La maison du maire de la commune deux fois incendiée, des blessés graves, boutiques fermées. Tel est le bilan des violents heurts qui ont opposé hier, lundi 17 juillet, manifestants et forces de l’ordre à Matam, suite à la grève des commerçants. Les manifestants ont lancé des cailloux et des cocktails Molotov et les gendarmes et policiers ont riposté par des coups de grenades lacrymogènes.
Le contentieux qui continue de sévir entre le maire et les commerçants de la cité est loin de connaître son épilogue, car de malentendus en malentendus, le bras de fer s’est prolongé dans la rue par des échauffourées qui ont duré toute une journée opposant manifestants et forces de l’ordre.
Tout a commencé lorsque les commerçants et vendeurs du marché qui avaient abrégé leur grève de soixante-douze heures, ont ouvert leurs commerces hier, lundi, à la suite de plusieurs négociations. Notamment, celles du préfet du département de Matam et le président de la chambre de commerce qui, depuis le début de la crise, n’avaient cessé d’asseoir différents mécanismes de sortie de crise.
Seulement, grande a été la surprise des étalagistes de voir des agents municipaux chargés de la collecte des taxes, accompagnés de policiers, leur intimant l’ordre de payer au tarif des nouveaux taux souscrits par la mairie. Après quelques conciliabules, les commerçants ont très vite décidé de réagir face à ce qu’ils avaient fini de juger comme étant un forcing de la part des autorités municipales. Dans l’entendement des usagers du marché « l’application des nouveaux tarifs devraient être gelée jusqu’à ce que le conseil municipal vide le contentieux durant la prochaine session prévue au mois d’août ». Pourtant, du côté de la mairie, on stipule, qu' il n’avait jamais été question de revenir sur la décision de relèvement des taxes. Des vendeurs, s’inscrivant dès lors dans une dynamique de riposte, malgré la présence des forces de l’ordre ont pris d’assaut la maison du maire en y brûlant et démolissant un nombre important de matériel dans une colère hystérique qui a fait que la famille du maire exposée devant la furie des assaillants a été évacuée.
Rapidement, la manifestation partie du marché où les jeunes ont eu à en découdre avec les forces de l'ordre, a gagné d'autres endroits de la ville, et, les manifestants qui ont recueilli par endroit l’adhésion de plusieurs jeunes, ont dressé des barricades et brûlé des pneus le long des rues pour stopper les différents assauts des forces de l’ordre qui avaient reçu du renfort. Du coup, s’établira une confrontation musclée entre les manifestants en colère qui lançaient des pierres et les gendarmes et policiers qui ripostaient par des tirs de grenades lacrymogènes. Les échauffourées qui se sont contenues dans une brutalité assez inouïe durant plusieurs heures, ont occasionné plusieurs blessés au niveau des manifestants dont la plupart a été acheminé au niveau du district médical.
On rappelle pour mémoire, que tout est parti du relèvement des taxes et des droits de location au niveau du marché qui a été totalement vidé de ses occupants.
Après une accalmie observée vers les coups de 14h, les assaillants sont revenus à la charge, aux environs de 17 h pour mettre le feu, une deuxième fois, au domicile du maire.
Auteur : PAPE MOCTAR NDIAYE
Le contentieux qui continue de sévir entre le maire et les commerçants de la cité est loin de connaître son épilogue, car de malentendus en malentendus, le bras de fer s’est prolongé dans la rue par des échauffourées qui ont duré toute une journée opposant manifestants et forces de l’ordre.
Tout a commencé lorsque les commerçants et vendeurs du marché qui avaient abrégé leur grève de soixante-douze heures, ont ouvert leurs commerces hier, lundi, à la suite de plusieurs négociations. Notamment, celles du préfet du département de Matam et le président de la chambre de commerce qui, depuis le début de la crise, n’avaient cessé d’asseoir différents mécanismes de sortie de crise.
Seulement, grande a été la surprise des étalagistes de voir des agents municipaux chargés de la collecte des taxes, accompagnés de policiers, leur intimant l’ordre de payer au tarif des nouveaux taux souscrits par la mairie. Après quelques conciliabules, les commerçants ont très vite décidé de réagir face à ce qu’ils avaient fini de juger comme étant un forcing de la part des autorités municipales. Dans l’entendement des usagers du marché « l’application des nouveaux tarifs devraient être gelée jusqu’à ce que le conseil municipal vide le contentieux durant la prochaine session prévue au mois d’août ». Pourtant, du côté de la mairie, on stipule, qu' il n’avait jamais été question de revenir sur la décision de relèvement des taxes. Des vendeurs, s’inscrivant dès lors dans une dynamique de riposte, malgré la présence des forces de l’ordre ont pris d’assaut la maison du maire en y brûlant et démolissant un nombre important de matériel dans une colère hystérique qui a fait que la famille du maire exposée devant la furie des assaillants a été évacuée.
Rapidement, la manifestation partie du marché où les jeunes ont eu à en découdre avec les forces de l'ordre, a gagné d'autres endroits de la ville, et, les manifestants qui ont recueilli par endroit l’adhésion de plusieurs jeunes, ont dressé des barricades et brûlé des pneus le long des rues pour stopper les différents assauts des forces de l’ordre qui avaient reçu du renfort. Du coup, s’établira une confrontation musclée entre les manifestants en colère qui lançaient des pierres et les gendarmes et policiers qui ripostaient par des tirs de grenades lacrymogènes. Les échauffourées qui se sont contenues dans une brutalité assez inouïe durant plusieurs heures, ont occasionné plusieurs blessés au niveau des manifestants dont la plupart a été acheminé au niveau du district médical.
On rappelle pour mémoire, que tout est parti du relèvement des taxes et des droits de location au niveau du marché qui a été totalement vidé de ses occupants.
Après une accalmie observée vers les coups de 14h, les assaillants sont revenus à la charge, aux environs de 17 h pour mettre le feu, une deuxième fois, au domicile du maire.
Auteur : PAPE MOCTAR NDIAYE