Nouakchott, 30 avril (AMI) - M. André Barthélemy, président de l'Association française basée à Lyon et dénommée Agir Ensemble pour les droits de l'Homme (AEDH), a déclaré dimanche à Nouakchott, avoir beaucoup d'espoir quant à l'évolution de la situation en Mauritanie.
Soulignant l'esprit de tolérance et le rejet de la vengeance chez les victimes de violations des droits de l'Homme ainsi que la composition multiethnique des organisations de défense des droits de l'homme en Mauritanie, M. Barthélemy a indiqué que ces derniers peuvent constituer des interlocuteurs dans la recherche de solutions au passif humanitaire.
Le président de l'AEDH s'exprimait au cours d'une conférence de presse organisée au siège du Fonadh aujourd'hui, dimanche, en présence de plusieurs responsables d'organisations de défense des droits de l'homme dont notamment les responsables du GERDESS, de SOS ESCLAVES et du FONADH. M. Barthélemy a réclamé la reconnaissance des souffrances endurées par les victimes de la répression et le déclenchement un processus pouvant déboucher sur une décrispation sociale, estimant toutefois que la période transitoire est insuffisante pour mener une telle tâche.
Concernant l'esclavage, le président de l'AEDH a plaidé en faveur "de la pénalisation de la pratique et de la mise en place d'un mécanisme permettant aux associations anti esclavagistes de déposer des plaintes en justice".
Par rapport au changement du 3 août, M. Barthélemy, tout en dénonçant le principe de changement de régime par la force, a admis que certaines circonstances peuvent constituer des conditions de recours au coup d'Etat, lequel, pourrait d'ailleurs être salutaire. Il saluera à cet effet l'amnistie accordée en septembre 2005 à 115 détenus, la réduction de la période transitoire de 5 mois, la création d'une CENI et d'une inspection générale d'Etat (IGE) chargée de lutter contre la mauvaise gestion.
En visite en Mauritanie depuis le 26 avril, M. Barthélemy qui fut interdit de séjour chez nous il y a plus d'une décennie, est venu en Mauritanie s'enquérir de la situation des droits de l'Homme.
Soulignant l'esprit de tolérance et le rejet de la vengeance chez les victimes de violations des droits de l'Homme ainsi que la composition multiethnique des organisations de défense des droits de l'homme en Mauritanie, M. Barthélemy a indiqué que ces derniers peuvent constituer des interlocuteurs dans la recherche de solutions au passif humanitaire.
Le président de l'AEDH s'exprimait au cours d'une conférence de presse organisée au siège du Fonadh aujourd'hui, dimanche, en présence de plusieurs responsables d'organisations de défense des droits de l'homme dont notamment les responsables du GERDESS, de SOS ESCLAVES et du FONADH. M. Barthélemy a réclamé la reconnaissance des souffrances endurées par les victimes de la répression et le déclenchement un processus pouvant déboucher sur une décrispation sociale, estimant toutefois que la période transitoire est insuffisante pour mener une telle tâche.
Concernant l'esclavage, le président de l'AEDH a plaidé en faveur "de la pénalisation de la pratique et de la mise en place d'un mécanisme permettant aux associations anti esclavagistes de déposer des plaintes en justice".
Par rapport au changement du 3 août, M. Barthélemy, tout en dénonçant le principe de changement de régime par la force, a admis que certaines circonstances peuvent constituer des conditions de recours au coup d'Etat, lequel, pourrait d'ailleurs être salutaire. Il saluera à cet effet l'amnistie accordée en septembre 2005 à 115 détenus, la réduction de la période transitoire de 5 mois, la création d'une CENI et d'une inspection générale d'Etat (IGE) chargée de lutter contre la mauvaise gestion.
En visite en Mauritanie depuis le 26 avril, M. Barthélemy qui fut interdit de séjour chez nous il y a plus d'une décennie, est venu en Mauritanie s'enquérir de la situation des droits de l'Homme.