Etat, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall, donnera samedi après-midi à Nouakchott le coup d'envoi de cette campagne d'une durée de 14 jours.
Le dirigeant mauritanien, qui s'est déjà rendu dans les 12 régions du pays pour défendre la nouvelle loi fondamentale, développera lors de cette réunion ses projets pour la Mauritanie et les grandes réformes entamées depuis le 3 août dernier, date du renversement du précédent régime dirigé par Maaouiya Ould Taya.
Ould Vall a annoncé le 6 juin, lors d'une rencontre préparatoire de la campagne à Nouakchott, qu'il autorisera les partis mauritaniens à faire campagne à la télévision et que ces derniers disposeront pour cela de temps d'antenne à la Radio et à la Télévision d'Etat.
Tous les partis politiques légaux ont annoncé qu'ils organiseront aussi des rassemblements.
En dehors des FLAM (Forces de Libération Africaines de Mauritanie), un mouvement négro-mauritanien en exil, l'ensemble de la classe politique est favorable à la nouvelle Constitution.
Un parti de l'ex-opposition, l'Alliance populaire progressiste (APP), a cependant par la voix de son président, Messaoud Ould Boulkheir, émis en début de semaine des réserves envers le projet de constitution, tout en appelant à un "oui" massif "pour rompre avec la dictature".
Selon lui, la responsabilité du Premier ministre devant le parlement et l'élargissement de ses compétences devaient être intégrés dans le texte, ainsi que des "questions essentielles comme l'abolition de l'esclavage et l'affirmation du droit à la différence de toutes les communautés nationales, arabe et négro-africaines".
"Malgré toutes ces insuffisances, nous avons décidé d'appeler à un oui massif pour rompre avec la dictature" de l'ancien régime renversé par le Colonel Vall qui a initié une transition de 19 mois pour remettre le pouvoir aux civils.
Après cette consultation, les Mauritaniens seront appelés trois fois aux urnes: en novembre pour des législatives et municipales, en janvier 2007 pour des sénatoriales et en mars de la même année pour une présidentielle.
Selon l'AMI? citant le ministère de l'Intérieur, le nombre définitif d'électeurs inscrits est de 984.422 sur une population de 2,8 millions.
La liste a été élaborée lors d'un "recensement administratif à vocation électorale" mené du 15 février au 30 avril.
La précédente liste, de plus de 1,2 million d'inscrits, était régulièrement critiquée par l'opposition qui estimait le nombre d'électeurs volontairement gonflé.
Le projet de constitution soumis à référendum le 25 juin a pour but, selon la junte, de "garantir l'alternance démocratique au pouvoir".
Il prévoit que le président ne peut effectuer que deux mandats successifs et fixe à 75 ans l'âge maximum pour se présenter à la présidentielle. L'ancienne constitution de 1991 prévoyait un mandat de six ans sans limitation de renouvellement ni d'âge.
En dehors des FLAM (Forces de Libération Africaines de Mauritanie), un mouvement négro-mauritanien en exil, l'ensemble de la classe politique est favorable à la nouvelle Constitution.
NOUAKCHOTT -AFP: La campagne pour le référendum constitutionnel prévu le 25 juin en Mauritanie débutera samedi et s'achevera le 23 juin, a annoncé vendredi la presse officielle.
Selon l'Agence Mauritanienne d'Information (AMI, officielle), un rassemblement du président du conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD, junte au pouvoir) et chef de l'Etat, le Colonel Ely Ould Mohamed Vall, donnera samedi après-midi à Nouakchott le coup d'envoi de cette campagne d'une durée de 14 jours.
Le dirigeant mauritanien, qui s'est déjà rendu dans les 12 régions du pays pour défendre la nouvelle loi fondamentale, développera lors de cette réunion ses projets pour la Mauritanie et les grandes réformes entamées depuis le 3 août dernier, date du renversement du précédent régime dirigé par Maaouiya Ould Taya.
Ould Vall a annoncé le 6 juin, lors d'une rencontre préparatoire de la campagne à Nouakchott, qu'il autorisera les partis mauritaniens à faire campagne à la télévision et que ces derniers disposeront pour cela de temps d'antenne à la Radio et à la Télévision d'Etat.
Tous les partis politiques légaux ont annoncé qu'ils organiseront aussi des rassemblements.
En dehors des FLAM (Forces de Libération Africaines de Mauritanie), un mouvement négro-mauritanien en exil, l'ensemble de la classe politique est favorable à la nouvelle Constitution.
Un parti de l'ex-opposition, l'Alliance populaire progressiste (APP), a cependant par la voix de son président, Messaoud Ould Boulkheir, émis en début de semaine des réserves envers le projet de constitution, tout en appelant à un "oui" massif "pour rompre avec la dictature".
Selon lui, la responsabilité du Premier ministre devant le parlement et l'élargissement de ses compétences devaient être intégrés dans le texte, ainsi que des "questions essentielles comme l'abolition de l'esclavage et l'affirmation du droit à la différence de toutes les communautés nationales, arabe et négro-africaines".
"Malgré toutes ces insuffisances, nous avons décidé d'appeler à un oui massif pour rompre avec la dictature" de l'ancien régime renversé par le Colonel Vall qui a initié une transition de 19 mois pour remettre le pouvoir aux civils.
Après cette consultation, les Mauritaniens seront appelés trois fois aux urnes: en novembre pour des législatives et municipales, en janvier 2007 pour des sénatoriales et en mars de la même année pour une présidentielle.
Selon l'AMI? citant le ministère de l'Intérieur, le nombre définitif d'électeurs inscrits est de 984.422 sur une population de 2,8 millions.
La liste a été élaborée lors d'un "recensement administratif à vocation électorale" mené du 15 février au 30 avril.
La précédente liste, de plus de 1,2 million d'inscrits, était régulièrement critiquée par l'opposition qui estimait le nombre d'électeurs volontairement gonflé.
Le projet de constitution soumis à référendum le 25 juin a pour but, selon la junte, de "garantir l'alternance démocratique au pouvoir".
Il prévoit que le président ne peut effectuer que deux mandats successifs et fixe à 75 ans l'âge maximum pour se présenter à la présidentielle. L'ancienne constitution de 1991 prévoyait un mandat de six ans sans limitation de renouvellement ni d'âge.