Les Africains vivant en Belgique ne sont pas contents. Et ils l’ont manifesté hier. Ils étaient en effet plus de mille deux cents manifestants, selon les derniers chiffres de la police, cinq mille selon les organisateurs à s’être donnés rendez-vous à la place Madou à Saint-Josse devant le siège du Vlaams Belang, dont l’entrée avait été barricadée par les forces de l’ordre. Les manifestants voulaient rendre hommage aux deux victimes tuées jeudi à Anvers par un jeune homme dont des membres de la famille sont des sympathisants et des membres du VB.
Ils entendaient également dénoncer la dangerosité de la politique de ce parti d’extrême droite. "Le Vlaams Belang tue" pouvait-on lire sur un calicot. Aucune demande de manifestation n’avait été sollicitée. Les participants avaient été avisés de la date et de l’heure par textos envoyés en chaînes. Un important dispositif de sécurité était assurée par les polices des zones de Bruxelles-Nord et de Bruxelles-Ixelles ainsi que fédérale. Après avoir observé une minute de silence et écouté quelques discours, les manifestants sont partis en direction de la Gare centrale ou a eu lieu la dislocation peu avant 17 heures. La manifestation était peu bruyante, quelques cris étaient scandés à la tête du cortège.
A la fin de la marche, une nouvelle minute de silence a été observée. Il n’y a pas eu d’incident. De nombreux sans-papiers ont participé à la marche. Les sans-papiers sont ciblés par cette politique de l’exclusion et du racisme. Les trois victimes d’Anvers pouvaient être n’importe qui de nous. L’immigré, l’allochtone et l’autochtone ont été visés a expliqué Ali Guissé, porte-parole de l’Union de défense des sans-papiers et l’un des organisateurs de cette marche. Le Vlaams Belang est indirectement responsable estime Diop Alioune, président de l’association sénégalaise de Bruxelles. Pour lui, l’auteur des faits est un produit du Vlaams Belang, éduqué dans un famille où on prônait la haine .
Cet enfant a été robotisé, comme ces terroristes qui se font sauter, a-t-il dit. Le cordon sanitaire ne suffit plus, il faut aller au delà a réagi l’échevin bruxellois cdH Bertin Mamapaka. La députée fédérale Ecolo Marie Nagy a dit espèrer que la drame qui s’est joué jeudi dernier aura tout son poids sur la question du financement des partis d’extrême droite. Cela fait des années que notre parti dénonce la politique menée par le Vlaams Belang, qui déteint sur les autres partis et qui a un impact auprès des médias et de la société. Aujourd’hui, avec un tel drame, j’ai l’espoir que l’on va enfin se rendre compte que ce parti fondé par la haine n’est pas comme les autres partis , a-t-elle déclaré. Outre des représentants des partis traditionnels, on reconnaissait également parmi les manifestants des représentants de mouvements d’extrême gauche.
Depuis quelques temps, les africains sont la cible de crimes racistes. Le 11 mai, un jeune de 18 ans a abattu trois personnes d’origine étrangère à bout portant, dans le centre d’Anvers. Deux personnes - dont un enfant de deux ans ! - sont mortes, une autre a été grièvement blessée. Le même jour, la VRT annonçait, sur son site Internet, qu’on avait retrouvé le corps d’un jeune marocain de 21 ans, disparu après une dispute en discothèque, qualifiée de raciste par la famille. La veille, le 10 mai, le Standaard parlait de l’incendie criminel de la maison d’une famille marocaine à Heulen, en Flandre orientale. Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 mai denier, deux étrangers ont été tabassés par une bande de skinheads à Bruges, l’un d’entre eux est toujours dans le coma.
Avec la presse Belge.
Auteur : Nettali.com
Ils entendaient également dénoncer la dangerosité de la politique de ce parti d’extrême droite. "Le Vlaams Belang tue" pouvait-on lire sur un calicot. Aucune demande de manifestation n’avait été sollicitée. Les participants avaient été avisés de la date et de l’heure par textos envoyés en chaînes. Un important dispositif de sécurité était assurée par les polices des zones de Bruxelles-Nord et de Bruxelles-Ixelles ainsi que fédérale. Après avoir observé une minute de silence et écouté quelques discours, les manifestants sont partis en direction de la Gare centrale ou a eu lieu la dislocation peu avant 17 heures. La manifestation était peu bruyante, quelques cris étaient scandés à la tête du cortège.
A la fin de la marche, une nouvelle minute de silence a été observée. Il n’y a pas eu d’incident. De nombreux sans-papiers ont participé à la marche. Les sans-papiers sont ciblés par cette politique de l’exclusion et du racisme. Les trois victimes d’Anvers pouvaient être n’importe qui de nous. L’immigré, l’allochtone et l’autochtone ont été visés a expliqué Ali Guissé, porte-parole de l’Union de défense des sans-papiers et l’un des organisateurs de cette marche. Le Vlaams Belang est indirectement responsable estime Diop Alioune, président de l’association sénégalaise de Bruxelles. Pour lui, l’auteur des faits est un produit du Vlaams Belang, éduqué dans un famille où on prônait la haine .
Cet enfant a été robotisé, comme ces terroristes qui se font sauter, a-t-il dit. Le cordon sanitaire ne suffit plus, il faut aller au delà a réagi l’échevin bruxellois cdH Bertin Mamapaka. La députée fédérale Ecolo Marie Nagy a dit espèrer que la drame qui s’est joué jeudi dernier aura tout son poids sur la question du financement des partis d’extrême droite. Cela fait des années que notre parti dénonce la politique menée par le Vlaams Belang, qui déteint sur les autres partis et qui a un impact auprès des médias et de la société. Aujourd’hui, avec un tel drame, j’ai l’espoir que l’on va enfin se rendre compte que ce parti fondé par la haine n’est pas comme les autres partis , a-t-elle déclaré. Outre des représentants des partis traditionnels, on reconnaissait également parmi les manifestants des représentants de mouvements d’extrême gauche.
Depuis quelques temps, les africains sont la cible de crimes racistes. Le 11 mai, un jeune de 18 ans a abattu trois personnes d’origine étrangère à bout portant, dans le centre d’Anvers. Deux personnes - dont un enfant de deux ans ! - sont mortes, une autre a été grièvement blessée. Le même jour, la VRT annonçait, sur son site Internet, qu’on avait retrouvé le corps d’un jeune marocain de 21 ans, disparu après une dispute en discothèque, qualifiée de raciste par la famille. La veille, le 10 mai, le Standaard parlait de l’incendie criminel de la maison d’une famille marocaine à Heulen, en Flandre orientale. Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 mai denier, deux étrangers ont été tabassés par une bande de skinheads à Bruges, l’un d’entre eux est toujours dans le coma.
Avec la presse Belge.
Auteur : Nettali.com