Le Bureau Exécutif (BE) du Mouvement Pour la Refondation (M.P.R) s’est réuni en session ordinairele samedi 6Janvier2018 au siège central du parti sous la Présidence du Dr Kane Hamidou Baba, président du parti.
L’ordre du jour a porté sur trois points :
1. Situation nationale
2. Vie du Parti
3. Perspectives pour 2018
Abordant le premier point, le président et les membres du Bureau Exécutif ont brossé le tableau de la situation nationale marquée par la persistance de la crise politique, où pouvoir et opposition continuent de se regarder en chiens de faïence en dépit des efforts significatifs du Forum national pour l’unité et la démocratie (FNDU)ayant marqué et confirmé sa disponibilité au dialogue. A cet égard, le BE considère que la tenue du référendum dans l’illégalité et hors de tout consensus constitue un facteur d’aggravation de la crise. Le BE a salué le combat inlassable que mènent le forum et le G8 pour barrer la route aux dérives du pouvoir. Le BE rappelle à tous les acteurs, l’impérieuse nécessité de s’engager sur la voie incontournable du dialogue politique en vue de s’accorder sur les règles du jeu démocratique.
Le Bureau Exécutif a fait le constat de la situation écologique du pays, déjà marquée par les effets d’une mauvaise pluviométrie dont les conséquences sont désastreuses, particulièrement pour nos populations vivant en milieu rural. Le BE s’inquiète cependant de voir le Gouvernement reconduire des mesures superficielles et nettement insuffisantes pour faire face à l’ampleur de la sécheresse. Aussi, le BE s’est prononcé sur la situation liée à l’éducation où des mesures inappropriées ont été prises tendant à limiter l’âge des candidats au baccalauréat à 18 ans et l’impossibilité de redoubler deux fois à l’université. Le BE a noté pour s’en émouvoir, que la pléthore de candidatures des agents de santé (18 000), alors que quelques centaines d’agents seront recrutés, traduit le désarroi des jeunes à la recherche d’insertion et les limites des politiques publiques mises en œuvre en faveur de l’emploi des jeunes.
Le BE a fait le triste constat de la défaillance gravissime de nos structures de santé, le déficit d’équipements, mais surtout de compétences et de conscience professionnelle. L’hôpital national, supposé être la structure de santé de référence, est devenu un mouroir. Cette situation est attestée par les graves négligences occasionnant plusieurs décès au service des urgences.
Les membres du BE ont souligné la persistance de l’insécurité, de plus en plus galopante et la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Le BE a dénoncé le recul des libertés fondamentales que symbolisent le sort des détenus politiques et les entraves à la liberté de manifester.
Le BE a passé en revue le changement d’étalon de notre monnaie nationale et les facteurs inflationnistes intervenus en ce début d’année. Cette situation s’explique par le manque de préparation/sensibilisation qu’un tel changement requiert.
Aussi, le BE ne se trompe pas sur ce qui n’est rien d’autre qu’une dévaluation masquée ! Il est aisé de constater une chute continue de la valeur de l’ouguiya comparée au dollar et à l’euro. En effet, entre mars et décembre 2017 le prix de l’euro n’a cesséde monter par rapport à l’ouguiya. Le prix d’un euro est passé de 389,64 en mars à 424,79 UM en décembre.Par ailleurs, il est curieux que ce changement d’étalon ait été opéré, décidé, annoncé, sans la moindre précaution vis-à-vis de la loi !
Abordant le second point de l’ordre du jour, les membres du BE, après avoir écouté le Permanent et les présidents des commissions sectorielles ont insisté sur la redynamisation des structures dans le cadre de la massification du parti. Ainsi, le camarade Diaw Abdoulaye Djimé, précédemment chargé de mission a été élevé au rang de Vice-président du Parti, président de la commission ad hoc, elle-même, renforcée par les responsables des coordinations. Il a été décidé que l’unité de travail politique restera la commune.
Enfin, le BE s’est penché sur les perspectives pour 2018 et à cet effet, il a instruit la Direction du parti de veiller à la tenue d’élections transparentes, crédibles et sincères. Pour ce faire, le Parti devra travailler, sans relâche, aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays, ainsi qu’avec la diaspora pour une bonne préparation des futures échéances électorales.
Le président a clôturé la session, en demandant aux responsables et militants du Parti, à tous les niveaux, de redoubler d’efforts pour être à la hauteur des défis qui se dressent devant le peuple mauritanien.
Nouakchott, le 06-01-2018
Le Bureau Exécutif du M.P.R
L’ordre du jour a porté sur trois points :
1. Situation nationale
2. Vie du Parti
3. Perspectives pour 2018
Abordant le premier point, le président et les membres du Bureau Exécutif ont brossé le tableau de la situation nationale marquée par la persistance de la crise politique, où pouvoir et opposition continuent de se regarder en chiens de faïence en dépit des efforts significatifs du Forum national pour l’unité et la démocratie (FNDU)ayant marqué et confirmé sa disponibilité au dialogue. A cet égard, le BE considère que la tenue du référendum dans l’illégalité et hors de tout consensus constitue un facteur d’aggravation de la crise. Le BE a salué le combat inlassable que mènent le forum et le G8 pour barrer la route aux dérives du pouvoir. Le BE rappelle à tous les acteurs, l’impérieuse nécessité de s’engager sur la voie incontournable du dialogue politique en vue de s’accorder sur les règles du jeu démocratique.
Le Bureau Exécutif a fait le constat de la situation écologique du pays, déjà marquée par les effets d’une mauvaise pluviométrie dont les conséquences sont désastreuses, particulièrement pour nos populations vivant en milieu rural. Le BE s’inquiète cependant de voir le Gouvernement reconduire des mesures superficielles et nettement insuffisantes pour faire face à l’ampleur de la sécheresse. Aussi, le BE s’est prononcé sur la situation liée à l’éducation où des mesures inappropriées ont été prises tendant à limiter l’âge des candidats au baccalauréat à 18 ans et l’impossibilité de redoubler deux fois à l’université. Le BE a noté pour s’en émouvoir, que la pléthore de candidatures des agents de santé (18 000), alors que quelques centaines d’agents seront recrutés, traduit le désarroi des jeunes à la recherche d’insertion et les limites des politiques publiques mises en œuvre en faveur de l’emploi des jeunes.
Le BE a fait le triste constat de la défaillance gravissime de nos structures de santé, le déficit d’équipements, mais surtout de compétences et de conscience professionnelle. L’hôpital national, supposé être la structure de santé de référence, est devenu un mouroir. Cette situation est attestée par les graves négligences occasionnant plusieurs décès au service des urgences.
Les membres du BE ont souligné la persistance de l’insécurité, de plus en plus galopante et la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Le BE a dénoncé le recul des libertés fondamentales que symbolisent le sort des détenus politiques et les entraves à la liberté de manifester.
Le BE a passé en revue le changement d’étalon de notre monnaie nationale et les facteurs inflationnistes intervenus en ce début d’année. Cette situation s’explique par le manque de préparation/sensibilisation qu’un tel changement requiert.
Aussi, le BE ne se trompe pas sur ce qui n’est rien d’autre qu’une dévaluation masquée ! Il est aisé de constater une chute continue de la valeur de l’ouguiya comparée au dollar et à l’euro. En effet, entre mars et décembre 2017 le prix de l’euro n’a cesséde monter par rapport à l’ouguiya. Le prix d’un euro est passé de 389,64 en mars à 424,79 UM en décembre.Par ailleurs, il est curieux que ce changement d’étalon ait été opéré, décidé, annoncé, sans la moindre précaution vis-à-vis de la loi !
Abordant le second point de l’ordre du jour, les membres du BE, après avoir écouté le Permanent et les présidents des commissions sectorielles ont insisté sur la redynamisation des structures dans le cadre de la massification du parti. Ainsi, le camarade Diaw Abdoulaye Djimé, précédemment chargé de mission a été élevé au rang de Vice-président du Parti, président de la commission ad hoc, elle-même, renforcée par les responsables des coordinations. Il a été décidé que l’unité de travail politique restera la commune.
Enfin, le BE s’est penché sur les perspectives pour 2018 et à cet effet, il a instruit la Direction du parti de veiller à la tenue d’élections transparentes, crédibles et sincères. Pour ce faire, le Parti devra travailler, sans relâche, aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays, ainsi qu’avec la diaspora pour une bonne préparation des futures échéances électorales.
Le président a clôturé la session, en demandant aux responsables et militants du Parti, à tous les niveaux, de redoubler d’efforts pour être à la hauteur des défis qui se dressent devant le peuple mauritanien.
Nouakchott, le 06-01-2018
Le Bureau Exécutif du M.P.R